Les choses se précisent concernant le secteur bancaire, après que le quotidien Al Akhbar ait indiqué que le premier ministre Najib Mikati estime que seules 4 ou 5 banques pourraient survivre à la crise économique.

Selon le quotidien, la répartition des pertes devrait donc se faire entre état, Banque du Liban, banques et déposants, tout en reconnaissant que les déposants ne sont pas responsables de la situation actuelle.

Cette responsabilité reviendrait aux banques qui ont massivement investi les fonds de leurs clients au sien de la Banque du Liban, obtenant ainsi d’importants profits, la Banque du Liban qui a fixé arbitrairement un taux de change et les gouvernements successifs.

Aussi, les principaux responsables de la situation sont à mettre au compte des premiers ministres successifs, estime Najib Mikati, ces derniers n’ayant pas procédé aux réformes nécessaires et avalisé la politique de maintien du taux de change.

Toujours selon le quotidien, le premier ministre jusque que la responsabilité du gouverneur de la Banque du Liban est limitée par la législation actuelle qui ne permet pas de le révoquer “sauf décision judiciaire à son encontre ou démission”. Il faisait ainsi là allusion aux différentes enquêtes internationales qui visent Riad Salamé actuellement, en France, en Suisse ou encore depuis hier au Luxembourg alors que la justice locale estime que le gouverneur de la BdL jouit d’une immunité.

Cependant, pour Najib Mikati, le plan du gouvernement Diab préparé par la banque d’investissement Lazard doit être amené, estimant que ces derniers devaient prendre en compte l’opinion de la BdL et des banques.

Sur le plan du marché des changes, la BdL sera en incapacité d’agir en faveur de la livre libanaise contre le dollar aussi.

Enfin, une augmentation des salaires est privée du secteur privée est prévue avec l’augmentation du salaire minimum à 2 millions contre 600 000 actuellement. Quant au secteur public, une subvention mensuelle sera prévue.

Du côté fiscal, le dollar douanier devrait également augmenter au niveau de la parité de la plateforme électronique de la Banque du Liban intitulée Sayrafa.

Enfin, aucun programme de sauvegarde des populations les plus vulnérable ne sera mis en place en l’absence d’un financement, conclu le locataire du Grand Sérail.

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