Des “ripostes” israéliennes.

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Le conflit syrien me touche sentimentalement parce qu’il oppose des pays qui me sont tous chers et c’est pour cela qu’il m’inspire ce court article qui le dépasse pour s’étendre aux affaires du monde. 

Après avoir vainement voulu faire entrer les USA en conflit avec l’Iran par la diffusion de fausses informations sur la mise en danger par l’Iran des intérêts US au Moyen-Orient, Israël cherche un conflit de grande envergure contre la Syrie, ce qui ne laisserait pas bien sûr les USA les bras croisés.

Il faut savoir que les syriens n’ont aucun intérêt à tirer des roquettes sur Israël même si certaines de ces dernières partent de leur territoire. On ne peut l’imaginer, même dans le cas de test des défenses adverses. Il faudrait donc savoir non seulement qui sont ces lanceurs de roquettes mais aussi qui en sont les cerveaux ? A qui profite le crime ? Sans doute à ceux qui souhaitent un conflit ouvert entre les deux pays. C’est cela la situation. 

Le dire ne signifie pas qu’on est contre ou pour Israël ou la Syrie, il s’agit juste, à main levée, d’une analyse personnelle. 

Du rôle, en général, des grandes puissances. 

Quant aux grandes puissances ayant pour leit-motiv la lutte contre le terrorisme et une sincère aspiration à la paix, je pense en particulier aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, parce qu’elles en ont largement les moyens, elles devraient enfin forcer la main aux belligérants du Moyen-Orient et du Golfe persique pour mettre fin aux conflits insensés et injustifiables qui meurtrissent ces régions. Telle serait la bonne attitude au lieu de jouer aux pyromanes qui tentent d’imposer des régimes qui sont favorables à leurs intérêts mercantiles du moment. 
De nos jours, l’humanité a ouvert l’occasion d’un nouveau cycle de révolution technologique et de changement industriel, parallèlement la communauté internationale est confrontée à des défis communs, tels que les «déficits» de la gouvernance, de la confiance, de la paix et du développement. Les plus grandes puissances mondiales ne doivent pas être les principaux producteurs des  déficits mondiaux mais doivent s’efforcer à réduire ces déficits. 

En guise de conclusion. 

Les affaires globales devraient être gérées conjointement par tous les pays du monde, les règles internationales devraient être rédigées par le plus grand nombre de pays et le plus qualitativement possible. De même que les résultats du développement devraient être partagés par tous et le destin du monde doit être assuré par tous les pays du monde. La politique du plus fort a été rejetée depuis fort longtemps. Les agissements des grandes puissances vont non seulement à l’encontre du courant de l’histoire, de la tendance mondiale ainsi que de l’opinion publique, mais aggravent aussi le « déficit » de la gouvernance mondiale. Il est temps que tout le monde en prenne conscience. 

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