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Revue de presse du 2/07/25: négociations autour de la « feuille américaine » et tensions régionales

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Intensification des négociations entre les présidents libanais

Selon Al Joumhouriyat dans son édition du 2 juillet 2025, les trois présidents Joseph Aoun, Nabih Berri et Nawaf Salam poursuivent des discussions intensives autour de la réponse officielle libanaise à la feuille américaine. Ce document de six pages, transmis par Tom Barak, contient deux options principales pour sa mise en œuvre : une déclaration conjointe signée par les présidents ou un vote du Parlement libanais.

Le journal précise que la commission conjointe, réunissant des représentants des trois présidences, travaille sur un projet de texte depuis le 1er juillet 2025. Les débats portent notamment sur la terminologie à employer au sujet du désarmement du Hezbollah et sur les garanties internationales exigées par Beyrouth.

La position du Hezbollah face aux exigences américaines

Al Akhbar rapporte le 2 juillet 2025 que le Hezbollah refuse actuellement tout engagement explicite concernant un calendrier de désarmement. Les discussions internes se poursuivent au sein de l’appareil décisionnel du parti, dirigé par Naim Kassem.

Selon Ad Diyar du même jour, le Hezbollah conditionne tout geste à un engagement formel d’Israël pour un retrait total des territoires litigieux, notamment les fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfarshouba. Le journal précise que le Hezbollah exige aussi la cessation définitive des violations israéliennes du territoire libanais.

La même source mentionne que le parti réclame des garanties américaines pour toute mise en œuvre des points de la feuille américaine, notamment en ce qui concerne la sécurité des zones frontalières.

Rôle de Nabih Berri dans la médiation interne

D’après Al Joumhouriyat, Nabih Berri mène des discussions continues avec les représentants du Hezbollah. Son objectif est de recueillir un accord de principe sur les grandes lignes de la réponse libanaise. Le journal souligne que Berri agit en concertation avec le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam, mais en gardant un canal spécifique de négociation avec Naim Kassem.

Toujours selon la même source, Berri cherche à obtenir de petites concessions symboliques de la part des autorités américaines afin de faciliter l’adhésion du Hezbollah à un texte de compromis.

Implication du président Joseph Aoun dans les discussions sécuritaires

Nahar rapporte dans son édition du 2 juillet 2025 que Joseph Aoun consacre plusieurs réunions avec les hauts responsables militaires et sécuritaires du pays à évaluer les scénarios possibles. Le journal précise que la présidence cherche à garantir la stabilité interne quelle que soit l’évolution des négociations.

Une source présidentielle citée par Nahar indique que Joseph Aoun défend une approche progressive avec des étapes de mise en œuvre clairement définies et conditionnées par des garanties internationales précises.

Pressions américaines et calendrier imposé

Selon Al Sharq Al Awsat du 2 juillet 2025, Washington attend une réponse libanaise avant le 10 juillet 2025. Tom Barak aurait insisté lors de ses différentes rencontres à Beyrouth sur le fait que toute réponse jugée insuffisante pourrait entraîner un durcissement des sanctions économiques contre le Liban.

Le journal précise que l’envoyé américain a mené des entretiens avec les trois présidents ainsi qu’avec plusieurs représentants de l’opposition parlementaire, cherchant à sonder les différentes lignes rouges des acteurs politiques libanais.

Toujours selon Al Sharq Al Awsat, l’administration Trump souhaite finaliser le dossier libanais avant la fin de l’année, dans le cadre de sa nouvelle stratégie régionale pour le Moyen-Orient.

Les conditions posées par le gouvernement libanais

Al Liwa’ rapporte que le gouvernement libanais exige des garanties internationales précises avant de donner une réponse favorable à la feuille américaine. Parmi les conditions figurent la supervision du processus par l’ONU, un calendrier de mise en œuvre défini et la levée immédiate de certaines sanctions financières.

Le journal mentionne également que Beyrouth souhaite obtenir un engagement écrit de la part des États-Unis concernant la sécurisation des fonds internationaux destinés à la reconstruction du Liban.

Toujours selon Al Liwa’, le Liban demande également que toute solution intègre une reconnaissance internationale de sa souveraineté sur les zones litigieuses du sud du pays.

Risques régionaux et avertissements sécuritaires

Al Bina’ met en avant dans son édition du 2 juillet 2025 les risques d’une déstabilisation sécuritaire en cas d’échec des négociations. Le journal souligne les inquiétudes exprimées par plusieurs diplomates européens, qui craignent une escalade militaire au sud du Liban si aucune solution politique n’est trouvée.

Selon la même source, des discussions préliminaires ont été entamées entre les autorités libanaises et la Finul afin d’étudier les modalités d’une éventuelle extension du mandat de la mission onusienne.

Al Bina’ rapporte également que la possibilité d’incidents sécuritaires dans les prochains jours n’est pas exclue, notamment le long de la ligne bleue.

Les revendications liées à la souveraineté territoriale

D’après Nahar, une partie importante des discussions tourne autour des cinq points frontaliers litigieux entre le Liban et Israël, dont Kfarshouba et les fermes de Chebaa.

Le journal précise que la délégation libanaise souhaite obtenir des garanties formelles sur le retrait israélien de ces territoires. Un haut responsable libanais, cité par Nahar, affirme que toute avancée sur les aspects sécuritaires reste conditionnée à des progrès sur le dossier des frontières.

Toujours selon Nahar, la position officielle libanaise intègre également la demande d’un arrêt immédiat des survols israéliens et des violations de l’espace aérien libanais.

Prochaines étapes des tractations

Al Akhbar signale que de nouvelles réunions sont prévues entre les présidences libanaises dans les jours qui viennent. Le journal indique que la commission conjointe doit finaliser la première mouture de la réponse officielle dans un délai de 72 heures.

Al Sharq souligne que Tom Barak pourrait prolonger sa visite à Beyrouth si aucun compromis n’est trouvé rapidement.

Selon Ad Diyar, plusieurs diplomates européens suivent de près les évolutions en cours et ont proposé leurs bons offices pour faciliter le dialogue entre Beyrouth et Washington.

Politique locale : blocages institutionnels et débats parlementaires sur fond de tensions économiques

La feuille américaine au cœur des divisions internes

Dans son édition du 2 juillet 2025, Al Joumhouriyat rapporte que la priorité institutionnelle demeure la réponse à la feuille américaine. La commission conjointe réunissant des représentants de Joseph Aoun, Nabih Berri et Nawaf Salam poursuit ses travaux dans la plus grande discrétion. Al Joumhouriyat précise que les débats restent achoppés sur plusieurs points sensibles, notamment le désarmement du Hezbollah et la démarcation des frontières avec Israël et la Syrie.

Al Akhbar souligne que les réunions des trois présidents se succèdent sans parvenir à une position commune définitive. Selon des sources proches de Baabda citées par Al Akhbar, Joseph Aoun insiste sur la nécessité de préserver la stabilité intérieure tout en respectant les engagements internationaux, tandis que Nabih Berri met en avant la priorité d’un consensus national avant toute décision formelle.

Le quotidien Nahar note que Nawaf Salam, en sa qualité de Premier ministre, a convoqué plusieurs réunions avec les ministres concernés et les principaux chefs de blocs parlementaires afin de clarifier les attentes et les lignes rouges de chaque camp. La même source précise que Salam maintient une ligne de fermeté sur la nécessité d’une réponse officielle dans les délais impartis par Washington.

Reprise des tensions autour de la réforme électorale

Selon Nahar, un autre point de crispation majeur concerne la réforme électorale. Plusieurs blocs parlementaires réclament une modification du mode de scrutin avant toute organisation d’élections anticipées. Les partis de l’opposition, notamment les Forces libanaises et les Kataeb, dénoncent des tentatives de manipulation du processus électoral à des fins partisanes.

Toujours d’après Nahar, Nawaf Salam a affirmé à plusieurs reprises lors de ses déclarations publiques que son gouvernement s’opposait à tout report des élections. Le Premier ministre a souligné que le respect des échéances démocratiques constituait une exigence essentielle pour restaurer la crédibilité des institutions publiques.

La question du Capital Control relancée au Parlement

Ad Diyar rapporte que le Parlement libanais a rouvert le débat sur le projet de loi sur le Capital Control. Cette proposition, en suspens depuis plusieurs années, vise à réguler les transferts de fonds à l’étranger et à limiter les retraits bancaires dans le cadre de la crise financière persistante.

Selon Ad Diyar, les débats parlementaires du 1er juillet 2025 ont été marqués par des divergences profondes entre les blocs politiques. Certains députés, notamment ceux du Courant patriotique libre, ont insisté sur l’urgence d’adopter la loi pour stopper l’hémorragie monétaire, tandis que des élus des Forces libanaises et des Kataeb ont demandé des amendements garantissant les droits des déposants.

Nahar souligne que la séance parlementaire s’est tenue dans une atmosphère tendue, avec plusieurs interruptions dues à des désaccords de procédure. Le journal rapporte également l’absence remarquée de nombreux députés de l’opposition, ce qui a failli compromettre le quorum nécessaire au déroulement des travaux.

Les priorités de Nabih Berri face aux blocages

Al Joumhouriyat indique que Nabih Berri, en sa qualité de président de la Chambre, a appelé l’ensemble des députés à faire preuve de responsabilité nationale. Dans son intervention du 1er juillet 2025, il a rappelé l’importance d’éviter le vide institutionnel et d’accélérer le traitement des projets de loi urgents, dont celui du Capital Control et celui relatif à l’indépendance de la justice.

Berri a aussi évoqué la nécessité de maintenir un dialogue ouvert avec les représentants des banques afin d’assurer une application équilibrée de toute nouvelle législation financière. Al Joumhouriyat précise que plusieurs rencontres informelles ont eu lieu entre Berri et les responsables de l’Association des Banques du Liban ces derniers jours.

Réactions des partis politiques face à la crise économique

Selon Al Akhbar, le Hezbollah a mis en garde contre toute mesure législative susceptible d’aggraver la crise sociale. Le parti, par la voix de plusieurs de ses députés, a exigé que le projet de Capital Control soit accompagné d’un plan global de relance économique et de soutien aux familles les plus vulnérables.

Les Forces libanaises, de leur côté, ont dénoncé dans les colonnes d’Ad Diyar une « tentative de passage en force » de la part du gouvernement. Leur chef de bloc parlementaire a déclaré que toute loi touchant aux droits fondamentaux des déposants nécessitait un consensus national préalable.

Toujours selon Ad Diyar, les Kataeb ont quant à eux proposé la création d’un comité d’experts indépendant chargé de revoir l’ensemble de la politique monétaire du pays avant toute adoption définitive du texte.

Les concertations politiques autour de la réforme judiciaire

Nahar consacre un long article aux discussions relatives au projet de réforme de la justice. Selon le journal, plusieurs députés ont déposé de nouveaux amendements visant à renforcer l’indépendance du Conseil supérieur de la magistrature.

La même source indique que des divergences existent entre les blocs parlementaires sur la méthode de nomination des juges et sur le rôle du ministère de la Justice dans le processus disciplinaire. Le projet reste pour l’instant en examen en commission parlementaire.

Mobilisation des mouvements de la société civile

Selon Al Bina’, plusieurs organisations de la société civile ont annoncé des mobilisations pour la semaine du 7 juillet 2025 afin de protester contre le retard pris sur les réformes institutionnelles. Les associations réclament notamment l’adoption rapide des lois sur la lutte contre la corruption, la transparence financière et l’indépendance judiciaire.

Le journal rapporte que plusieurs manifestations sont prévues devant le Parlement et le siège du gouvernement à partir du 8 juillet 2025.

L’agenda politique des prochains jours

Al Liwa’ annonce que Nabih Berri a convoqué une nouvelle séance parlementaire pour le 5 juillet 2025 afin de poursuivre l’examen des projets de lois économiques et sociaux en suspens.

Le journal précise que le gouvernement de Nawaf Salam prévoit de publier dans les prochains jours un document synthétique recensant les principales réformes engagées depuis janvier 2025, en réponse aux critiques de lenteur formulées par plusieurs partenaires internationaux.

Selon Al Liwa’, les prochaines étapes incluent également des rencontres entre Nawaf Salam et les ambassadeurs du Groupe international de soutien au Liban afin de présenter les avancées réalisées sur les différents chantiers de réformes.

Citation et discours des personnalités politiques : réactions des dirigeants libanais à la feuille américaine et aux enjeux parlementaires

Joseph Aoun : un positionnement prudent et institutionnel

Dans son édition du 2 juillet 2025, Ad Diyar indique que le président de la République, Joseph Aoun, a reçu les lettres de créance de six nouveaux ambassadeurs accrédités au Liban. Lors de cette cérémonie, Joseph Aoun a rappelé « l’attachement du Liban à ses engagements internationaux et au respect de la souveraineté nationale », selon les termes rapportés par Ad Diyar.

Al Joumhouriyat précise que Joseph Aoun a enchaîné plusieurs consultations politiques dans la journée du 1er juillet 2025, notamment avec les conseillers juridiques de la présidence et des représentants des services de sécurité. Selon le journal, Joseph Aoun a réaffirmé lors de ces échanges la nécessité de maintenir « l’unité nationale face aux défis régionaux et internationaux », mettant en garde contre « toute décision précipitée qui pourrait aggraver les tensions internes ».

Une source présidentielle citée par Al Akhbar indique que Joseph Aoun reste convaincu que la réponse libanaise à la feuille américaine doit refléter un « large consensus national », soulignant que « la stabilité du Liban prime sur toute autre considération ».

Nabih Berri : appels au consensus et à la responsabilité nationale

Nabih Berri, président de la Chambre des députés, s’est exprimé à plusieurs reprises au cours des débats parlementaires des 1er et 2 juillet 2025. Selon Nahar, il a déclaré : « Il est de notre responsabilité collective de préserver l’unité du pays et de répondre de manière coordonnée aux défis actuels », lors de son intervention à l’ouverture de la séance législative.

Toujours selon Nahar, Nabih Berri a souligné, au sujet de la feuille américaine : « Nous sommes engagés dans un processus de dialogue constructif entre les présidences et les blocs politiques pour parvenir à une position libanaise unifiée ». Il a ajouté que « tout compromis doit être accepté par toutes les parties concernées pour éviter toute escalade politique ou sociale ».

Al Joumhouriyat rapporte par ailleurs que Berri a tenu à rappeler l’importance du rôle du Parlement dans toute décision engageant la souveraineté nationale, déclarant que « le Parlement reste le garant des équilibres internes et des choix stratégiques du Liban ».

Nawaf Salam : fermeté sur les échéances institutionnelles

Selon Nahar, le Premier ministre Nawaf Salam a multiplié les déclarations publiques durant la journée du 1er juillet 2025. Lors d’une conférence de presse tenue à la Sérail, il a affirmé : « Le gouvernement reste déterminé à respecter tous ses engagements internationaux, tout en protégeant les droits et les intérêts des Libanais ».

Toujours selon Nahar, interrogé sur la question du calendrier électoral, Nawaf Salam a insisté : « Les élections se tiendront à leur date prévue, conformément aux lois en vigueur. Il n’y aura ni report, ni modification unilatérale du calendrier ».

Sur le dossier de la feuille américaine, Al Akhbar rapporte que Nawaf Salam a réitéré sa volonté d’obtenir un consensus tripartite avant toute communication officielle aux autorités américaines. Il a déclaré lors d’une réunion avec les ministres concernés : « Nous devons fournir une réponse qui protège les intérêts fondamentaux du Liban tout en ouvrant la voie à une désescalade régionale ».

Naim Kassem : rejet des pressions internationales

Al Akhbar précise que Naim Kassem, secrétaire général du Hezbollah, a donné une déclaration au terme d’une réunion interne du parti le 1er juillet 2025. Il a affirmé : « Nous refusons toute tentative de chantage politique. La résistance n’est pas un sujet de marchandage ».

Ad Diyar cite également un extrait du communiqué officiel du Hezbollah, diffusé le 2 juillet 2025, où le parti souligne : « La dignité nationale et la souveraineté ne sont pas négociables, quelles que soient les pressions internationales ou les propositions diplomatiques ».

Nahar rapporte que, dans les mêmes déclarations, Naim Kassem a ajouté : « Nous sommes ouverts au dialogue mais sur la base du respect mutuel et sans aucune condition préalable imposée par l’étranger ».

Déclarations des leaders parlementaires

Toujours selon Nahar, Georges Adwan, représentant des Forces libanaises, a déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue de la session parlementaire : « Nous n’accepterons aucune loi qui porte atteinte aux droits des déposants libanais. Le Capital Control ne peut être adopté sans mécanismes de compensation équitables ».

De son côté, Sami Gemayel, président des Kataeb, a tenu à rappeler, dans une déclaration relayée par Ad Diyar : « Le respect de la démocratie parlementaire exige que toute réforme électorale fasse l’objet d’un large débat et non d’une décision unilatérale du gouvernement ».

Selon Al Bina’, Hassan Fadlallah, député du Hezbollah, a déclaré à l’issue d’une réunion de la commission parlementaire des finances : « Toute législation économique doit être examinée à la lumière des besoins sociaux et des priorités nationales ».

Recommandations de la société civile relayées par les médias

Al Liwa’ rapporte que plusieurs organisations de la société civile ont publié le 2 juillet 2025 un communiqué commun. Les signataires appellent le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam à « garantir la transparence des négociations en cours et à préserver les droits fondamentaux des citoyens ».

Le même journal précise que ces organisations ont demandé un accès public aux documents relatifs à la feuille américaine, afin de permettre aux citoyens libanais de suivre les développements en toute clarté.

Diplomatie : pressions internationales et positionnements régionaux autour du Liban

Renforcement de la pression diplomatique américaine

Selon Al Joumhouriyat dans son édition du 2 juillet 2025, la diplomatie américaine continue de maintenir la pression sur les autorités libanaises pour obtenir une réponse rapide et engageante concernant la feuille américaine. Le journal précise que Tom Barak, émissaire spécial de Washington, a intensifié ses consultations à Beyrouth avec les trois présidents libanais ainsi qu’avec plusieurs représentants de partis politiques influents.

Al Akhbar souligne que la mission de Tom Barak s’inscrit dans un contexte de durcissement de la politique régionale des États-Unis au Moyen-Orient. Le journal précise que des sanctions supplémentaires pourraient être envisagées en cas de refus ou de réponse jugée insatisfaisante de la part du Liban.

L’Union européenne en observation discrète

Ad Diyar rapporte que plusieurs chancelleries européennes suivent avec attention les négociations en cours. Selon le journal, des diplomates européens ont intensifié leurs contacts informels avec les représentants des autorités libanaises afin de mieux comprendre les enjeux de la feuille américaine et d’évaluer les risques de déstabilisation régionale.

La même source indique que certains pays européens étudient la possibilité de proposer une médiation complémentaire dans les prochaines semaines si les négociations venaient à s’enliser.

Réactions de l’Iran : maintien du soutien à la résistance

Dans un article publié par Nahar le 2 juillet 2025, Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères iranien, réaffirme la position de la République islamique d’Iran en faveur de la « résistance face aux tentatives d’ingérence étrangère ». Le ministre écrit que l’Iran considère que la stabilité de la région dépend de la préservation de la souveraineté des États et du respect du droit des peuples à l’autodéfense.

Le journal précise que Téhéran maintient des contacts étroits avec le Hezbollah et suit de près l’évolution des discussions à Beyrouth. Abbas Araghchi ajoute que l’Iran reste « prêt à soutenir tout processus de dialogue constructif basé sur le respect mutuel et la non-ingérence ».

La Russie et la France en attente d’évolution

Al Bina’ rapporte que Moscou et Paris ont adopté une position attentiste. La diplomatie russe a exprimé sa volonté de voir émerger un compromis libanais sans ingérence extérieure supplémentaire. Le journal précise que des contacts ont eu lieu entre des diplomates russes et des représentants du ministère libanais des Affaires étrangères au début de la semaine.

De son côté, la France a, selon Al Bina’, renouvelé son soutien aux efforts de stabilisation, tout en appelant à une mise en œuvre rapide des réformes économiques promises par Beyrouth aux bailleurs internationaux.

La position syrienne : attente d’une normalisation régionale

Ad Diyar signale que le gouvernement syrien suit avec attention les développements au Liban. Le journal rapporte que la direction syrienne, dirigée par Ahmed Charraa, a transmis par voie diplomatique son souhait de voir le Liban « préserver son unité nationale et sa stabilité intérieure ».

Nahar précise par ailleurs que la question de la démarcation des frontières syro-libanaises reste un dossier ouvert dans les échanges entre Beyrouth et Damas. Des discussions exploratoires auraient été entamées au niveau des ministères des Affaires étrangères des deux pays pour envisager un calendrier de négociations sur cette question sensible.

Le rôle de la Finul et les débats sur son mandat

Selon Nahar, la question du renouvellement du mandat de la Finul figure aussi à l’agenda diplomatique. Le journal rappelle que le mandat actuel expire à la fin de l’été 2025 et que plusieurs membres du Conseil de sécurité des Nations unies souhaitent intégrer de nouvelles dispositions dans le texte de prolongation, notamment sur les règles d’engagement et les capacités d’intervention en cas d’incident frontalier.

La même source indique que le ministère libanais des Affaires étrangères a demandé un report de toute décision concernant la Finul jusqu’à la clarification de la position libanaise sur la feuille américaine.

Les initiatives de la Ligue arabe

D’après Al Liwa’, la Ligue arabe a exprimé son inquiétude face au risque de déstabilisation du Liban. Lors d’une réunion ministérielle tenue au Caire le 1er juillet 2025, le secrétaire général de la Ligue a appelé l’ensemble des parties libanaises à faire preuve de responsabilité et à privilégier le dialogue.

Selon le journal, la Ligue arabe envisage l’envoi d’une délégation de bons offices à Beyrouth dans les jours à venir afin de soutenir les efforts de médiation en cours.

Perspectives régionales : Israël, États-Unis et la montée des tensions

Al Akhbar signale que la diplomatie israélienne suit de près l’évolution de la situation politique à Beyrouth. Le journal rapporte que Tel-Aviv a exprimé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, son « scepticisme quant à la capacité du Liban à mettre en œuvre les mesures de désescalade prévues dans la feuille américaine ».

Parallèlement, Al Bina’ souligne que les États-Unis ont intensifié leurs contacts avec Israël afin de coordonner les éventuelles étapes à venir en cas de refus libanais ou de réponse jugée insuffisante. La même source évoque la possibilité de nouvelles mesures de pression politique et économique à l’encontre du Liban.

Politique internationale : escalade à Gaza, tensions irano-israéliennes et diplomatie américaine sous pression

Intensification des combats dans la bande de Gaza

Al Sharq, dans son édition du 2 juillet 2025, rapporte que la guerre entre Israël et le Hamas atteint un nouveau seuil critique. Le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a déclaré que « l’opération militaire à Gaza est sur le point de s’achever » tout en précisant que l’armée poursuivait ses frappes sur des « cibles terroristes majeures ».

Le journal revient sur les origines du conflit en rappelant que l’opération israélienne a été déclenchée en octobre 2023 par l’attaque de la branche militaire du Hamas, les Brigades Al-Qassam, dirigées par Mohammed Deif. L’offensive baptisée « Tempête d’Al-Aqsa » avait été caractérisée par une série de frappes simultanées visant des sites militaires israéliens.

Al Akhbar met l’accent sur le bilan humanitaire dramatique. Le journal souligne que les hôpitaux de Gaza sont saturés, avec des centaines de blessés pris en charge chaque jour. Selon Al Akhbar, le nombre de morts dépasse désormais les 5 000 personnes, tandis que les blessés se comptent par dizaines de milliers.

Réactions internationales à la crise de Gaza

Al Liwa’ rapporte que plus de 130 organisations humanitaires internationales ont lancé un appel urgent pour la fin des hostilités et la levée immédiate du blocus sur Gaza. Ces organisations dénoncent ce qu’elles qualifient de « catastrophe humanitaire sans précédent ».

Le journal précise également que plusieurs pays européens ont convoqué les ambassadeurs israéliens pour leur faire part de leurs préoccupations face à la montée du nombre de victimes civiles.

Tensions croissantes entre Israël et l’Iran

Ad Diyar consacre un large dossier aux tensions entre Israël et l’Iran. Le journal rapporte que les autorités israéliennes craignent une extension du conflit à d’autres fronts régionaux. Des responsables militaires israéliens, cités par Ad Diyar, évoquent la possibilité de frappes préventives contre des installations militaires iraniennes si des mouvements suspects sont détectés le long des frontières israéliennes.

De son côté, Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, publie dans Nahar un article dans lequel il affirme : « L’Iran restera un acteur de paix, mais répondra à toute agression de manière ferme et décisive ».

La stratégie de Donald Trump au Moyen-Orient

Al Bina’ souligne le rôle croissant de Donald Trump dans la redéfinition des équilibres géopolitiques régionaux. Le journal évoque les pressions exercées par la Maison-Blanche sur plusieurs pays arabes afin qu’ils soutiennent les efforts américains de désescalade au Liban et en Palestine.

Selon Ad Diyar, le président Trump cherche à maintenir un équilibre entre soutien à Israël et gestion des tensions régionales. Le journal rapporte que la dernière rencontre entre Donald Trump et Benjamin Netanyahou s’est déroulée dans un climat tendu, marqué par des désaccords sur la conduite de la guerre à Gaza et sur la gestion des relations avec l’Iran.

Al Akhbar note que les États-Unis envisagent un renforcement de leur présence militaire en Méditerranée orientale. Selon des sources diplomatiques citées par le journal, Washington pourrait déployer prochainement un second porte-avions dans la région pour dissuader toute tentative iranienne d’escalade.

La situation en Syrie : risques d’une nouvelle escalade

Al Bina’ signale que la Syrie reste un terrain de confrontation indirecte entre Washington, Moscou et Téhéran. Selon le journal, des mouvements de troupes ont été observés dans la région de Deir ez-Zor et à proximité de la base américaine de Tanf.

Al Akhbar précise que les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont proposé à plusieurs reprises au gouvernement syrien une coordination militaire contre les cellules de Daech toujours actives à l’est de la Syrie.

Les répercussions économiques mondiales

Nahar publie un article sur l’impact économique mondial de ces tensions. Le journal souligne que les marchés pétroliers réagissent de manière volatile, avec une hausse de plus de 7 % du prix du baril de Brent sur les dernières 48 heures. Cette hausse est attribuée aux craintes de perturbations dans les exportations de brut depuis le Golfe, en cas d’escalade militaire entre l’Iran et les États-Unis.

Al Liwa’ mentionne également que les agences de notation financière ont placé plusieurs pays du Moyen-Orient sous surveillance négative, en prévision de possibles impacts économiques liés aux conflits en cours.

Conflits diplomatiques autour de la gestion des crises

Al Quds revient sur les divergences croissantes entre l’administration Trump et certains membres du Congrès américain. Selon le journal, plusieurs sénateurs démocrates appellent à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et demandent une réévaluation de l’aide militaire américaine à Israël.

Al Akhbar rapporte enfin que des tensions sont également apparues entre Washington et Ankara. La Turquie, actuellement présidente de l’Organisation de la coopération islamique, propose la création d’un comité international chargé de superviser la situation humanitaire à Gaza et d’enquêter sur les violations des droits de l’homme commises depuis le début du conflit.

Économie : débat sur le capital control, nouvelles mesures de la Banque centrale et indicateurs économiques sous tension

Relance du débat parlementaire sur le capital control

Dans son édition du 2 juillet 2025, Nahar revient sur les débats au Parlement concernant le projet de loi sur le capital control. Le journal rapporte que la question, en suspens depuis plusieurs années, a été remise sur la table lors de la séance parlementaire du 1er juillet. Plusieurs blocs parlementaires ont exprimé des positions divergentes sur les termes de cette loi, qui vise à réguler les transferts à l’étranger et les retraits bancaires en devises.

Selon Ad Diyar, les députés favorables au texte insistent sur la nécessité de mettre fin à l’hémorragie financière qui mine les réserves de devises de la Banque du Liban. Le journal précise que les élus du Courant patriotique libre et du Hezbollah ont plaidé pour un vote rapide, estimant que « la survie économique du Liban dépend de l’adoption de cette loi dans les meilleurs délais ».

Toujours d’après Ad Diyar, des députés des Forces libanaises et des Kataeb ont, au contraire, exigé des garanties supplémentaires pour protéger les droits des déposants, soulignant « le risque d’expropriation déguisée des épargnes des citoyens ».

Décision unilatérale de la Banque du Liban sur les retraits en devises

Nahar révèle qu’en parallèle des débats parlementaires, la Banque du Liban a pris une décision unilatérale le 1er juillet 2025. Par une circulaire signée par le gouverneur Karim Saïd, la Banque centrale interdit aux établissements financiers de permettre des retraits en devises étrangères pour les fonds déposés avant le 17 novembre 2019, sauf autorisation écrite préalable du gouverneur.

Selon Nahar, cette décision a surpris les milieux financiers et suscité de vives réactions dans les cercles bancaires et parmi les associations de déposants. Plusieurs avocats spécialisés dans les litiges bancaires ont dénoncé une « violation manifeste des droits fondamentaux des clients des banques », d’après les termes rapportés par le journal.

Al Akhbar analyse cette décision comme un signe de la perte de contrôle du gouvernement sur la politique monétaire, le gouverneur agissant de manière autonome sous la pression des circonstances économiques critiques.

Réactions politiques aux nouvelles mesures de la Banque centrale

Selon Al Liwa’, plusieurs responsables politiques ont réagi immédiatement après la publication de la circulaire de la Banque du Liban. Le journal cite des déclarations du Premier ministre Nawaf Salam, qui a exprimé sa surprise face à cette décision prise sans consultation préalable avec le gouvernement.

Toujours selon Al Liwa’, Nabih Berri a convoqué une réunion d’urgence des commissions parlementaires des finances et de la justice afin d’étudier les moyens légaux de contester ou d’encadrer cette décision. Berri a rappelé que « toute décision ayant un impact direct sur les droits des citoyens doit faire l’objet d’un débat parlementaire préalable ».

Ad Diyar souligne que le Hezbollah, par la voix de son député Hassan Fadlallah, a critiqué le gouverneur Karim Saïd, accusé de prendre des décisions « en dehors de tout cadre légal ».

L’état des réserves et des engagements de la Banque du Liban

Selon Al Akhbar, la Banque du Liban dispose actuellement de réserves évaluées à 63,4 milliards de dollars. Le journal précise que cette somme inclut des fonds litigieux d’une valeur de 16,6 milliards de dollars qui font toujours l’objet de débats juridiques entre l’État et la Banque centrale.

La même source indique que la Banque du Liban pourrait devoir injecter au moins 2,7 milliards de dollars supplémentaires en capitaux propres pour couvrir ses engagements envers les banques commerciales, ce qui correspond à environ 77 % de ses obligations actuelles.

Nahar signale que cette situation alimente les spéculations sur une prochaine dévaluation officielle de la livre libanaise, bien que le gouverneur Karim Saïd ait démenti tout projet en ce sens lors d’une intervention à huis clos devant la commission parlementaire des finances.

Les indicateurs économiques sous tension

Ad Diyar publie un dossier complet sur la dégradation des principaux indicateurs économiques. Le journal rapporte que l’inflation annuelle dépasse désormais les 120 %, avec des hausses de prix particulièrement marquées sur les produits alimentaires et les carburants.

Al Liwa’ confirme que le secteur de la grande distribution fait face à des difficultés croissantes d’approvisionnement, en raison de la dépréciation continue de la monnaie nationale et des restrictions sur les importations.

Toujours selon Al Liwa’, plusieurs syndicats professionnels, notamment dans les secteurs du transport et de l’éducation, envisagent des grèves dans les jours à venir pour dénoncer l’érosion du pouvoir d’achat et l’absence de mesures gouvernementales d’accompagnement.

Les perspectives des négociations avec les bailleurs de fonds internationaux

Nahar précise que le gouvernement libanais a repris les discussions avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Les négociateurs libanais ont transmis une nouvelle feuille de route économique comprenant des mesures de réduction des déficits publics et un projet de restructuration du secteur bancaire.

Selon Ad Diyar, les bailleurs de fonds conditionnent toute nouvelle aide financière à l’adoption rapide de réformes structurelles, dont la mise en œuvre effective du capital control, la lutte contre la corruption et l’audit des comptes de la Banque centrale.

Justice : affaires de corruption, contentieux bancaires et décisions judiciaires en attente

Affaire de la notaire de Baalbek : accusations de fraude et de spoliation

Dans son édition du 2 juillet 2025, Nahar rapporte l’arrestation d’une notaire à Baalbek, identifiée par les initiales « H.K. », accusée de fraude et de vente illégale de biens immobiliers appartenant à des familles chrétiennes de la région.

Le journal précise que la notaire a été interpellée dans son bureau par la police judiciaire en exécution d’un mandat d’arrêt émis par le parquet de Baalbek. Les accusations portent sur la falsification de documents officiels et l’appropriation frauduleuse de plusieurs parcelles situées à proximité de la ville.

Al Akhbar complète ces informations en indiquant que plusieurs plaintes ont été déposées par des héritiers qui se disent lésés par des actes de vente dont ils n’ont eu connaissance qu’après la publication au registre foncier.

Procédures judiciaires autour du capital control

Selon Ad Diyar, des recours ont été déposés devant le Conseil d’État contre la récente circulaire émise par la Banque du Liban interdisant les retraits en devises pour les dépôts antérieurs à novembre 2019. Des avocats représentant des déposants affirment que cette mesure viole les droits fondamentaux protégés par la Constitution libanaise et par les conventions internationales ratifiées par le Liban.

Toujours d’après Ad Diyar, la cour devrait statuer dans un délai de deux semaines sur la recevabilité des recours. Le journal mentionne que les requérants demandent la suspension immédiate de la circulaire et son annulation définitive pour excès de pouvoir.

Al Liwa’ souligne que cette action en justice est soutenue par plusieurs associations de défense des droits des déposants. L’audience préliminaire est prévue pour le 10 juillet 2025.

Dossiers liés aux litiges immobiliers

Nahar consacre plusieurs pages aux annonces judiciaires en cours. Le journal cite notamment un jugement en cours devant la quatrième chambre du tribunal de première instance de Baabda concernant une demande d’annulation d’une inscription foncière litigieuse dans la région de Chiyah.

Selon les informations publiées, le plaignant conteste la validité d’un acte de vente enregistré en 2006 et demande la rectification du registre foncier au motif d’une irrégularité de procédure. L’audience est prévue pour le 15 juillet 2025.

Ad Diyar mentionne une autre affaire en cours devant le même tribunal impliquant plusieurs parties dans un litige sur des parts indivises dans un lotissement à Ain Dara. Les parties ont jusqu’au 22 juillet 2025 pour déposer leurs observations.

Suivi des affaires de corruption administrative

Al Akhbar rapporte que le parquet financier poursuit ses investigations sur plusieurs dossiers de corruption impliquant d’anciens hauts fonctionnaires du ministère des Travaux publics. Selon le journal, l’enquête concerne des soupçons de détournement de fonds publics alloués à des projets d’infrastructure entre 2017 et 2021.

Toujours selon Al Akhbar, les investigations portent sur des contrats attribués sans appel d’offres et sur des surfacturations présumées dans la réhabilitation de routes secondaires au nord du pays. Les auditions de plusieurs responsables administratifs sont prévues pour la semaine du 7 juillet 2025.

Ad Diyar précise que des demandes de levée de l’immunité parlementaire de deux anciens ministres sont actuellement en examen au Parlement.

Violences et crimes récents : homicides et agressions

Selon Al Liwa’, un fait divers survenu le 1er juillet 2025 à Tripoli a conduit à l’ouverture d’une enquête pour homicide volontaire. Un homme a été retrouvé mort par arme blanche dans le quartier de Bab al-Tabbaneh. La police judiciaire poursuit ses investigations pour identifier les auteurs présumés.

Le journal rapporte aussi plusieurs cas d’agressions violentes enregistrées dans les banlieues sud de Beyrouth. Des incidents liés à des règlements de comptes personnels ou à des conflits de voisinage ont été signalés dans les localités de Hay el Sellom et Bourj el Barajneh.

Nahar mentionne également un cas d’enlèvement présumé à Zahlé, impliquant un différend financier entre deux entrepreneurs locaux. La police a ouvert une enquête après la plainte déposée par la famille de la victime.

Décisions judiciaires attendues

Ad Diyar informe que le tribunal militaire devrait rendre dans les prochains jours son verdict dans l’affaire des trafics d’armes présumés impliquant plusieurs militaires en activité. Le procès s’est tenu à huis clos pour des raisons de sécurité nationale.

Selon Al Akhbar, le verdict dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur les nominations à venir dans les rangs des forces de sécurité. Le journal précise que le ministre de la Défense attend la décision judiciaire avant de signer les derniers décrets de promotion au sein de l’armée libanaise.

Nahar signale enfin qu’une session spéciale du Conseil supérieur de la magistrature est prévue le 5 juillet 2025 pour examiner plusieurs propositions de mutations et de promotions dans le corps judiciaire.

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Newsdesk Libnanews
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