Les derniers articles

Articles liés

Les nouvelles sur l’enquête sur les avoirs de Riad Salameh

- Advertisement -

Poursuite des investigations judiciaires

L’affaire Riad Salameh, ancien gouverneur de la Banque du Liban, reste au cœur des préoccupations judiciaires libanaises. Selon Al Akhbar du 4 avril 2025, les enquêtes sur ses avoirs personnels et ceux de ses proches se poursuivent activement, impliquant plusieurs juridictions européennes dans ce dossier complexe.

Le journal rapporte que les autorités judiciaires libanaises ont reçu de nouveaux éléments de la Suisse et de la France. Ces informations concernent des comptes bancaires supposés liés à Salameh, renforçant les soupçons de détournements de fonds publics pendant son mandat à la tête de la banque centrale.

Ces investigations s’appuient sur une collaboration internationale croissante. Al Akhbar précise que les données transmises par les deux pays européens alimentent les efforts pour retracer les flux financiers suspects attribués à l’ancien gouverneur et à son entourage.

Nouveaux mandats d’amener envisagés

D’après Al Joumhouriyat du 4 avril 2025, le juge d’instruction chargé de l’affaire envisage d’émettre de nouveaux mandats d’amener contre des collaborateurs de Riad Salameh. Ces individus sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans les transferts de capitaux vers l’étranger.

Le journal indique que ces collaborateurs auraient facilité les mouvements financiers au bénéfice de Salameh. Cette étape marque une avancée dans l’enquête, visant à élargir le cercle des personnes impliquées dans les présumés détournements.

Cette décision est perçue comme un test crucial pour les autorités libanaises. Al Joumhouriyat souligne que la progression de l’enquête reflète la volonté de combattre la corruption endémique qui affecte les institutions publiques du pays depuis des décennies.

L’émission potentielle de ces mandats d’amener montre une détermination à approfondir les investigations. Elle cible des complices présumés, cherchant à démanteler un réseau qui aurait permis à Salameh de déplacer des fonds hors du Liban.

Collaboration avec la Suisse et la France

Les nouveaux éléments fournis par la Suisse et la France, rapportés par Al Akhbar du 4 avril 2025, concernent des comptes bancaires spécifiques. Ces données renforcent les soupçons de détournements orchestrés par Salameh durant son mandat.

La coopération avec ces juridictions européennes est essentielle dans cette affaire. Les autorités suisses et françaises ont partagé des informations sur des avoirs qui pourraient être liés à l’ancien gouverneur, offrant des pistes concrètes aux juges libanais.

Al Akhbar note que ces comptes sont au centre des investigations actuelles. Ils représenteraient une partie des fonds publics qui auraient été détournés, selon les allégations portées contre Salameh et ses proches.

Cette collaboration internationale illustre une volonté d’aller au-delà des frontières libanaises. Elle permet de retracer les ramifications financières d’une affaire qui dépasse le cadre local pour toucher des places bancaires majeures en Europe.

Dimension politique de l’enquête

Selon Al Sharq du 4 avril 2025, l’affaire Riad Salameh prend une tournure hautement politique au Liban. Les soutiens de l’ancien gouverneur au sein de l’establishment politique tentent de ralentir l’enquête judiciaire en cours.

Le journal rapporte que ces figures influentes craignent des révélations compromettantes. Une progression trop poussée de l’enquête pourrait exposer d’autres responsables politiques impliqués dans les pratiques financières douteuses liées à Salameh.

Cette dimension politique complique les investigations, selon Al Sharq. Les pressions exercées par ces soutiens visent à protéger un réseau d’intérêts qui s’étend au-delà de l’ancien gouverneur, impliquant potentiellement des personnalités de premier plan.

Malgré ces obstacles internes, la justice libanaise est confrontée à une pression internationale croissante. Al Sharq indique que les juridictions européennes, notamment, poussent les autorités à accélérer le processus pour garantir des résultats tangibles dans cette affaire.

Test de la lutte contre la corruption

Al Joumhouriyat du 4 avril 2025 présente l’enquête comme un test de la détermination des autorités libanaises à lutter contre la corruption. L’affaire Salameh est vue comme un indicateur de la capacité du système judiciaire à s’attaquer aux abus institutionnels.

Le journal insiste sur le fait que les nouveaux mandats d’amener envisagés contre les collaborateurs de Salameh sont un signal fort. Cette démarche montre une volonté de ne pas limiter l’enquête au seul ancien gouverneur, mais d’élargir la portée des investigations.

Cette lutte contre la corruption endémique est cruciale dans un pays où les institutions publiques ont été minées par des décennies de mauvaise gestion. Al Joumhouriyat note que l’avancée judiciaire pourrait redonner une certaine crédibilité à la justice libanaise.

Cependant, la réussite de cette entreprise dépendra de la capacité des juges à surmonter les résistances internes. Les soupçons de détournements de fonds publics par Salameh placent cette affaire au cœur du débat sur la réforme du système libanais.

Pression internationale croissante

Al Sharq du 4 avril 2025 met en avant la pression internationale exercée sur la justice libanaise dans l’affaire Salameh. Les juridictions européennes, en particulier la Suisse et la France, jouent un rôle clé en exigeant des progrès rapides.

Cette pression s’explique par les ramifications internationales de l’enquête. Les comptes bancaires identifiés en Europe, supposément liés à Salameh, impliquent des institutions financières étrangères qui demandent des comptes aux autorités libanaises.

Le journal souligne que cette intervention extérieure pousse la justice à agir avec plus de célérité. Les éléments transmis par la Suisse et la France ont accéléré les investigations, obligeant les juges libanais à intensifier leurs efforts.

Cette dynamique internationale contraste avec les tentatives de blocage internes. Al Sharq note que la balance penche en faveur d’une action judiciaire sous l’influence de ces partenaires européens, malgré les réticences de l’establishment politique local.

Soutiens politiques et obstacles

Les soutiens de Riad Salameh au sein de l’establishment politique libanais représentent un obstacle majeur à l’enquête, selon Al Sharq du 4 avril 2025. Ces figures cherchent à freiner les investigations pour éviter des retombées compromettantes.

Le journal rapporte que ces résistances visent à protéger non seulement Salameh, mais aussi d’autres personnalités influentes. Les révélations potentielles pourraient exposer un réseau plus large de corruption au sein des cercles du pouvoir au Liban.

Ces efforts de blocage sont perçus comme une tentative de préserver un statu quo. Al Sharq indique que les soutiens de Salameh craignent que l’enquête ne mette en lumière des pratiques qui impliquent plusieurs acteurs politiques de haut rang.

Malgré ces obstacles, la collaboration avec la Suisse et la France donne un nouvel élan à l’enquête. Les mandats d’amener envisagés contre les collaborateurs de Salameh montrent que la justice tente de contourner ces pressions internes pour avancer dans le dossier.

- Advertisement -
Newsdesk Libnanews
Newsdesk Libnanewshttps://libnanews.com
Libnanews est un site d'informations en français sur le Liban né d'une initiative citoyenne et présent sur la toile depuis 2006. Notre site est un média citoyen basé à l’étranger, et formé uniquement de jeunes bénévoles de divers horizons politiques, œuvrant ensemble pour la promotion d’une information factuelle neutre, refusant tout financement d’un parti quelconque, pour préserver sa crédibilité dans le secteur de l’information.

A lire aussi