Le logo du quotidien Al Akhbar
Le logo du quotidien Al Akhbar

Le quotidien Al Akhbar indique que le trésor américain rechercherait la coopération de l’Association des Banques du Liban et qu’une réunion aurait ainsi eu lieu entre le responsable de la lutte contre le terrorisme et le renseignement financier Brian Nelson et ses membres hier.

Ainsi, si la Banque du Liban coopère déjà avec les Etats-Unis, ce dernier aurait également indiqué attendre des membres de l’ABL une coopération accrue en raison de l’échec des établissements bancaires à “dentifier les personnalités libanaises politiquement impliquées et identifier les sources de leur argent et leurs sources de richesse”.

Il aurait ainsi appeler les banques libanaises à fournir plus d’informations détaillées concernant ces personnes rappelant que des sanctions économiques des Etats-Unis visent déjà certains responsables politiques dont Gébran Bassil, Ali Hassan Khalil, Youssef Fenianos, Jihad el Arab, Danny Khoury ainsi que le Hezbollah. Brian Nelson dénonce ainsi qu’un certain nombre de ces personnalités aient toujours accès au système bancaire local.

Selon le compte-rendu de cette réunion, ces personnaltiés ou institutions visées par les sanctions économiques ne représenteraient pas un problème, puisqu’elles indiquent ne pas posséder de comptes avec eux, ce que démentent les Etats-Unis.

Le système financier libanais est criblé de corruption. En particulier, je suis profondément préoccupé par le manque apparent de diligence raisonnable que les banques appliquent pour identifier les Libanais et les personnes exposées politiquement et d’identifier les sources de leur argent et de leur richesse.

Brian Nelson

Brian Nelson aurait ainsi dénoncé que les banques libanaises fournissent de moins en moins de rapports concernant des transactions suspectes à la commission d’enquête spéciale de la BdL. Un certain nombre d’entre elles auraient pourtant identifié des comptes de personnalités visées par des sanctions, indique Brian Nelson qui estime cependant que la lutte contre la corruption ne peut être du seul fait des sanctions prises par Washington mais que ce changement auquel doivent participer les banques locales et les institutions doit venir de l’intérieur.

Pour leur part, les banques libanaises demanderaient en retour un financement en devises étrangères afin de réanimer leurs établissements “zombie”, note le quotidien.

Un commentaire?