À l’issue du sommet de Baabda qui regroupe les principales forces politiques au Liban, à l’exception de 5 blocs parlementaires qui ont annoncé leur boycott, le dirigeant des Forces libanaises a noté qu’en dépit de sa présence, il reste “au coeur de l’opposition”, rassurant ses alliés du Courant du Futur ou du Parti Socialiste Progressiste.

“Je suis ici comme tous les ministres et députés assistant aux réunions, et qui ont fait noter leurs remarques sur le plan économique”, a-t-il précisé avant d’estimer qu’en dépit du contenu et des chiffres présentés par les autorités libanaises, “le résultat n’est pas là”.

“Il y a un an, nous avions plus de réserves à la Banque du Liban et d’argent dans les banques”, indique le dirigeant des Forces Libanaises, avant de poursuivre, souhaitant la réussite du gouvernement mais “jusqu’à présent, nous n’avons vu aucune mesure au niveau général, seulement au niveau de l’épidémie du coronavirus”.

“Il y a des mesures préalables qui doivent être prises avant d’accepter ce plan, notamment au niveau des 5300 fonctionnaires embauchés illégalement, aux passages illégaux, à la question des douanes et au sujet de l’électricité”

Samir Geagea accuse “une équipe de ne pas vouloir changer les choses” sur ces dossiers avant d’estimer qu’il n’acceptera pas ce plan avant que le gouvernement montre une volonté “sérieuse” à répondre aux problèmes auquel il fait face.

La plus grande preuve que je n’entrave pas le gouvernement, est ma présence ici, et qui vise à ne pas atteindre une impasse.
Le gouvernement doit prendre des mesures réelles et mises en œuvre.

Nous disons au citoyen que le gouvernement devrait commencer à travailler immédiatement. Nous ne manquons pas de lois contre la corruption, et nous n’attendons pas des mesures externes mais plutôt sur l’essentiel.
Il s’agit de compter sur nous-mêmes et la seule solution consiste en des élections législatives anticipées”

Il a conclu estimant que l’opposition n’est, pour l’heure, pas unie.

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