Un 6ème round du scrutin présidentiel s’est déroulé ce 17 novembre, un scrutin toujours impacté par le manque de consensus au niveau des différents partis, tant du côté de la coalition FL/Kataëb/PSP en l’absence d’un accord avec les députés dits du changement que du côté Amal/Hezbollah en l’absence d’un accord avec le Courant Patriotique Libre concernant la candidature de Sleiman Franjieh.

Lors de ce 6ème scrutin:

  • Michel Moawad a recueilli 43 voix
  • Issam Khalifé a recueilli 7 voix
  • Sleiman Franjieh a recueilli 7 voix
  • 46 bulletins blancs ont été exprimés
  • Un autre nom a recueilli 1 voix
  • Ziad Baroud a reçu une voix
  • 11 bulletins ont été annulés

Un nouveau scrutin aura lieu jeudi prochain.

Pour rappel, la présidence de la république est vacante depuis le 1er novembre alors que le Liban traverse une situation de crise économique et financière caractérisée par une perte de pouvoir d’achat de 96%. Plus de 80% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté. À cette crise économique s’est rajoutée une crise politique menaçant l’adoption des réformes pourtant nécessaires pour l’obtention de l’aide internationale et le déblocage des fonds du Fonds Monétaire International.

La semaine a également été marquée par la visite en France du président du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil où le dossier de la présidentielle a été évoqué avec Paris. Cette visite, de source médiatique, aurait été le fruit d’une médiation du Qatar.

Côté Forces Libanaises, son dirigeant Samir Geagea rejette tout accord visant à permettre l’élection d’un nouveau président de la république en contrepartie de la nomination d’un nouveau premier ministre dont l’identité serait déjà établie. Il a aussi qualifié la confrontation avec le Hezbollah d’idéologique.

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