Le général Mackenzie, commandant de la région centrale (USCENTCOM) auprès de l’Armée Américaine s’est rendu au Liban où il a notamment rencontré le Président de la République, le Général Michel Aoun.

Il était ainsi accompagné par l’ambassadrice des Etats-Unis au Liban, Dorothy Shea, de l’attaché militaire américain auprès de l’ambassade Robert Maine et d’un certain nombre d’officiers américains.

Les 2 hommes ont réaffirmé la nécessité de maintenir la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban.

Selon un communiqué publié par l’ambassade des Etats-Unis au Liban, le général Kenneth Mackenzie a également souligné le partenariat qualifié de solide existant entre les Etats-Unis d’une part et l’Armée Libanaise d’autre part.

Le Général MacKinsey a souligné que la coopération entre les 2 pays se poursuit et que les capacités de l’Armée Libanaise se renforce notamment par une formation continue offerte par les Etats-Unis.

De son côté, le Président Libanais, en présence de l’ancien ministre Salim Jreissati, a salué “la coopération existante entre les armées libanaise et américaine dans les domaines de la formation et de l’armement”, allusion aux donations en matériel des Etats-Unis à l’Armée Libanaise. Il s’agira aussi d’accentuer la coopération entre les 2 pays.

Le chef de l’Etat a souligné que les USA ont fourni un appui logistique à l’Armée Libanaise notamment lors de l’offensive Aube du Jurd contre l’organisation terroriste de Daesh qui occupait une partie du territoire libanais. Par ailleurs, l’Armée Libanaise a réussi à éliminer les membres des cellules dormantes des groupes terroristes”. 

Le Général américain devrait également se rendre auprès de hauts responsables politiques et militaires libanais, y compris des représentants du ministère de la Défense et de l’armée libanaise avant de rendre hommage aux militaires morts au Liban.

Le Général MacKinsey accueilli par une manifestation à l’Aéroport International de Beyrouth

Le général américain avait été précédemment accueilli à l’aéroport international par une manifestation de sympathisants du Hezbollah hostiles à sa présence.

Pour rappel, le dirigeant du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah avait accusé les Etats-Unis de souhaiter affamer les libanais, notamment en instaurant de nouvelles sanctions économiques. Ces sanctions n’auraient aucun impact contre le mouvement chiite, estimait encore Hassan Nasrallah hier soir, indiquant plutôt qu’elles réduiraient l’influence américaine au Liban et affaiblirait les alliés de Washington présents au Pays des Cèdres.