Tag: Joseph Aoun
Revue de presse du 17/06/25: escalade Israël-Iran et posture libanaise
Du duel Israël-Iran aux répliques économiques, la presse du 17 juin 2025 trace un Liban sur le fil : Baabda proclame la neutralité tandis que les réserves monétaires s’amenuisent, le Parlement bataille sur la restructuration bancaire et la diplomatie redéploie trente-quatre ambassadeurs. Les dossiers humanitaires s’alourdissent, mais la création culturelle et le championnat Ansar-Safa prouvent une résilience toujours vivace. Sous tension, la société malmène l’inflation et invente de nouvelles solidarités dans les quartiers et sur les scènes artistiques.
Réformes et financement en suspens : le Liban face aux attentes de la Banque...
Joseph Aoun a reçu les hauts responsables de la Banque mondiale pour discuter de projets déjà approuvés mais bloqués au Parlement. La réforme du secteur bancaire reste une condition indispensable au déblocage des financements, dont un prêt majeur pour la reconstruction. L’appel à une accélération législative est lancé. Cette rencontre marque un tournant décisif dans la relation entre le Liban et ses partenaires financiers, à l’heure où la marge d’action du pays se réduit.
Liban sous pression : les répercussions du conflit israélo-iranien sur la stabilité nationale
L’intensification du conflit entre Israël et l’Iran exerce une pression sans précédent sur le Liban. Entre prudence stratégique du Hezbollah, mobilisation diplomatique et montée des tensions économiques et sociales, l’État tente de préserver sa neutralité dans un contexte instable. La population, déjà fragilisée, est confrontée à l’inflation, au rationnement énergétique et à une fragilité sécuritaire croissante. Les équilibres politiques internes sont plus que jamais exposés aux soubresauts géopolitiques régionaux.
Revue de presse du 16/06/25: Une guerre aux portes du Liban
La revue de presse du 16 juin 2025 révèle un Liban fragilisé par l’intensification du conflit israélo-iranien. Entre prudence diplomatique, crise énergétique croissante, inflation galopante et tensions sociales, les autorités peinent à contenir les multiples fronts. Les réactions internationales se multiplient tandis que la société libanaise manifeste son exaspération. Sur fond de discours ambivalents, la stratégie de neutralité est mise à rude épreuve.
Point sur la situation au Liban au 14 juin 2025 à 9h00
Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, des missiles israéliens survolent le Liban dans le cadre de l’opération « Rising Lion », visant l’Iran. Ils traversent Tyr et la Bekaa sans impact direct, mais des débris d’interception tombent au Liban-Sud, causant des dégâts matériels mineurs à des bâtiments agricoles. Aucun bilan humain n’est rapporté. Ces incidents exacerbent la tension sécuritaire dans la région.
Le Liban plongé dans le viseur de l’UE : La liste noire du blanchiment d’argent change la donne
Le Liban a été inscrit le 10 juin 2025 sur la liste noire de l’UE pour blanchiment d’argent et financement du terrorisme, aggravant sa crise économique. Cette décision impose une vigilance renforcée aux institutions européennes, menace le secteur bancaire et complique les transferts de la diaspora. Les négociations avec le FMI et les réformes financières sont entravées, tandis que la fragilité politique et régionale accentue les défis. Le Liban risque un isolement financier accru.
BDL : affrontement institutionnel sur les nominations entre Aoun, Salam et BerriBlocage au Conseil...
La lutte pour les nominations à la Banque du Liban révèle une confrontation politique intense entre Joseph Aoun, Nawaf Salam et Nabih Berri. Les désaccords portent sur les vice-gouverneurs et les équilibres communautaires, bloquant la gouvernance monétaire à un moment critique. Le maintien ou le remplacement de figures comme Wassim Mansouri polarise les institutions, tandis que les partenaires internationaux appellent à une solution rapide pour stabiliser l’économie.
Liste noire de l’UE : les banques Libanaises de nouveau accusées d’opacité financière
Le Liban a été ajouté à la liste noire de l’Union européenne pour blanchiment d’argent, aux côtés de dix autres pays. Cette décision souligne l’échec des réformes financières promises depuis 2019. Elle aura des conséquences directes sur les banques, les entreprises et la réputation du pays à l’international. Tandis que d’autres pays sont sortis de cette liste grâce à leurs efforts, le Liban semble s’enfoncer dans l’inaction et le discrédit.
Quintette de Paris : la dernière ligne diplomatique avant l’embrasement?
Alors que les tensions au Sud Liban menacent de dégénérer en guerre ouverte, la quintette de Paris tente d’imposer une trêve. Réunissant France, États-Unis, Qatar, Arabie Saoudite et Égypte, cette coalition diplomatique agit pour préserver la paix, malgré les contradictions internes et les blocages sur le terrain. Paris mène les négociations, Washington temporise, Doha et Le Caire jouent les médiateurs. Une fragile ligne de défense face à l’embrasement régional.
Revue de presse du 11/06/25: Escalade continue entre Israël et le Liban Sud
Instabilité institutionnelle, crise économique persistante et tensions diplomatiques : le Liban traverse une phase critique. À la Banque du Liban, les nominations sont au point mort, la justice s’enlise dans des conflits de pouvoir, et la diplomatie tente de contenir l’escalade au Sud. Alors que la société s’adapte tant bien que mal à l’effondrement des services publics, la fuite des talents et l’isolement technologique fragilisent encore davantage le pays.
Le bras de fer diplomatique autour du mandat de la FINUL
À l’approche du renouvellement du mandat de la FINUL, un bras de fer diplomatique s’installe entre Washington, Paris et Beyrouth. Les États-Unis plaident pour une mission plus intrusive, tandis que la France défend le statu quo. Le Liban, pris en étau entre pressions extérieures et clivages internes, cherche à préserver sa souveraineté. Le sort de cette mission onusienne, essentielle à la stabilité du Sud, cristallise les tensions d’un pays en crise politique et sécuritaire.
FINUL, Hezbollah, souveraineté : les trois refus d’un président en guerre diplomatique
Sous pression croissante des puissances étrangères, la présidence libanaise adopte une ligne de fermeté inédite. Joseph Aoun fixe trois refus catégoriques touchant au mandat de la FINUL, aux redéploiements imposés et aux injonctions extérieures sur le Hezbollah. Ce positionnement marque un tournant dans la diplomatie libanaise, refusant toute déstabilisation du Sud sous prétexte de réforme stratégique. À Baabda, la souveraineté nationale est désormais non négociable.
FINUL, pressions croisées et fracture libanaise : entre jeu diplomatique, insécurité et déni institutionnel
La pression diplomatique et militaire autour du mandat de la FINUL révèle les fractures politiques et stratégiques du Liban. Entre tensions avec Israël, clivages internes sur le rôle du Hezbollah et dépendance à la sécurité internationale, la mission onusienne est plus que jamais au cœur des équilibres régionaux. Alors que la population du Sud craint un vide sécuritaire, les négociations à l’ONU illustrent les limites du multilatéralisme dans un pays en crise de souveraineté.
Revue de presse du 10/06/25: la pression monte autour de la FINUL et du...
Les journaux libanais du 10 juin 2025 reflètent une actualité marquée par la pression croissante autour du mandat de la FINUL, les tensions diplomatiques avec Israël, et les fractures internes sur fond de crise sociale et économique persistante. Tandis que les discours politiques se crispent, la population continue de subir les effets d’un effondrement structurel, entre pénuries, insécurité juridique et dépendance à l’aide communautaire. Les équilibres internes et régionaux sont plus que jamais fragilisés.