Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a accusé à la fois le président de la république, le général Michel Aoun, et le premier ministre désigné Saad Hariri concernant le retard pris pour la formation d’un nouveau gouvernement, 11 mois après la démission du gouvernement Hassan Diab.

Il s’exprimait ainsi lors de son sermon dominical.

Soulignant l’urgence de la situation face à la crise économique et l’effondrement qui menace le Pays des Cèdres, “ils échangent toujours délibérément des conditions préalables fabriquées de toutes pièces afin de retarder la formation du gouvernement” estime le patriarche qui renvoie dos à dos le président de la république et le premier ministre.

En accord avec le premier ministre ne signifie pas entraver et être désigné ne signifie pas à perpétué. (…)

L’intérêt du peuple passe avant toutes les interprétations constitutionnelles et les sensibilités sectaires. Avec le peuple de bonne volonté, nous ne permettrons pas la chute du pays aux mains de partis qui ne veulent pas de gouvernement et d’autres partis qui ne veulent pas d’État

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