Des membres blessés des Forces de Sécurité Intérieure en charge de la protection du Parlement auraient été pris à parti par des manifestants à l’intérieur même des hôpitaux, accuse un communiqué de l’institution.

Ces incidents auraient notamment eu lieu à l’AUH et à l’hôpital Wardeh.

“Les blessés des forces de sécurité intérieure ont été victimes d’une agression à l’hôpital Wardeh et à l’hôpital de l’université américaine par des voyous.”
Communiqué des FSI

Pour rappel, selon un bilan provisoire de la Croix Rouge Libanaise, 75 personnes auraient été blessées dont 30 conduites dans les hôpitaux et 45 soignées sur place. On ignore pour l’heure le bilan parmi les forces de sécurité intérieure.

Egalement des témoins accusent les forces en charge du Parlement d’avoir tiré des gaz lacrymogènes contre des unités de la Défense Civile intervenant contre les incendies des tentes des manifestants qu’ils ont déclenchés.

Les forces de sécurité intérieure ont été largement critiquées depuis plusieurs mois, notamment par Human Rights Watch, pour un usage disproportionné de la force face aux manifestants.

Par ailleurs, l’Armée Libanaise pourrait prochainement intervenir à la demande du Président de la République, le Général Aoun, suite à ces incidents.

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