Tag: blocage politique
Nabih Berri : « Sans nous, aucun gouvernement ne verra le jour »
Nabih Berri a refusé de se rendre à Baabda hier, envoyant un signal fort : sans l’aval du tandem chiite, aucun gouvernement ne sera validé. Face au refus de Nawaf Salam d’accepter un ministre imposé par Hezbollah-Amal, le président du Parlement mise sur l’usure politique pour obtenir gain de cause. Pendant que les négociations stagnent, la communauté internationale tente une médiation, mais les perspectives de compromis restent faibles.
Le Liban face à une nouvelle vacance gouvernementale : un enlisement inquiétant
Le Liban fait face à une nouvelle impasse gouvernementale après l’échec de Nawaf Salam à annoncer son cabinet hier. Les tensions politiques, notamment sur le cinquième ministre chiite et le ministère de l’Énergie, ont conduit à une paralysie totale. Tandis que Nabih Berri refuse d’approuver le gouvernement, la communauté internationale, notamment la France et le Qatar, s’inquiète d’un blocage prolongé qui mettrait en péril l’aide financière attendue.
Pourquoi Nawaf Salam refuse-t-il d’accéder aux demandes du Hezbollah et d’Amal ?
Le gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam reste bloqué, notamment en raison du refus du Premier ministre désigné de céder aux exigences du Hezbollah et d’Amal concernant la nomination du cinquième ministre chiite. Nabih Berri a boycotté les négociations, aggravant l’impasse. Alors que Joseph Aoun tente de débloquer la situation, la communauté internationale, notamment la France et le Qatar, surveille de près cette crise politique.
Liban : la journée d’hier marquée par des blocages de dernière minute du processus...
L'annonce du gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam, attendue hier, n’a pas eu lieu en raison de blocages politiques de dernière minute. Le tandem Hezbollah-Amal refuse la nomination du cinquième ministre chiite, tandis que les Forces libanaises revendiquent plus de portefeuilles. L’absence de Nabih Berri à Baabda a confirmé l’impasse, malgré l’intervention du président Joseph Aoun. La communauté internationale, notamment la France et le Qatar, s’inquiète de ce nouvel échec dans un Liban en crise.
Les obstacles à la reprise des négociations entre le Liban et le FMI
Les négociations entre le Liban et le FMI sont au point mort, freinées par des divisions internes et des exigences strictes, telles que l’audit des 14 principales banques et la restructuration du secteur bancaire. Alors que la pauvreté explose et que la monnaie nationale s’effondre, ces blocages aggravent une crise sans précédent. La reprise des discussions nécessite un effort collectif des élites politiques et des institutions financières, tout en répondant aux attentes d’un peuple de plus en plus désillusionné.
Toujours aucune perspective pour la présidentielle libanaise
Le Liban endure une vacance présidentielle inédite depuis 774 jours, paralysant ses institutions et exacerbant une crise économique et sociale sans précédent. Cette situation reflète les divisions internes profondes et l’ingérence d’acteurs régionaux et internationaux. Alors que le pays peine à trouver un candidat de consensus, les conséquences se multiplient : dévaluation de la livre libanaise, instabilité sécuritaire et frustration populaire. Les efforts pour une solution passent par un dialogue national et une médiation extérieure accrue.