Les corps de 5 nouvelles victimes ont été découvertes sur le site du port de Beyrouth, à proximité du lieu-même de l’explosion. Cette découverte a été effectuée par l’Armée Libanaise, la défense civile avec l’appui de la Sécurité Civile Française et de l’équipe russe toutes 2 présentes sur place.

Pour l’heure, les recherches se poursuivent alors que l’espoir de retrouver des personnes survivantes se fait désormais mince.

Pour l’heure, le ministère de la santé indique que 158 personnes sont décédées, plus de 60 personnes toujours portées disparues et plus de 6 000 personnes ont été blessées selon un bilan toujours provisoire dans l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une grande partie de la capitale libanaise.
Le chiffre des personnes décédées n’inclut cependant pas celui des 5 nouvelles victimes.

300 000 personnes seraient également sans logement des suites de cet explosion.

La piste d’une explosion accidentelle de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium à l’intérieur d’un entrepôt du port de Beyrouth, saisis en 2014 à bord d’un navire poubelle, le Rhosus battant pavillon moldave, est pour le moment privilégiée par les autorités libanaises. Cette explosion équivaudrait à celle de 600 tonnes de TNT ou encore à un tremblement de terre de 3.3 sur l’échelle de Richter.
Elle aurait ainsi causé un cratère de 210 mètres de long sur 43 mètres de profondeur, indique le dimanche 9 août une source sécuritaire citant les propos d’experts français présents sur place.