Etiquette: Banque mondiale
Le secret bancaire et gestion des pertes au centre du débat de la nomination...
#CONTROVERSE: le Liban approuve un projet pour lever le secret bancaire, visant la transparence, selon Al Joumhouriyat. Mais Karim Souaid, gouverneur de la BDL, défend les banques face aux pertes de 72 milliards de dollars, invoquant la Constitution, suscitant des critiques (Al Liwa’). ONG et ministres exigent audits et fonds pour les déposants, dans un pays en crise où justice et confiance restent hors de porté
Presse : Les audits des entreprises publiques suspendus menacent la réforme au Liban
#ECO: Al Joumhouriyat révèle la suspension des audits des entreprises publiques libanaises, comme EDL et Ogero, faute de renouvellement des contrats par le ministère de l’Économie. Cette interruption menace la transparence et un financement de 110 millions de dollars de la Banque mondiale pour l’électricité. Avec EDL couvrant à peine 35 % des besoins, les délestages persistent, compromettant réformes et confiance dans un État en crise.
La réponse d’Amin Salam aux accusations de corruption
#CORRUPTION: Lors d’une conférence le 24 mars 2025, Amin Salam, ex-ministre de l’Économie, a répondu aux accusations de corruption de Ferid Boustani, député et homme d’affaires. Salam défend son bilan réformateur : loi sur la concurrence, contrôle des assureurs, fin du gaspillage des subventions. Il dénonce une campagne visant à ternir son image pour protéger des intérêts établis. Cette affaire reflète la lutte entre réforme et corruption au Liban, où la vérité reste à établir devant la justice.
Liban : le communiqué du FMP, une ambition louable ternie par des failles et des résistances
#ECO: Le ministère des Finances a vanté le projet FMP avec la Banque mondiale, promettant transparence et efficacité fiscale. Mais les ressources limitées, l’absence de garanties et le silence sur les résistances bancaires, sous un ministre présumé Yassine Jaber, soulèvent des doutes. Dans un Liban en crise, cette initiative risque de stagner face aux blocages internes, loin des réformes radicales nécessaires pour un vrai changement.
La crise énergétique au Liban depuis la fin de la guerre civile, une spirale...
La crise énergétique au Liban perdure depuis la fin de la guerre civile en 1990, marquée par la corruption, les défaillances d'Électricité du Liban (EDL), et une dépendance aux générateurs privés. Aggravée en 2019 par la crise économique et en 2025 par la guerre, elle nécessite des réformes urgentes, malgré des tentatives avortées comme le projet de la Banque mondiale pour le gaz égyptien.
Sud-Liban dévasté : 20 milliards pour reconstruire un pays à bout de souffle
ECO: Les frappes israéliennes ont ravagé l’infrastructure libanaise, coûtant 15 à 20 milliards de dollars, selon Amin Salam. Le Sud-Liban, avec 5 868 bâtiments détruits, subit des pertes massives en tourisme et agriculture. Le gouvernement de Nawaf Salam appelle à l’aide internationale, mais les donateurs exigent transparence et réformes. Dans un pays en crise depuis 2019, cette destruction aggrave une économie déjà fragile, menaçant des millions de déplacés d’un avenir incertain.
Ghada Aoun : Une magistrate controversée tire sa révérence après un parcours tumultueux
Le 1er mars 2025, Ghada Aoun, procureure générale du Mont-Liban, prend sa retraite après quarante ans de combats judiciaires. Figure controversée, elle s’attaque à Riad Salamé, Najib Mikati, Qard el-Hassan et aux banques, défiant corruption et impunité. Soutenue par la France, les États-Unis et des ONG, elle fait face aux coups bas de Hariri, Mikati et Berri. Alors que le FMI exige des réformes judiciaires, son action, souvent bloquée, révèle l’urgence d’une justice indépendante au Liban.
L’activité commerciale au Liban en recul au deuxième trimestre 2024, un secteur toujours en...
Le secteur commercial libanais est en recul, avec une baisse de 18,2 % des ventes au deuxième trimestre 2024. L’effondrement du pouvoir d’achat, la dévaluation monétaire et la faillite du système bancaire ont réduit la consommation, notamment dans les secteurs de l’électroménager (-25,4 %), du textile (-21,7 %) et des produits électroniques (-19,8 %). Une relance du secteur dépendra de réformes économiques, d’un accès facilité aux devises et d’une stabilisation monétaire.
Liban: quelles solutions légales pour récupérer l’argent détourné des banques ?
Le système bancaire libanais est au centre des enquêtes internationales pour corruption et détournement de fonds. Des sanctions visent des figures comme Riad Salamé et Gebran Bassil, accusés d’avoir transféré illégalement des milliards de dollars vers des banques offshore. La justice internationale explore des solutions légales, de la confiscation des biens mal acquis à la création de fonds supervisés pour restituer ces sommes au peuple libanais. Le Liban fera-t-il face à une coopération forcée sous la pression étrangère ?
Qui est Hanine Al-Sayyed – Ministre des Affaires sociales
Hanine Al-Sayyed, experte en développement social et ancienne cadre à la Banque mondiale, a été nommée ministre des Affaires sociales en janvier 2025 sur proposition du groupe Kulluna Irada. Forte d’une expertise en politiques publiques et en lutte contre la pauvreté, elle ambitionne de réformer les filets de sécurité sociale, d’améliorer la transparence dans la distribution de l’aide et de favoriser l’insertion professionnelle. Son objectif : garantir une meilleure protection aux populations vulnérables en pleine crise économique.
Alerte rouge du FMI : le Liban risque de perdre tout accès aux financements...
Le FMI a lancé un avertissement sévère au Liban, soulignant que l'absence de réformes pourrait accentuer son isolement financier et précipiter un effondrement économique total. Sans mesures concrètes, la livre libanaise pourrait dépasser 120 000 LBP/USD d’ici la fin de l’année, aggravant l’inflation et la précarité sociale. Les bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale et l’Union européenne, conditionnent leur aide à des réformes strictes, laissant Beyrouth dans une impasse politique et économique.
Le Qatar au Liban : Plus un sou sans réformes !
Le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani a déclaré que « Le Liban doit garantir sa stabilité avant toute aide », mettant fin à l’époque des aides inconditionnelles. Doha exige désormais des réformes avant d’investir, rejoignant les exigences du FMI. Cette annonce pourrait accélérer la formation d’un gouvernement à Beyrouth, mais aussi isoler davantage le Liban s’il ne répond pas aux attentes. Face à cet ultimatum, le pays est confronté à un choix : réforme ou effondrement.
257,8 millions USD de la Banque mondiale pour améliorer l’accès à l’eau potable dans...
La Banque mondiale a approuvé un prêt de 257,8 millions USD pour financer la deuxième phase du projet d’eau du Grand Beyrouth. Ce programme vise à améliorer l’accès à l’eau potable pour 1,8 million d’habitants, réduire la dépendance aux sources privées et renforcer l’efficacité du réseau. Cependant, les faibles contributions du gouvernement libanais et des défis institutionnels pourraient ralentir sa mise en œuvre. Ce projet s’inscrit dans une stratégie à long terme pour moderniser les infrastructures hydrauliques du Liban.
Arrivée d’Emmanuel Macron au Liban, une visite sous le signe du soutien
Emmanuel Macron a entamé une visite officielle au Liban pour renforcer les liens bilatéraux et soutenir le pays face à ses défis. Lors de sa rencontre avec Najib Mikati, il a discuté de la relance économique, de la reconstruction et de l’application de la résolution 1701 concernant le retrait israélien. Macron a également promis un soutien accru pour l’armée libanaise et les déplacés, tout en insistant sur la mise en place d’un fonds fiduciaire en coopération avec la Banque mondiale.