Le bloc parlementaire du Courant Patriotique Libre a réitéré son appel au renvoi du gouverneur de la Banque du Liban suite à la détérioration brutale de la parité entre la livre libanaise et le dollar.

Par ailleurs, les parlementaires ont estimé qu’il n’y a plus aucune explication au refus de certains partis à permettre à ce que le gouvernement Mikati III puisse se réunir.

La perturbation a dépassé le plafond des rivalités politiques pour devenir un préjudice direct pour les personnes

Communiqué du Courant Patriotique Libre

Le CPL estime ainsi que chaque parti porte aujourd’hui la responsabilité des blocages actuels, s’interrogeant sur la paralysie actuelle du gouvernement alors que “l’effondrement de la monnaie nationale se poursuit et que le gouvernement est responsable de trouver des solutions financières et économiques aux crises dont souffrent les Libanais”.

Les parlementaires du Liban Fort notent ainsi que le gouvernement doit être convoqué sinon il devrait tomber “constitutionnellement, politiquement et populairement”.

Il est nécessaire que le Parlement tienne une session de responsabilisation pour le gouvernement sur la base des dispositions du système interne, à la lumière de l’échec d’appeler le Conseil des ministres à se réunir et de s’abstenir d’aborder l’aggravation de la crise et de laisser le gouverneur de la Banque du Liban à dominer et à publier des circulaires au hasard sans étudier ni aborder leurs répercussions sur la vie des Libanais.

Communiqué du Courant Patriotique Libre

Le CPL rappelle que l’audit des comptes de la Banque du Liban est nécessaire pour déterminer le devenir des dépôts de la population et mettre en oeuvre les réformes nécessaires au déblocage de l’aide international. Il accuse ainsi le gouverneur de la Banque du Liban de gagner du temps pour parvenir à l’échec de la procédure d’audit juricomptable alors que la levée du secret bancaire devrait intervenir d’ici 17 jours.

Face à ce comportement suspect et avec l’insistance du gouverneur de la Banque du Liban à se rebeller contre la décision du Conseil des ministres, il étudie les mesures légales et judiciaires possibles contre le dirigeant engagé et rebelle, qui a manqué à l’obligation de préserver l’intégrité de la monnaie nationale et ses décisions ont provoqué sa détérioration, affectant ainsi le pouvoir d’achat de la population.


Les parlementaires concluent en appelant le gouvernement à trouver un remplaçant au gouverneur actuel, rappelant que les procédures judiciaires pour blanchiment et détournement de fonds se multiplient contre lui à l’étranger.

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