Le Président de la République, le Général Michel Aoun, s’est adressé à l’Armée Libanaise et aux responsables sécuritaires à restaurer le calme dans le centre-ville de Beyrouth actuellement en proie à de vives altercations entre garde républicaine en charge de la protection du Parlement et manifestants.

Le Président agent a demandé aux ministres de la défense, de l’intérieur et aux dirigeants des services sécuritaires concernés à préserver la sécurité des manifestants pacifiques, à empêcher les émeutes, à assurer la sécurité des biens publics et privés et à assurer la sécurité

Cette information intervient alors que plusieurs marches convergeaient ce samedi au centre ville de la capitale où se trouve le Parlement, pour dénoncer la classe politique confrontée à un vaste mouvement de contestation depuis la nuit du 17 au 18 octobre 2019. Les manifestants accusent les hommes politiques libanais – dont Nabih Berri, le Président du Parlement particulièrement visé depuis le début des évènements – de corruption et d’avoir mené le pays des cèdres à la quasi-banqueroute financière, alors que la crise économique fait rage.

Des membres des forces de protection du parlement ont été vues charger lourdement les manifestants, mettre le feu à des tentes, situées en face de l’église maronite de St Georges et même à menacer les journalistes présents sur place.

Face à la violence, les églises de la région sonnent les cloches alors que les Muezzins des mosquées appellent à la Paix sur place.

Une journaliste de la Al Jadeed a ainsi été victime de jets de pierre quand elle a refusé d’évacuer les lieux et une équipe de la LBCI a également été caillassée.

Des témoins indiquent que les unités de défense civile présents sur les lieux pour éteindre l’incendie qui menaçait de s’étendre à un centre commercial tout proche ont également été victimes de tirs de gaz lacrymogènes par les forces du parlement.

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