dimanche, mai 18, 2025

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Les entreprises libanaises face à la crise : entre résilience et faillite

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Un tissu économique en péril : fermetures en série et réduction d’activité

La crise économique qui frappe le Liban depuis plusieurs années continue de fragiliser le secteur privé, contraignant de nombreuses entreprises à fermer leurs portes ou à réduire leurs activités. Le principal facteur expliquant cette hémorragie économique est la dévaluation massive de la livre libanaise, combinée aux restrictions bancaires drastiques qui limitent l’accès au crédit et aux transactions internationales.

Depuis le début de la crise financière en 2019, plus de 35 % des entreprises libanaises ont cessé leurs activités, un chiffre qui s’est aggravé en 2024 avec une accélération des fermetures due à l’effondrement du pouvoir d’achat et aux difficultés d’importation. En 2024, plus de 8 500 entreprises ont mis la clé sous la porte, enregistrant une augmentation de 22 % par rapport à 2023​.

Les secteurs les plus touchés sont le commerce, la finance et l’industrie. Le secteur bancaire, autrefois le pilier de l’économie libanaise, est en quasi-paralysie, forçant de nombreuses sociétés à fonctionner en dehors du système bancaire officiel. Les entreprises de distribution et de commerce souffrent également de la hausse des coûts d’importation, avec des marges érosionnées par l’instabilité du marché des changes et la spéculation sur le dollar​.

En parallèle, le climat des affaires s’est considérablement dégradé, et la crise de confiance généralisée a entraîné une chute brutale des investissements privés. De nombreuses entreprises se retrouvent sans accès au financement et sont obligées de réduire leur masse salariale ou de suspendre leurs activités pour limiter leurs pertes​.

Des entreprises en difficulté face à une crise sans précédent

La crise économique qui frappe le Liban a plongé de nombreux secteurs dans une situation critique, forçant des entreprises de toutes tailles à revoir leurs stratégies de survie. Parmi les plus affectées, on retrouve les services financiers, la production audiovisuelle, le commerce et l’industrie, qui font face à des conditions économiques extrêmement défavorables.

Dans le domaine des services financiers, plusieurs entreprises ont vu leurs opérations lourdement impactées par les restrictions bancaires, l’effondrement du crédit et la perte de confiance des investisseurs. Avec des transactions en devises étrangères quasi impossibles, des impayés en hausse et une volatilité extrême du marché, la gestion des flux financiers est devenue une épreuve quotidienne. Certaines entreprises du secteur ont dû réduire leurs effectifs de manière drastique, tandis que d’autres ont déclaré faillite, ne pouvant plus honorer leurs engagements financiers.

Le secteur de la production audiovisuelle et des médias traverse lui aussi une phase critique, marquée par une chute drastique des revenus publicitaires et une augmentation du coût des productions. L’effondrement du pouvoir d’achat et les priorités budgétaires des annonceurs ont conduit à un assèchement des financements, mettant en difficulté de nombreuses sociétés de production et chaînes de diffusion. Face à cette conjoncture, certains acteurs du marché ont réduit leurs effectifs et suspendu leurs activités, alors que d’autres tentent de s’adapter en réduisant leurs coûts de production et en explorant de nouveaux formats numériques.

Dans le secteur commercial et de la distribution, les entreprises doivent composer avec des coûts d’importation en hausse constante, en raison de la dévaluation de la monnaie et de l’inflation galopante. En 2024, l’inflation a dépassé 192 %, rendant de nombreux produits inaccessibles pour une grande partie de la population. Cette situation a entraîné la fermeture de nombreuses enseignes et une réduction massive des stocks dans les points de vente restants. L’incapacité à répercuter la hausse des coûts sur les consommateurs, dont le pouvoir d’achat s’est effondré, a poussé plusieurs entreprises du commerce de détail à cesser leurs activités.

L’industrie manufacturière et l’agroalimentaire sont également durement touchés. Le manque de matières premières, lié à la dépendance du pays aux importations, combiné aux difficultés logistiques et aux coupures d’électricité prolongées, a provoqué une baisse de plus de 40 % de la production locale. Face à ces défis, certaines entreprises tentent de maintenir leur activité à flot en réduisant leur capacité de production, tandis que d’autres sont contraintes de licencier une partie de leur personnel pour limiter leurs pertes.

L’onde de choc causée par ces fermetures et restructurations s’étend à l’ensemble de l’économie. La montée en flèche du chômage, qui dépasse désormais les 35 %, crée un cercle vicieux où la demande intérieure s’effondre, réduisant encore davantage les débouchés pour les entreprises restantes. Les faillites en cascade compliquent l’accès au financement, car les banques, déjà fragilisées, limitent au maximum l’octroi de nouveaux crédits.

Dans ce contexte, les investisseurs préfèrent attendre avant de s’engager sur le marché libanais, ce qui accentue la crise de liquidités et le ralentissement économique. Sans réformes structurelles rapides et une amélioration de l’environnement économique, le secteur privé libanais risque de continuer à perdre en compétitivité, avec des conséquences durables sur l’emploi et la croissance.

Des entreprises qui résistent : diversification et adaptation aux nouveaux défis

Si de nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes ou de réduire leurs activités, certaines ont su faire preuve de résilience en adaptant leurs stratégies économiques et leurs modèles d’affaires à la nouvelle réalité du marché libanais. Dans un contexte où l’instabilité financière, la volatilité monétaire et les restrictions bancairescompliquent le fonctionnement normal des affaires, ces entreprises ont dû faire preuve d’innovation et de flexibilitépour assurer leur survie.

L’un des principaux leviers utilisés par les entreprises résilientes a été la diversification des sources de revenus. Face à la baisse de la demande locale et à la perte de pouvoir d’achat des consommateurs, certaines sociétés ont cherché à élargir leur champ d’action, notamment en s’orientant vers les marchés internationaux. Cette stratégie a particulièrement été adoptée par les entreprises de services numériques, d’agroalimentaire et d’ingénierie, qui ont su capitaliser sur leur savoir-faire pour exporter leurs produits et services vers d’autres pays.

Le secteur technologique est l’un des rares à avoir réussi à maintenir une certaine stabilité, grâce à l’essor du commerce numérique et des services en ligne. Certaines entreprises locales spécialisées dans les services bancaires numériques, les solutions de paiement en ligne et la cybersécurité ont su attirer des clients étrangers, leur permettant ainsi de contourner les restrictions du système bancaire local. De même, le développement de plateformes de travail à distance a ouvert de nouvelles opportunités aux indépendants et aux start-ups, leur offrant une alternative viable au marché local en crise.

Dans le domaine de l’agroalimentaire, certaines entreprises ont réussi à tirer parti de la demande croissante pour les produits libanais à l’étranger. Grâce à la réputation de certains produits comme l’huile d’olive, le vin, les épices et les produits artisanaux, plusieurs acteurs du secteur ont renforcé leurs exportations vers l’Europe, les pays du Golfe et l’Amérique du Nord. Cette internationalisation leur permet de générer des devises étrangères, un atout crucial dans un pays où la livre libanaise est en constante dévaluation.

L’ingénierie et la construction font également partie des secteurs qui ont su s’adapter en cherchant des opportunités hors des frontières libanaises. Face à la baisse des investissements dans les infrastructures nationales, certaines entreprises d’ingénierie et de conseil ont développé des partenariats avec des sociétés étrangères, leur permettant de maintenir une activité stable malgré la crise.

D’autres entreprises ont choisi de repenser leur modèle économique en se recentrant sur des produits et services essentiels. La grande distribution et les commerces de détail, au lieu de maintenir des gammes de produits importés coûteux, ont privilégié les produits locaux et les circuits courts, réduisant ainsi leur dépendance aux importations et à la volatilité des devises. Cette transition vers une économie plus locale reste toutefois difficile, car elle demande une restructuration de l’ensemble des chaînes d’approvisionnement et une modernisation des infrastructures de production.

L’adaptation aux nouvelles conditions du marché s’est également traduite par une digitalisation accélérée des entreprises. Face aux restrictions bancaires et à la baisse des transactions en espèces, plusieurs commerces et prestataires de services ont adopté des solutions de paiement alternatives, comme les cryptomonnaies et les plateformes de paiement mobile. De même, le développement des ventes en ligne et des services de livraison a permis à certaines entreprises de conserver une clientèle stable malgré la crise.

Toutefois, cette résilience reste limitée à certaines entreprises ayant la capacité d’innover et d’investir dans ces transformations. De nombreuses PME et commerces locaux, qui manquent de ressources financières et d’accès aux nouvelles technologies, peinent à adopter ces changements et restent très exposés aux fluctuations du marché.

L’avenir de ces entreprises dépendra largement de l’évolution du contexte économique global et de la mise en place éventuelle de réformes structurelles qui permettraient de stabiliser l’environnement des affaires. En l’absence de solutions durables à la crise monétaire et bancaire, même les entreprises les plus résilientes pourraient finir par s’essouffler, faute de conditions favorables à leur croissance.

Les défis à surmonter pour assurer la survie des entreprises libanaises

Malgré les efforts d’adaptation et les stratégies mises en place par certaines entreprises, le contexte économique reste extrêmement difficile, posant des défis majeurs qui menacent leur viabilité à long terme. Plusieurs obstacles empêchent une véritable relance du secteur privé, et les entreprises qui parviennent encore à opérer doivent faire face à une pression constante, entre incertitudes monétaires, restrictions bancaires et manque de soutien étatique.

L’instabilité monétaire est l’un des principaux problèmes. La livre libanaise, dont le taux de change a atteint 89 700 LBP pour un dollar, continue de se déprécier, rendant tout calcul financier imprévisible. Les entreprises qui importent des matières premières ou qui dépendent de transactions en devises étrangères sont contraintes d’absorber les pertes ou d’augmenter drastiquement leurs prix, ce qui réduit leur compétitivité sur le marché intérieur et extérieur.

L’accès au financement et aux liquidités est un autre défi majeur. Le système bancaire, frappé par une crise de liquidités sans précédent, est incapable d’octroyer des prêts aux entreprises, et même les comptes en devises étrangères restent bloqués ou limités. De nombreuses entreprises ne peuvent plus investir ni moderniser leurs équipements, ce qui entraîne un ralentissement général des capacités de production et d’innovation. Les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent près de 90 % du tissu économique libanais, sont les plus exposées à ce manque de financement.

Le coût élevé des matières premières et de l’énergie constitue un autre fardeau. Avec des infrastructures électriques en ruine et des coupures d’électricité atteignant 12 heures par jour, les entreprises doivent recourir à des générateurs privés, ce qui augmente considérablement leurs coûts de production. La hausse du prix des carburants et des importations de produits essentiels réduit leurs marges bénéficiaires, rendant leurs activités de moins en moins rentables.

Les restrictions bancaires et financières compliquent également les transactions commerciales et le paiement des fournisseurs internationaux. Plusieurs entreprises, même celles qui réalisent des bénéfices à l’exportation, rencontrent des difficultés pour réaliser des virements en devises ou pour accéder à leurs fonds bloqués dans les banques locales. Cette situation entrave le commerce international et isole encore davantage les entreprises libanaises des marchés mondiaux.

La confiance des consommateurs s’est également effondrée. Avec un pouvoir d’achat en chute libre et une inflation galopante de 192 % en 2024, la majorité de la population limite ses dépenses aux besoins essentiels, affectant directement les entreprises qui dépendent de la consommation intérieure. Même les secteurs traditionnellement solides, comme le commerce de détail et l’hôtellerie, voient leurs revenus baisser drastiquement, ce qui pousse de nombreux commerces à réduire leurs effectifs ou à fermer leurs portes.

La fuite des talents est un autre problème majeur. Avec la crise, des milliers de jeunes diplômés et de professionnels qualifiés ont quitté le Liban pour chercher des opportunités ailleurs, notamment vers les pays du Golfe, l’Europe et l’Amérique du Nord. Cette fuite des cerveaux prive les entreprises locales d’une main-d’œuvre compétente, ce qui limite leur capacité à se développer et à innover.

Enfin, l’absence de soutien gouvernemental est un facteur aggravant. Contrairement à d’autres pays qui mettent en place des plans d’aide aux entreprises en difficulté, le Liban ne dispose d’aucun programme de subventions ni de financement public pour soutenir les sociétés en crise. Les entreprises doivent donc faire face à leurs difficultés seules, sans cadre réglementaire clair ni aide structurelle pour favoriser leur adaptation au nouvel environnement économique.

Face à ces défis, les entreprises libanaises doivent redoubler d’ingéniosité pour survivre, mais les perspectives restent extrêmement incertaines. Sans un cadre économique stabilisé, un accès facilité aux financements et une meilleure gouvernance, même les entreprises les plus résilientes risquent de s’essouffler à moyen terme.

Quelles stratégies pour un redressement durable des entreprises libanaises ?

Face aux défis structurels qui compromettent leur survie, les entreprises libanaises doivent adopter des stratégies innovantes pour renforcer leur résilience et préparer un éventuel redressement. Bien que le contexte économique reste extrêmement instable, certaines pistes permettent de limiter les pertes, d’améliorer la compétitivité et de créer de nouvelles opportunités de croissance.

1. Accélérer l’internationalisation et les exportations

L’un des moyens les plus efficaces pour les entreprises libanaises d’échapper à la crise locale est de se tourner vers l’international. Les entreprises qui réussissent le mieux sont celles qui ont su développer des marchés extérieurs, réduisant ainsi leur exposition à la crise monétaire et aux restrictions bancaires.

Les secteurs comme l’agroalimentaire, la technologie et les services financiers numériques ont montré un certain potentiel d’exportation. Les produits libanais comme le vin, l’huile d’olive, les confiseries et les épices continuent de trouver des débouchés dans les pays du Golfe, en Europe et en Amérique du Nord. En développant des canaux de distribution numériques et en collaborant avec des partenaires étrangers, les entreprises peuvent maintenir une activité rentable malgré l’effondrement du marché intérieur.

Certaines start-ups technologiques ont également réussi à lever des fonds à l’étranger en offrant des services adaptés aux marchés en développement, notamment dans les fintechs et la cybersécurité. Ce type de modèle permet de contourner les restrictions financières locales, en générant des revenus en devises étrangères.

2. Investir dans le digital et l’innovation

La transformation numérique est devenue une nécessité pour les entreprises libanaises. Avec les restrictions bancaires et les difficultés d’accès aux liquidités, de nombreuses entreprises ont adopté des solutions de paiement alternatives, comme les portefeuilles électroniques et les cryptomonnaies.

L’e-commerce connaît aussi une expansion rapide, car les consommateurs recherchent des moyens plus simples et sécurisés de faire leurs achats. Des plateformes locales de vente en ligne émergent et offrent de nouvelles opportunités aux commerçants, notamment dans le textile, la cosmétique artisanale et les produits alimentaires locaux.

Les entreprises qui investissent dans l’automatisation, les solutions cloud et les technologies basées sur l’intelligence artificielle parviennent à améliorer leur efficacité et à réduire leurs coûts de fonctionnement, un avantage clé dans un contexte de crise.

3. Encourager les circuits courts et la production locale

Un autre levier de résilience consiste à réduire la dépendance aux importations en développant la production locale. Avec une balance commerciale déficitaire et des coûts d’importation en hausse, les entreprises qui privilégient les matières premières locales et les circuits courts peuvent gagner en compétitivité.

Dans le secteur alimentaire, certains producteurs ont commencé à se tourner vers des fournisseurs libanais plutôt que d’importer des denrées étrangères. Cela permet de réduire les coûts logistiques, d’assurer un approvisionnement plus stable et de stimuler l’économie locale.

De même, l’industrie manufacturière pourrait bénéficier d’une stratégie de relocalisation pour remplacer certaines importations par des produits fabriqués localement. Cependant, cette transition reste difficile sans soutien gouvernemental ni financement adéquat.

4. Développer des partenariats avec des institutions internationales

Pour pallier le manque de financement local, certaines entreprises cherchent à nouer des collaborations avec des organisations internationales ou des fonds d’investissement étrangers. Des institutions comme la Banque mondiale, l’Union européenne et des ONG internationales proposent des programmes de soutien aux entreprises dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, la transition numérique et l’entrepreneuriat social.

L’accès à ces financements reste toutefois limité en raison du manque de stabilité politique et de la mauvaise gestion institutionnelle. Pour en bénéficier pleinement, les entreprises doivent être enregistrées légalement, démontrer leur transparence financière et répondre à des critères stricts en matière de gouvernance d’entreprise.

5. Renforcer la coopération entre les entreprises libanaises

Dans un contexte de crise, les alliances stratégiques entre entreprises locales peuvent offrir des opportunités de mutualisation des ressources et de réduction des coûts. Certaines entreprises ont déjà commencé à regrouper leurs moyens logistiques, à partager des infrastructures ou à négocier des tarifs d’achat préférentiels en gros pour limiter les coûts d’importation.

Les associations professionnelles et les chambres de commerce jouent également un rôle important en facilitant la mise en réseau entre entrepreneurs et en favorisant des initiatives communes pour relancer certains secteurs.

6. Faire pression pour des réformes structurelles

Enfin, les entreprises libanaises doivent s’organiser collectivement pour exiger des réformes économiques urgentes. Sans un cadre réglementaire stable et un accès facilité au financement, aucune stratégie de résilience ne pourra garantir une reprise durable.

Les priorités incluent :

  • La stabilisation monétaire pour réduire la volatilité des taux de change et limiter les pertes sur les transactions internationales.
  • La réforme du secteur bancaire, afin de permettre l’accès aux crédits pour les entreprises et de restaurer la confiance des investisseurs.
  • La modernisation des infrastructures énergétiques, pour réduire les coûts liés aux coupures de courant et améliorer la compétitivité des industries locales.
  • La simplification des démarches administratives pour faciliter la création et le développement des entreprises.

Perspectives d’avenir pour les entreprises libanaises

Si certaines entreprises parviennent à s’adapter et à innover, le chemin vers une véritable reprise économique reste long et semé d’embûches. Les stratégies de diversification et d’internationalisation peuvent temporairement amortir les effets de la crise, mais elles ne suffiront pas sans un cadre économique et financier stabilisé.

L’avenir des entreprises libanaises dépendra de leur capacité à s’adapter aux nouvelles réalités du marché et de la volonté des dirigeants politiques à mettre en place des réformes indispensables.

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