Le Président de la Chambre a reporté au 19 novembre, la session parlementaire à l’origine consacrée à l’adoption de la loi d’amnistie très controversée en raison officiellement d’inquiétudes sécuritaires et accusant les manifestants de vouloir maintenir un vide politique au Liban.

“En raison des circonstances actuelles et de la situation sécuritaire perturbée… et pour cette raison exclusivement, j’ai décidé de reporter la session de demain au mardi 19 novembre, avec le même ordre du jour. (…) La campagne qui a été lancée contre la session législative vise à maintenir le vide politique actuel “

Cette décision intervient alors que nombreux sont ceux ont dénoncé ce projet de loi visant à amnistier, outre les trafiquants de drogue, les crimes financiers et notamment ceux liés à la corruption qui ravage le pays des cèdres et qui ont provoqué un large mouvement de contestation depuis la nuit du 17 au 18 octobre 2019. Ainsi, les protestataires ont appelé à la grève générale ce mardi pour bloquer les routes menant au parlement afin d’empêcher les députés d’assister à la session.

Nabih Berry appelle les personnes représentant le “réel mouvement de protestation” à être inclus dans le gouvernement à former.

Outre cette loi d’amnistie, un projet de loi concernant les pensions accordées aux retraités devait également être présenté demain.

Cette session semble également être compromise par l’absence d’un gouvernement, démissionnaire depuis le 28 octobre dernier après la décision du Premier Ministre sortant Saad Hariri de se démettre de ses fonctions.

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