À l’issue d’une réunion exceptionnelle du syndicat des agents de changes, son président Mahmoud Mourad a, une nouvelle fois, dénoncé l’arrestation d’agents de changes “légaux” ou encore la fermeture des institutions de change légales par les forces de l’ordre et indiqué étudier les représailles possibles face à ces mesures.

Ainsi, le syndicat rappelle avoir mené des réunion avec le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé en présence du procureur général financier, le juge Ali Ibrahim au sujet du taux de change parallèle. Cependant, Mahmoud Mourad estime ne pas avoir eu de réponse quant aux agents de change toujours détenus par les forces de sécurité.

Le taux de parité imposé par les autorités actuelles contrevient aux lois de l’offre et de la demande, elle même basée sur la situation actuelle, rappelle Mahmoud Mourad, qui souligne également que cette parité a été reconnue par la BDL suite à l’adoption de nouvelles circulaires fixant d’une part à 3 200 LL/USD la parité du marché et d’autre par à 3 650 LL/USD la parité pour les institutions non financières de transfert d’argent

Il s’agit de “convertir les changeurs de monnaie légaux en boucs émissaires”, accuse, par conséquent, le chef du syndicat.

Mahmoud Mourad estime que les agents de change illégaux profitent de la fermeture des bureaux de change officiels alors que la parité de la Livre face au Dollar a atteint 4 000 LL/USD. Il accuse ces derniers d’être à l’origine de cette hausse.

Des agents de change légitimes se trouvent derrière les barreaux, en raison de mauvaises politiques économiques et financières, rappelle le syndicat, qui accuse les autorités de violer les droits de l’homme.

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