La centrale électrique de Deir el Ammar au Nord Liban. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.
La centrale électrique de Deir el Ammar au Nord Liban. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.

La Banque du Liban indique que la production d’électricité a chuté de 14. 7 % sur une période entre juin 2019 et juin 2020.

La production totale aurait ainsi atteint 6,066 millions de kilowattheure contre 7,112 millions de kilowattheure pour la période précédente.

La gestion du secteur de l’électricité publique revient régulièrement au-devant de la scène, notamment en raison de près de 2 milliards de dollars de subvention annuelle sans que l’électricité ne puisse être rétabli 24 heures sur 24 depuis la fin de la guerre civile.

Précédemment à la dévaluation de facto de la Livre Libanaise, le coût de production d’un kilowatts était estimé à 17 cents et était revendue à seulement 9 cents, aggravant encore plus les déficits publics.

Aussi, avec la fin du programme de subvention à l’achat de fioul par la Banque du Liban, les pénuries d’électricité pourraient augmenter de manière très importante dans les mois à venir si l’aide financière de la communauté internationale n’est pas rapidement débloquée, en raison des blocages induits par les partis politiques qui ont largement bénéficié des pénuries d’électricité notamment par l’octroi de commissions sur l’achat de fioul ou encore par les générateurs de quartiers.

Le plan de réforme de ce secteur prévoit la mise en place de la Haute autorité de ce secteur mais également la construction de nouvelles centrales censées être plus économiques que les centrales actuelles qui sont obsolètes, l’augmentation des tarifs de l’électricité publique et la réduction des pertes techniques et non-techniques.