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Négociations en cours entre Israël et le Liban selon Gideon Saar

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Le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a annoncé jeudi que des négociations sont en cours concernant le différend frontalier avec le Liban et la libération des prisonniers libanais détenus en Israël. Ces discussions ont été évoquées après sa rencontre avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, à Paris.

Saar a précisé que ces pourparlers visent à résoudre des tensions persistantes à la frontière et à traiter la question des détenus libanais. Il a souligné l’importance de ces négociations pour clarifier les différends bilatéraux, malgré les obstacles diplomatiques.

Cette déclaration intervient alors que le Liban refuse toute négociation directe avec Israël et rejette toute normalisation des relations. Cette position libanaise, ancrée dans une hostilité historique, limite les pourparlers à des formats indirects, souvent sous médiation internationale.

Critique de la Turquie et objectifs israéliens

Gideon Saar a accusé la Turquie de jouer un rôle négatif en Syrie et au Liban lors de son entretien avec Jean-Noël Barrot. Il a pointé l’influence turque comme un facteur déstabilisant pour ces deux pays voisins.

Saar a affirmé qu’Israël souhaite « la stabilité du Liban, la poursuite du cessez-le-feu et la libération du Liban de l’occupation iranienne ». Il a présenté ces objectifs comme centraux dans les efforts israéliens pour influencer la situation au Liban.

Il a ajouté que l’ingérence iranienne, via le Hezbollah, compromet la souveraineté libanaise. Ces ambitions israéliennes se heurtent au refus libanais de normaliser les relations avec Israël, compliquant les perspectives de coopération directe.

La présence de 470 000 réfugiés palestiniens au Liban, selon les estimations de l’UNRWA, renforce ce refus. Leur situation, liée au conflit avec Israël, alimente une opposition interne à toute forme de dialogue officiel ou de rapprochement avec l’État hébreu.

Violations israéliennes depuis novembre 2024

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en novembre 2024, Israël a multiplié les violations, lançant des frappes au Liban. Ces attaques ont causé plus de 100 morts côté libanais, selon les bilans implicites des incidents rapportés.

Le ministère de la Santé libanais a signalé que deux personnes ont été blessées jeudi par un drone israélien sur la route de Bint Jbeil. Ces raids s’inscrivent dans une série d’opérations ayant visé le sud du Liban depuis novembre 2024.

Des bombardements ont aussi touché Beyrouth, marquant une escalade dans les violations du cessez-le-feu. Ces frappes ont ciblé des infrastructures liées au Hezbollah, aggravant les pertes humaines et matérielles dans la capitale libanaise.

Ces actions militaires israéliennes, ayant entraîné plus de 100 décès, soulignent la fragilité de la trêve. Elles reflètent une pression continue sur le Liban, où les réfugiés palestiniens, vivant dans des camps comme Chatila, amplifient les tensions internes liées au conflit avec Israël.

Bombardements israéliens récents

Les déclarations de Saar suivent une vague de frappes israéliennes visant la Syrie et le sud du Liban, accompagnée d’une incursion militaire en Syrie. Ces opérations ont intensifié les hostilités régionales.

Un drone israélien a frappé une voiture sur la route de Bint Jbeil jeudi, blessant deux personnes selon le ministère de la Santé libanais. Plus tôt, des avions de combat ont bombardé les environs de Naqoura, touchant une maison préfabriquée au centre de la ville.

Les frappes ont également visé un centre de secours affilié au Hezbollah à Naqoura, endommageant deux ambulances et un véhicule de pompiers, et détruisant un centre de santé temporaire. Ces raids s’ajoutent aux bombardements sur Beyrouth depuis novembre 2024, ayant contribué au bilan de plus de 100 morts.

Ces opérations, malgré le cessez-le-feu, compliquent les négociations en cours. Le refus libanais de négocier directement avec Israël, renforcé par la présence des réfugiés palestiniens au Liban, limite les perspectives d’un règlement rapide face à ces violences.

Rôle diplomatique de Morgan Ortagus

La sous-envoyée spéciale des États-Unis pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, doit arriver prochainement à Beyrouth pour discuter du cessez-le-feu entre le Liban et Israël. Elle a annoncé que les États-Unis souhaitent « réunir le Liban et Israël pour des pourparlers visant à résoudre diplomatiquement plusieurs questions en suspens entre les deux pays ».

Ortagus a listé les enjeux principaux : la libération des prisonniers libanais, les différends sur la Ligne bleue, et les cinq positions où les forces israéliennes restent déployées. Ces points seront centraux dans ses discussions à Beyrouth.

Elle a mis en avant l’engagement américain à soutenir ces efforts, mais le refus libanais de négocier directement avec Israël impose un format indirect. La présence de 470 000 réfugiés palestiniens au Liban, revendiquant leurs droits face à Israël, renforce cette position rigide.

Son arrivée intervient alors que les violations israéliennes, avec plus de 100 morts depuis novembre 2024, fragilisent le cessez-le-feu. Ortagus devra gérer ces tensions dans un contexte où le Liban rejette toute normalisation avec Israël.

Points de friction dans les pourparlers

Les négociations évoquées par Saar et Ortagus portent sur la libération des prisonniers libanais détenus en Israël. Cette question reste un point de blocage majeur entre les deux parties.

Les différends sur la Ligne bleue, frontière établie par l’ONU, constituent un autre obstacle. Ces disputes territoriales persistent, exacerbées par les violations israéliennes et les bombardements ayant tué plus de 100 Libanais depuis novembre 2024.

Les cinq positions où les forces israéliennes sont déployées au sud du Liban compliquent également les discussions. Ces implantations, maintenues malgré le cessez-le-feu, sont contestées par le Liban, qui refuse tout dialogue direct ou normalisation avec Israël.

Ces enjeux sont influencés par la présence des réfugiés palestiniens au Liban, estimés à 470 000. Leur situation, liée au conflit historique avec Israël, renforce l’opposition libanaise à toute coopération ouverte, rendant les négociations dépendantes de médiations extérieures.

Détails des frappes au sud du Liban

Un drone israélien a frappé une voiture sur la route de Bint Jbeil jeudi, blessant deux personnes selon le ministère de la Santé libanais. Cette attaque s’est déroulée dans une zone proche de la frontière.

Des avions de combat israéliens ont bombardé les environs de Naqoura le même jour, visant une maison préfabriquée au centre de la ville. Ces raids font partie des violations du cessez-le-feu ayant causé plus de 100 morts depuis novembre 2024.

Un centre de secours affilié au Hezbollah à Naqoura a été touché, avec deux ambulances et un véhicule de pompiers endommagés. Un centre de santé temporaire a été détruit, s’ajoutant aux frappes sur Beyrouth et au sud du Liban.

Ces bombardements, malgré le refus libanais de négocier directement avec Israël, illustrent la tension persistante. La présence des réfugiés palestiniens au Liban, vivant dans des conditions précaires, amplifie l’hostilité envers ces actions israéliennes.

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Newsdesk Libnanews
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