À l’issue d’une réunion qui s’est tenue au Palais Présidentiel de Baabda, le Haut Conseil de la Défense a recommandé au Conseil des Ministres, une prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 2 août prochain.

Pour rappel, l’état de mobilisation face au coronavirus a été adopté dès mars au Liban.

Cette information intervient alors que le 1er juillet, devrait être réactivé l’aéroport international de Beyrouth, à hauteur de 10% de ses capacités, soit avec moins de 2000 passagers par jour.

 À l’issue de la réunion, le secrétaire général du Conseil suprême de la défense, le général de division Mahmoud Al-Asmar a lu une déclaration.

Le Premier Ministre Hassan Diab aurait indiqué s’attendre à une nouvelle vague de l’épidémie dès octobre, soulignant la nécessité de prolonger l’état de déclaration de mobilisation face à la maladie.

Par ailleurs, le Conseil suprême de la défense a également appelé les organes judiciaires et sécuritaires à poursuivre les contrevenants et notamment ceux qui profitent de conditions financières difficiles liées à la crise économique pour réaliser des profits illégaux. Ces sanctions devraient également concerner les personnes troublant la sécurité et la sûreté publiques.

Parmi les mesures qui ont été recommandées:

  1. La reconduction de l’état de la mobilisation publique déclarée annoncée par le décret n ° 6443/2020 à compter de la date 7/26/2020 jusqu’au 2/8/2020 inclus 
  2. L’activation et la mise en œuvre des mesures et procédures imposées par les décrets et décisions pertinents émis par le Ministre de l’intérieur et des municipalités, pendant la période de mobilisation générale susmentionnée.
  3. Le maintien des activités économiques qui ont été autorisées à restaurer progressivement les travaux dans son champ d’application et selon les délais visés à l’article 2 du décret n ° 6296/2020 et dans certaines conditions sur la base des critères suivants: intensité de mélange, nombre de mélange, possibilité d’ajustement, niveau de priorité et risques potentiels. 
  4. L’exigence faite aux forces militaires et de sécurité qu’elles appliquent la loi de manière stricte, et de réprimer les violations, de manière à éviter également à la propagation du virus, et à coordonner et coopérer avec la société civile et les autorités locales pour y parvenir. 
  5. De demander au médias leur coopération avec les services militaires, de sécurité et de santé et les autorités locales pour poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention positives.