La centrale électrique de Zouk Mosbeh, des Tankers et Beyrouth. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com
La centrale électrique de Zouk Mosbeh, des Tankers et Beyrouth. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com

Le ministère des finances aurait demandé à l’Electricité du Liban d’établir un plan de remboursement de près de 25 milliards de dollars d’avance perçus entre 1997 et 2020.

Pour rappel, les avances perçues par l’EDL constituent le 3ème poste de dépenses publiques annuellement, comptant pour presque 3% du PIB annuellement. Elles ont été notamment induites par la décision de l’état dès 1997, d’imposer un prix de production d’électricité sur base d’un baril de pétrole aux environs des 15 USD, induisant un large différentiel entre coût de production et prix à la vente du kilowattheure et par conséquent, un important déficit annuel pouvant atteindre jusqu’à 2 milliards de dollars annuellement.

La situation financière de l’EDL s’est encore aggravée avec l’obsolescence de ses centrales électriques augmentant encore les coûts et l’incapacité financière pour elle d’en construire de nouvelles.

En 2019, le gouvernement Hariri III avait pourtant adopté un plan de restructuration de l’électricité publique consistant à augmenter la capacité de production de l’Electricité du Liban qui se monte actuellement à 1900 mégawatt à plus de 3 500 mégawatts dans un premier temps, soit la demande maximale actuelle. L’un des principaux objectif de ce plan – outre le fait d’augmenter la capacité de production – est de diminuer le déficit public causé par l’Electricité du Liban.

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