À l’issue de sa réunion hebdomadaire ce mardi, le Courant Patriotique Libre a réitéré ses accusations selon lesquelles le Premier ministre désigné Saad Hariri “n’a pas l’intention de former un gouvernement”, après que ce dernier n’ait toujours pas présenté de nouvelles propositions concernant la composition de son équipe.

“Les Libanais attendent toujours que le Premier ministre désigné présente un format ministériel méthodique qui montre clairement la distribution des portefeuilles aux sectes et aux partis candidats tout en respectant les normes de compétence, de spécialité et d’impartialité”.

Il a également accusé le premier ministre désigné de se retrancher sous l’excuse d’une demande d’un tiers de blocage, volet sur lequel il y a pourtant consensus entre les différents partis politique.

Le courant patriotique libre a également abordé le dossier judiciaire en cours, avec le bras-de-fer entre le procureur de la république Ghassan Oweidat, proche du premier ministre et la procureur du Mont Liban, la juge Ghada Aoun, dont l’enquête porte sur la manipulation du cours de la livre libanaise par la société de change Mecattaf au mois de mai 2020. .

Empêcher le juge de poursuivre ses enquêtes équivaut à “un crime contre les Libanais”, juge le CPL, qui s’interroge sur la raison de cette campagne politique, judiciaire, médiatique, financière et de sécurité contre une juge qui exerce ses fonctions.

Un commentaire?