La Fédération des Syndicats des Boulangeries et des Fours au Liban a, une nouvelle fois, dénoncé la Banque du Liban pour ne pas avoir financé jusqu’à présent l’achat de blé nécessaires à la fabrication du pain. Elle note aussi que les difficultés à produire le pain s’accumulent avec les pénuries d’électricité et le prix des carburants et notamment du fioul.

Un certain nombre de minoteries auraient déjà cessé leur activité, note le syndicat, réduisant ainsi le volume des quantités livrées aux boulangeries.

Une commission interministérielle a pourtant été constituée par le gouvernement Mikati III, un nouveau comité n’ayant pas abouti à des résultats tangibles concernant les risques actuels, selon les boulangers.

Ils appellent ainsi à ce que soient trouvées des solutions rapides pour péréniser l’approvisionnement de pain et notamment à ce que soient payés les cargaisons des navires censés ramener du blé d’Ukraine “avant que les exportateurs ne le transfèrent vers d’autres pays et le vendent à des prix plus élevés ?”

Ces propos contrastent avec ceux des autorités libanaises qui se montraient rassurants, notant que les stocks actuels suffisent pour un mois à un mois et demi, alors que les prix mondiaux ont fortement augmenté ces derniers jours avec la crise en Ukraine, un pays dont le Liban dépendant à hauteur de 55% pour ses importations. 

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