L’Agence Nationale de l’Information indique que l’entrée de l’Hôtel le Gray a été incendié. Pour l’heure le directeur général de l’hôtel George Ajeel a demandé aux forces de sécurité d’intervenir pour protéger les employés présents sur place.

La dépêche indique que l’incendie a été provoqué par de jeunes gens au niveau du hall principal de l’établissement. Par ailleurs, toujours selon la dépêche, des manifestants auraient investi les étages supérieurs de l’hôtel pour jeter des pierres sur les forces de sécurité.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont également rassemblées dans les rues du centre-ville de Beyrouth.

Cette information intervient alors que d’importants affrontements entre forces en charge de la protection du parlement et manifestants ont lieu au centre-ville de Beyrouth. Les manifestants ont lancé un appel au rassemblement ce samedi 8 août à 17 heures, en réaction à l’explosion qui a dévasté une partie majeure de la capitale libanaise, le 4 août 2020 et tentent de rejoindre le parlement. Ils accusent les autorités en place d’être à l’origine de cette explosion, en raison de la présence depuis de nombreuses années des substances à l’origine de celle-ci dans le port de Beyrouth.

Pour l’heure, le ministère de la santé indique que 158 personnes sont décédées, plus de 60 personnes sont toujours portées disparues et plus de 6 000 personnes ont été blessées selon un bilan toujours provisoire dans l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une grande partie de la capitale libanaise.
La piste d’une explosion accidentelle de 2750 tonnes de nitrates d’ammonium saisis en 2014 à bord d’un navire poubelle, le Rhosus battant pavillon moldave, est pour le moment privilégiée par les autorités libanaises. Cette explosion équivaudrait à celle de 600 tonnes de TNT ou encore à un tremblement de terre de 3.3 sur l’échelle de Richter.