Au cœur de ce chaos aberrant transmutant tout un pays en un marécage fétide, des voix s’élèvent afin de prêcher le changement. Un changement qui relève du domaine des songes peut-être, mais est-il utile de rappeler qu’il existe des personnes engagées, convaincues, et joignant les paroles et les rêves à l’action.
Une action versée dans le militantisme proactif, telle que le démontre le membre indépendant du mouvement « Tol3it Rihetkoun » (Vous puez) Wadih El Asmar, également secrétaire général du Centre Libanais des Droits Humains (CLDH) dont une des actions phares a été le dossier de la torture et des disparus de la guerre.
Ainsi, il y a quelques semaines, Wadih El Asmar avait lancé sur les réseaux sociaux le hashtag #Dans_Mon_Liban à travers lequel il imagine le Liban de ces rêves, le Liban de nos rêves, ou plutôt, comment devrait être le Liban, un pays dénué de corruption. Sans trop en rajouter, place au Liban de nos rêves. Qu’ajouteriez-vous à cette liste?
« Sans nos rêves point de changement, on rêve tous de notre Liban le mien je vais vous le conter sous le hashtag #Dans_Mon_Liban
#Dans_Mon_Liban c’est en prison que les corrompus finissent pas au pouvoir
#Dans_Mon_Liban riches et pauvres ont les mêmes droits et l’état les protègent de la même façon
#Dans_Mon_Liban chacun peut être admis à l’hôpital sans mendier son droit
#Dans_Mon_Liban les élections sont libres et régulières pas selon le plaisir des éluEs
#Dans_Mon_Libanchacun a le droit de réaliser ses rêves
#Dans_Mon_Liban quand on accède à une responsabilité publique ou politique on renonce au secret bancaire
#Dans_Mon_Liban est ouvert aux autres et non recroquevillé sur lui-même… (Wadih El Asmar) ».