À l’origine des nouvelles sanctions économiques visant des personnalités membres ou alliées politique au Hezbollah, ou encore la Jamal Trust Bank, un établissement bancaire ayant été obligé de s’auto-liquider, le sous-secrétaire d’état américain au Trésor, en charge de la lutte contre le terrorisme, Marshall Billingslea, est arrivé ce lundi au Liban, annonce l’ambassade des Etats-Unis au Liban. Sa visite devrait durer 2 jours.

Selon les autorités américaines, le responsable américain devrait souligner le partenariat fort entre le Liban et les Etats-Unis et sa confiance envers le système financier libanais.

Il devrait s’entretenir avec plusieurs ministres et responsables financiers libanais et les encourager à prendre des mesures nécessaires “afin de maintenir à distance le Hezbollah et les autres acteurs qui tentent de destabiliser le Liban et ses institutions”, indique ce même communiqué.

Dès ce lundi, sont organisés des réunions avec le Gouverneur de la Banque Centrale, Riad Salamé, les responsables de l’Association des Banques Libanaises, pour évoquer avec eux les mesures prises contre la Jamal Trust Bank.

Marshall Billingslea devrait donc évoquer les conséquences des sanctions américaines ayant visé plus particulièrement la Jamal Trust Bank qui a choisi depuis, de s’auto-liquider et s’assurer que l’établissement a été mis à l’écart de toute transaction financière locale.

Plus spécifiquement, de source médiatique on indique que le responsable américain devrait réitérer la menace de sanctionner toute banque ayant un lien avec toute institution ou individu présent sur la liste des personnes présentes sur la liste américaine.

Selon certaines rumeurs, 3 autres banques libanaises seraient dans le collimateur des Etats-Unis, avait indiqué le 16 septembre 2019, le quotidien Al Joumhouria.

le sous secrétaire d’état au trésor en charge de la lutte contre le terrorisme, Marshall Billingslea, avait alors indiqué que ces sanctions incluront, « toute faction, sans considération politique, partisane ou d’appartenance religieuse », alliée au Mouvement Chiite.

Des banques libanaises déjà sanctionnées par les Etats-Unis Il ne s’agirait pas de la première fois que les USA menacent le système bancaire libanais, un rouage essentiel au refinancement de l’état. En août dernier, ils ont ainsi sanctionné la Banque Jamal Trust Bank, accusée de conduire « de manière effrontée » les opérations financières du Hezbollah, ainsi que ses 3 filiales, la Trust Insurance S.A.L., la Trust Insurance Services S.A.L., et aussi la Trust Life Insurance Company S.A.L.

Plus de prévisions

Des sanctions économiques et financières contre le Hezbollah, les unes après les autres

En avril 2019, les autorités américaines ont pourtant souhaité rassurer les membres d’une commission parlementaire libanaise en déplacement à Washington, indiquant que les nouvelles sanctions ne viseront pas les établissements bancaires.

Au moins de juillet 2019, les autorités américaines avaient sanctionné, une première, 2 députés du Hezbollah, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammed Raad et son collègue Mohammed Sherry.

Le Président de la Chambre, Nabih Berry, avait estimé que la présence de 3 membres du Parlement appartenant au Hezbollah sur la liste des personnes sanctionnées par l’Administration Américaine est une attaque contre la représentation nationale et contre le Liban.

Pour l’heure également, le Hezbollah s’est voulu rassurant quant à l’impact des sanctions américaines sur son organisation. Le secrétaire général du mouvement chiite a indiqué que ces dernières n’ont aucun impact sur ses finances.

Pour rappel

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