Kinda el Khatib. Capture d'écran de Facebook

L’activiste Kinda el Khatib a été libérée ce mardi 16 mars, après avoir indiqué avoir indiqué au tribunal qu’elle avait informé les Forces de Sécurité Intérieur d’une tentative d’un journaliste israélien d’entrer en contact avec elle. Elle estime qu’elle pourrait être prochainement rejugée pour les faits qui lui sont reprochés suite à son appel devant la cours de cassation. Kinda el Khatib note cependant que les charges de collaboration avec l’ennemi sont toujours présentes sur son dossier.

Elle avait été précédemment condamnée à 3 ans de prison par un tribunal militaire. Arrêtée en juin 2020, Kinda el Khatib a été condamnée par la juge d’instruction Najat Abou Chakra du Tribunal Militaire. Elle a été reconnue coupable d’avoir violé les lois locales en étant en relation avec des agents israéliens.

Des sources de la Sûreté Générale ont indiqué au journal Al Akhbar en juin dernier posséder des preuves de son implication dans un réseau d’espionnage en faveur de l’état hébreu. Elle se serait même rendue en Israël depuis la Jordanie. 

Réfutant ces informations, certains de ses proches estimaient alors que ses arrestations étaient liées à la publication de tweets contre le Président de la République, le Général Aoun. Son frère a depuis été libéré. 

Le quotidien Al Akhbar avait estimé que cette condamnation intervient après que le tribunal ait noté le désir de Kinda el Khatib de voir la frontière entre le Liban et Israël être ouverte. Elle avait également offert ses services, via les réseaux sociaux, à l’état hébreu pour améliorer son image auprès des libanais. Enfin, le tribunal militaire aurait accusé Kinda Khatib d’avoir transmis des informations concernant la sécurité libanaise à un membre des services de renseignements koweitien désigné comme étant Yasser Kandari lors d’un séjour en Jordanie.

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