Le conseil des ministres s’est réuni ce jeudi sous la président du Chef de l’Etat, le Général Michel Aoun, pour discuter de différents dossiers dont celui de l’arrivée à échéance des obligations internationales le 9 mars prochain pour la somme de 1.2 milliards de dollars et alors que le Liban devrait déclarer un état de défaut de paiement.

Aussi, la ministre de la justice a présenté un projet de loi visant à lever le secret bancaire qui a été adoptée par le conseil des ministres, qui avait été mis en place en 1956 du temps du mandat du Président Camille Chamoun. Cette loi avait été à l’origine de l’essor du système bancaire libanais avant de devenir un sujet à controverse en raison de l’opacité quant à l’origine de certaines fortunes notamment d’hommes politiques locaux.

Jusqu’à présent, les banques libanaises n’étaient dans l’obligation de livrer des informations sur leurs clients à des tiers dont à l’Etat, sauf dans certains dossiers.

Ce dernier pouvait en effet être levé que sous certaines conditions, à la demande d’organismes étrangers ou via des agences sécuritaires et financières locales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou encore du blanchiment d’argent.

Ce projet de loi doit cependant encore être approuvé par le Parlement pour devenir fonctionnel.

A l’ordre du jour également, les mesures sanitaires prises dans le cadre de l’épidémie du COVID-19.

1 COMMENTAIRE

  1. C’est Pierre Gemayel qui mena campagne dans les années 50 pour l’adoption du fameux secret bancaire à l’abri duquel ont été commis tant de méfaits.
    Faut-il, à cet égard, rappeler un mot du président Émile Eddé?
    «Pierre Gemayel ! Souvenez-vous de ce nom. Un jour ce sera le fossoyeur du Liban.»
    Quelle prophétie !

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