Le RDCL a accueilli une délégation de la Banque mondiale à son siège à Beyrouth en date du 15 mai 2023. La délégation était composée de Mme Anne-Cécile Souhaid, spécialiste principale en transport, M. Marc Juhel, spécialiste dans le domaine des ports, Mme Mira Mourad, spécialiste-experte en transport, Mme Gaelle Samaha, spécialiste en transport, M. Claude De Baissac, économiste, ainsi que les conseillers techniques M. Eric Smit, directeur chez Royal Haskoning DHV et M. Ramy El Khoury, partenaire local.

Le RDCL était représentée par son président, Nicolas Boukather, le vice-président Cyrille Arida, le secrétaire général Jean Tawilé, les membres du conseil d’administration Hadia Minkara, Christelle Boustany, Roula Zahar, Nadim Daher et Fateh Bekdache, le membre Mourad Aoun, le directeur général du rassemblement Kamal Abi Fadel, et Jamil Ramadan, président du syndicat des dédouaneurs agréés.

M. Nicolas Boukather, président du RDCL, a d’abord fait la présentation du projet ASPIRE, qui propose une feuille de route multi-sectorielle visant à relancer le Liban. Il a aussi évoqué la création d’un port touristique qui serait relié à la capitale et qui formerait une importante destination sur le bassin méditerranéen. De plus, il a insisté sur l’importance de la préservation du mémorial des victimes à son emplacement actuel, ainsi que les silos, en signe de souvenir aux victimes et de respect de la volonté de leurs parents et familles. Il a également souligné la vision de la digitalisation des activités et des procédures portuaires, afin de faciliter les opérations, d’augmenter la compétitivité et de mettre fin à toutes les activités illégales grâce à la traçabilité, ainsi que le modèle de gouvernance approprié qui devrait être adopté par une nouvelle loi.

Boukather a également suggéré à la délégation de coordonner avec les acteurs importants du secteur privé, en ce qui concerne les opérations prévues autour des nouvelles activités suggérées. Il a expliqué que ceci créera une synergie avec les parties prenantes et une complémentarité avec les ports existants du Liban, y compris les ports secs dans la vallée de la Bekaa, à titre d’exemple. Il a enfin rappelé la nécessité urgente d’une application efficace du modèle de partenariat public-privé, tout en soulignant l’importance de l’utilisation d’une énergie durable, efficace et respectueuse de l’environnement pour les activités portuaires.

Les membres du RDCL assistant à la réunion ont présenté à la délégation le document stratégique de l’association sur la facilitation des échanges commerciaux. Dans le même ordre d’idées, le RDCL a suggéré de poursuivre l’engagement des parties prenantes pour le projet de rénovation et de restructuration du port, sachant que ce projet important est confronté à des défis sérieux qui entravent sa mise en œuvre rapide. D’autant plus, le RDCL a partagé sa conviction que le temps est un facteur vital, vu que le port constitue carrément le cœur économique du secteur privé.

De son côté, la délégation de la Banque mondiale a discuté avec les membres du RDCL des recommandations préliminaires pour divers groupes économiques du futur port de Beyrouth, ainsi que de la préservation d’une zone commémorative. La délégation a aussi considéré cette réunion comme une occasion très importante d’échanger sur ces options et d’encourager le secteur privé à s’impliquer dans le développement et la reconstruction du port de manière dynamique et inclusive, afin de garantir que le port joue un rôle catalyseur dans la reprise économique du Liban.

Les deux parties ont convenu que cette réunion serait suivie de tables rondes, qui seront organisées avec les parties concernées du secteur privé.

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