Le président du Parti Kataëb s’en est vivement pris au Hezbollah qu’il accuse d’avoir infiltré les services de sécurité locaux avec l’aide « d’une autorité « complicité ». Par conséquent, selon lui, la population libanaise est otage du mouvement chiite.
« Certains responsables des forces de sécurité ont des liens avec le régime du Hezbollah et tous ses partisans », estime-t-il sur les ondes de la chaine Al Arabiya ce mardi.
Les autorités libanaises sont accusées par le désormais ancien député, puisque démissionnaire, de faciliter les opération de trafic via les frontières.
Abordant la décision saoudienne d’interdire les fruits et légumes libanais sur son marché suite à la découverte d’une importante quantité de drogue cachée dans une cargaison de marchandise en provenance officiellement du Pays des Cèdres.
L’exportation de produits illégaux, estime Sami Gemayel, se ferait via les passages frontaliers légaux entre le Liban et la Syrie, avec la complicité de certains fonctionnaires.
Cependant, des responsables locaux indiquent que la drogue pourrait ne pas avoir transité au Liban, les grenades n’étant pas encore récoltées au Pays des Cèdres.