Le siège de l'Association des Banques du Liban (ABL). Crédit Photo: NNA.

Le secteur bancaire continue à se contracter, sans aucune embellie en perspective, avec une baisse de 4.7 milliards de dollars des actifs des établissements financiers depuis le début de l’année jusqu’au mois de mai. Sur la même période de 2020, cette contraction atteignait 12.9 milliards de dollars.

Cette baisse de la contraction serait liée à la mise en place par les autorités monétaires de restriction de retrait y compris en livre libanaise avec les circulaires 151 et 158 de la Banque du Liban. Les dépôts de personnes non-résidentes ne se sont contractés que de 0.6 milliards de dollars en raison du contrôle des capitaux et les près de 4 milliards de dollars en raison de restriction concernant également les retraits.

80.5% des dépôts sont dollarisés, en hausse également en raison de la perte de confiance envers la livre libanaise et en dépit d’une baisse des taux d’intérêts en dollars à 0.42% contre 1.85% pour les dépôts en livre libanaise.

Les capitaux des actionnaires sont également en chute libre et sont désormais estimés à 17 milliards de dollars en mai 2021 contre 19.9 milliards de dollars fin 2020 et 20.7 milliards de dollars en 2019, indiquant que les établissements bancaires continuent à faire face à d’importantes pertes financières en dépit des mesures préconisées par la Banque du Liban d’augmenter les fonds propres de ces établissements.

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