La situation politique libanaise reste marquée par des tensions croissantes autour du gouvernement de Nawaf Salam. Al Sharq (26 février 2025) rapporte que la séance parlementaire consacrée à la discussion du programme gouvernemental s’est transformée en une arène de confrontations verbales entre les blocs politiques. La majorité des interventions ont pris un ton accusateur, pointant l’incapacité du gouvernement à proposer des solutions viables aux crises économique et sociale qui frappent le pays.
Selon Al Joumhouriyat (26 février 2025), plusieurs partis d’opposition, dont le Courant Patriotique Libre et les Kataëb, ont refusé de donner leur confiance au gouvernement, le qualifiant de « fragile et dépendant de compromis extérieurs ». Toutefois, le Hezbollah et Amal ont maintenu leur soutien, insistant sur la nécessité d’un gouvernement stable pour assurer la continuité de l’État.
Ad Diyar (26 février 2025) souligne que ce gouvernement fait face à un double défi : satisfaire les exigences du Fonds monétaire international tout en évitant une explosion sociale due aux réformes prévues. Certains députés mettent en garde contre des manifestations à grande échelle si des décisions impopulaires, telles que la levée des subventions sur certains produits de base, sont adoptées.
Joseph Aoun et la pression des partenaires internationaux
Le président libanais Joseph Aoun est confronté à une pression internationale croissante pour accélérer les réformes et éviter une nouvelle paralysie institutionnelle. Nida’ Al Watan (26 février 2025) rapporte que plusieurs ambassadeurs occidentaux ont exprimé leur inquiétude quant à la lenteur des réformes, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption et la restructuration du secteur bancaire.
Dans un article publié par Al Liwa’ (26 février 2025), il est souligné que l’administration libanaise doit répondre aux exigences du programme de sauvetage économique, notamment en mettant en place un mécanisme de transparence pour l’allocation des fonds internationaux. Cependant, des divergences subsistent entre les blocs politiques quant aux priorités de ces réformes.
Le Hezbollah face à des défis internes et externes
Depuis la prise de fonction de Naim Kassem à la tête du Hezbollah, les équilibres internes du parti sont scrutés de près. Selon Al Akhbar (26 février 2025), le nouveau secrétaire général tente de renforcer l’unité du mouvement face aux tensions internes liées aux sanctions internationales et aux restrictions financières qui pèsent sur ses sources de financement.
Par ailleurs, Al Bina’ (26 février 2025) mentionne une recrudescence des tensions avec Israël, qui accuse le Hezbollah de renforcer sa présence militaire le long de la frontière sud. L’article met en avant des informations selon lesquelles l’armée israélienne aurait intensifié ses frappes contre des positions supposées du Hezbollah en Syrie, dans une tentative de limiter son influence régionale.
Le dossier syrien et les implications pour le Liban
L’évolution de la situation en Syrie continue d’avoir un impact direct sur le Liban. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) souligne que les récents affrontements entre l’armée syrienne et des groupes armés dans le sud du pays pourraient provoquer une nouvelle vague de réfugiés vers le Liban, exacerbant une crise migratoire déjà préoccupante.
De son côté, Al Quds (26 février 2025) rapporte que des discussions sont en cours entre le Liban et Damas pour renforcer la coopération en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne la surveillance des frontières et le retour des réfugiés syriens. Toutefois, ces négociations restent sensibles, certains partis politiques libanais s’opposant à une normalisation totale des relations avec le régime syrien.
Les tensions autour de Gaza et leurs répercussions sur la région
Les négociations en cours pour un cessez-le-feu durable à Gaza suscitent des réactions contrastées. Selon Al Sharq Al Awsat (26 février 2025), Israël impose des conditions strictes pour la mise en place d’une trêve, notamment en ce qui concerne le contrôle des frontières et la démilitarisation de certaines zones. Le Hamas, de son côté, refuse ces conditions, estimant qu’elles menacent la souveraineté palestinienne.
Dans une analyse publiée par Nahar Int’l (26 février 2025), il est noté que le Liban pourrait être indirectement affecté par l’évolution de la situation à Gaza, notamment en raison des implications pour le Hezbollah et la possibilité d’une escalade militaire dans la région. Plusieurs experts estiment que le parti chiite pourrait être tenté d’intensifier ses opérations en solidarité avec la cause palestinienne.
Joseph Aoun attendu à Riyad : une visite sous tension
La prochaine visite du président Joseph Aoun en Arabie saoudite est scrutée avec attention. Al Sharq (26 février 2025) rapporte que l’objectif principal de cette rencontre sera de discuter de l’aide économique saoudienne au Liban, ainsi que des conditions imposées par Riyad pour un soutien financier. Parmi ces conditions figurent des réformes institutionnelles et une prise de distance progressive du gouvernement libanais vis-à-vis du Hezbollah.
Selon Ad Diyar (26 février 2025), l’Arabie saoudite cherche à renforcer son influence au Liban, notamment en soutenant certains partis politiques favorables à son agenda régional. Cependant, la capacité de Joseph Aoun à négocier une aide sans compromettre l’équilibre interne du pays reste incertaine.
Politique locale : Gouvernement sous tension et rivalités politiques accrues
Débats parlementaires houleux sur le programme gouvernemental
Le Premier ministre Nawaf Salam a présenté le programme de son gouvernement devant le Parlement, mais la séance s’est rapidement transformée en une succession de confrontations entre les blocs politiques. Selon Al Sharq (26 février 2025), bien que plusieurs députés aient accordé leur confiance au gouvernement, des tensions sont apparues concernant les mesures économiques et la répartition des ministères. Le Courant Patriotique Libre, dirigé par Gebran Bassil, a annoncé son refus de soutenir le gouvernement, affirmant qu’il manque d’une vision claire pour la relance du pays.
D’après Ad Diyar (26 février 2025), le Hezbollah et le mouvement Amal ont accordé leur soutien au gouvernement, mais ont insisté sur la nécessité de préserver l’équilibre politique au sein du cabinet ministériel. En revanche, le Bloc du Changement, composé de députés indépendants, a critiqué un programme « irréaliste et insuffisamment audacieux » face à la crise actuelle.
Le président Joseph Aoun face aux attentes internationales
Le président libanais Joseph Aoun joue un rôle central dans la stabilisation du paysage politique. Selon Nida’ Al Watan(26 février 2025), il est sous pression des puissances occidentales pour accélérer la mise en place de réformes, en particulier celles liées à la transparence financière et à la restructuration du secteur bancaire. Il aurait récemment rencontré plusieurs diplomates étrangers afin de discuter des mesures urgentes à adopter.
Dans Al Liwa’ (26 février 2025), il est mentionné que l’un des enjeux majeurs concerne les nominations à venir, notamment celle du gouverneur de la Banque du Liban. Le choix du remplaçant de Riad Salamé est particulièrement scruté par la communauté internationale, qui voit en cette nomination un indicateur de la volonté du Liban à engager des réformes économiques profondes.
L’épineuse question des élections municipales
Les élections municipales prévues pour mai prochain font l’objet de controverses. Nahar (26 février 2025) rapporte que plusieurs villages du sud du Liban, durement touchés par les récents conflits, risquent de ne pas pouvoir organiser les scrutins en raison des destructions massives et du déplacement des populations.
De son côté, Al Sharq Al Awsat (26 février 2025) évoque une possible annulation des élections dans certaines zones à majorité chrétienne et chiite, une option soutenue par certains partis politiques qui estiment que l’état du pays ne permet pas la tenue d’un scrutin équitable. Cette perspective divise profondément la classe politique, le Hezbollah et Amal plaidant pour un report, tandis que le Courant du Futur insiste sur le respect des échéances constitutionnelles.
La réforme judiciaire au centre des controverses
La réforme judiciaire reste une question centrale, notamment en ce qui concerne l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth. Al Akhbar (26 février 2025) indique que le Premier ministre Nawaf Salam a affirmé sa volonté de faciliter les enquêtes et d’éviter toute ingérence politique. Cependant, plusieurs juges ont dénoncé des pressions exercées par certains partis pour ralentir les procédures.
D’après Ad Diyar (26 février 2025), la question de la séparation des pouvoirs est devenue un point de friction majeur entre le gouvernement et certains députés de l’opposition, qui accusent Nawaf Salam de chercher à saper l’indépendance du pouvoir judiciaire sous couvert de réformes.
La nomination des hauts fonctionnaires divise les partis
Le gouvernement a entamé un processus de nominations pour plusieurs postes clés, notamment dans les secteurs de la justice et des finances. Al Bina’ (26 février 2025) précise que sept candidats sont en lice pour le poste de gouverneur de la Banque du Liban, dont certains sont perçus comme proches des milieux occidentaux, tandis que d’autres sont soutenus par des partis politiques influents.
De plus, Al Sharq (26 février 2025) rapporte que la répartition des postes administratifs suscite des tensions entre les factions politiques. Certains partis dénoncent une tentative de reconduction des équilibres traditionnels, tandis que d’autres appellent à une refonte totale du système pour éviter le clientélisme.
Diplomatie : Un Liban sous pression entre Riyad, Paris et Téhéran
Joseph Aoun attendu en Arabie saoudite pour renforcer la coopération
Le président Joseph Aoun se rendra prochainement en Arabie saoudite afin de discuter des relations bilatérales et de la coopération économique. Ad Diyar (26 février 2025) rapporte que cette visite inclura des négociations sur l’aide financière que Riyad pourrait apporter à Beyrouth pour stabiliser son économie. Selon des sources proches du dossier, des accords de coopération économique, notamment dans les secteurs des infrastructures et des énergies renouvelables, devraient être signés.
De son côté, Al Sharq (26 février 2025) souligne que la diplomatie libanaise cherche à renforcer les liens avec le Golfe, notamment pour attirer des investissements et faciliter l’accès au marché saoudien aux entreprises libanaises. L’Arabie saoudite reste toutefois prudente quant à l’influence du Hezbollah au sein du gouvernement et conditionne toute aide à des réformes structurelles claires.
Relations avec la France : une coopération à redéfinir
La relation entre Beyrouth et Paris traverse une phase de redéfinition. Ad Diyar (26 février 2025) mentionne une réunion entre le président Joseph Aoun et l’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, afin de discuter de la mise en œuvre des engagements économiques pris par Emmanuel Macron lors de ses précédentes visites à Beyrouth. Le diplomate français aurait insisté sur la nécessité d’accélérer les réformes pour débloquer les aides promises.
Dans le même contexte, Nahar (26 février 2025) analyse la position de la France face à l’influence iranienne au Liban. Paris serait préoccupé par le rôle croissant du Hezbollah et la pression exercée sur les institutions libanaises par les acteurs régionaux. Les discussions récentes entre responsables français et libanais porteraient sur une médiation possible entre les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran pour stabiliser la scène politique libanaise.
Téhéran et l’axe de la résistance : un soutien qui se renforce
Alors que Beyrouth tente de maintenir un équilibre diplomatique, l’Iran continue de jouer un rôle clé au Liban. Al Bina’(26 février 2025) souligne que Téhéran a intensifié son soutien aux groupes affiliés à l’axe de la résistance, notamment en renforçant la coopération militaire avec le Hezbollah. Cette politique vise à maintenir l’influence iranienne dans la région, en réponse aux pressions américaines et israéliennes.
Par ailleurs, Al Quds (26 février 2025) rapporte que des discussions ont eu lieu entre des diplomates iraniens et libanais sur l’approvisionnement en carburant et en énergie. L’Iran propose d’augmenter ses livraisons de pétrole au Liban à des conditions préférentielles, ce qui suscite la réticence de certains acteurs politiques libanais, qui craignent des sanctions américaines en cas de coopération renforcée avec Téhéran.
Les tensions autour de la politique étrangère de Beyrouth
Le positionnement du Liban sur la scène internationale reste un sujet sensible. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) note que la politique étrangère libanaise est fortement influencée par les intérêts divergents de ses partenaires internationaux. Alors que certains prônent un rapprochement avec l’Occident et les pays du Golfe, d’autres insistent sur la nécessité de maintenir de bonnes relations avec la Syrie et l’Iran.
Al Liwa’ (26 février 2025) évoque les difficultés pour le Liban de jouer un rôle de médiateur dans les tensions régionales, notamment entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Le gouvernement libanais tente d’adopter une position neutre, mais les pressions des acteurs internationaux rendent cette posture de plus en plus difficile à tenir.
Politique internationale : Une scène géopolitique en mutation
Escalade des tensions entre les États-Unis et la Chine
Les relations sino-américaines continuent de se détériorer à mesure que l’administration Trump renforce ses restrictions économiques contre Pékin. Al Sharq Al Awsat (26 février 2025) rapporte que Washington s’apprête à intensifier les restrictions sur les exportations de semi-conducteurs vers la Chine, dans le cadre d’un projet de « coalition technologique » avec le Japon et les Pays-Bas. L’objectif est d’empêcher Pékin d’acquérir des technologies avancées utilisées dans l’intelligence artificielle et l’armement.
Face à cette offensive économique, Pékin a réagi avec fermeté, dénonçant une « tentative de strangulation industrielle » et menaçant de prendre des mesures de rétorsion. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) indique que la Chine explore de nouvelles alliances économiques, notamment avec la Russie et plusieurs pays d’Asie centrale, pour contourner les restrictions américaines.
Guerre en Ukraine : un tournant stratégique en cours ?
Sur le front ukrainien, les derniers développements indiquent un glissement des rapports de force. Selon Al Bina’ (26 février 2025), Volodymyr Zelensky aurait accepté de négocier un accord de partage des ressources minières ukrainiennes avec plusieurs alliés occidentaux, en échange d’un soutien militaire accru. Cette initiative vise à garantir l’approvisionnement en matières premières stratégiques tout en renforçant la résilience économique du pays.
De son côté, Nahar Int’l (26 février 2025) rapporte que la Russie a intensifié ses frappes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, provoquant des coupures massives d’électricité dans plusieurs régions. Moscou semble vouloir forcer Kiev à accepter un règlement politique du conflit en accentuant la pression sur la population civile.
L’Europe face aux incertitudes géopolitiques
Les divisions au sein de l’Union européenne sur la gestion de la guerre en Ukraine s’accentuent. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) souligne que plusieurs États membres, dont la France et l’Allemagne, hésitent à intensifier leur engagement militaire face à la montée des coûts et aux risques d’escalade avec la Russie.
En parallèle, Al Liwa’ (26 février 2025) met en avant la pression exercée sur l’Europe par Washington pour accroître son soutien à Kiev. Les États-Unis souhaitent que les pays européens prennent une plus grande part dans l’effort de guerre, notamment en renforçant leurs livraisons d’armes et en durcissant les sanctions contre Moscou.
L’axe Moscou-Téhéran face aux sanctions occidentales
L’alliance stratégique entre la Russie et l’Iran se renforce dans un contexte de sanctions économiques croissantes. Ad Diyar (26 février 2025) rapporte que les deux pays ont conclu un accord visant à intensifier leur coopération énergétique, avec des investissements russes dans le secteur pétrolier iranien et des livraisons accrues de gaz vers l’Asie centrale.
Par ailleurs, Al Sharq Al Awsat (26 février 2025) indique que Moscou et Téhéran cherchent à contourner le système financier occidental en accélérant le développement d’un système de transactions indépendant du dollar. Cette initiative vise à atténuer l’impact des sanctions et à renforcer leur autonomie économique.
Les négociations sur la Syrie : un fragile équilibre diplomatique
Le conflit syrien continue de susciter des tensions entre les puissances mondiales. Al Akhbar (26 février 2025) rapporte que des discussions ont eu lieu entre la Russie, l’Iran et la Turquie pour coordonner leurs actions en Syrie, notamment dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes et de la gestion du retour des réfugiés.
De son côté, Al Quds (26 février 2025) souligne que les États-Unis et Israël surveillent de près ces négociations, craignant qu’elles ne renforcent l’influence de l’axe Moscou-Téhéran dans la région. Washington pourrait envisager de nouvelles mesures pour contrer cette dynamique, notamment en renforçant son soutien aux forces kurdes en Syrie.
Israël intensifie ses frappes et menace d’occuper le sud de la Syrie
Les tensions entre Israël et la Syrie ont atteint un niveau critique alors que Tel-Aviv adopte une posture de plus en plus agressive vis-à-vis du sud syrien. Al Quds (26 février 2025) rapporte que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a annoncé son intention de démilitariser totalement le sud de la Syrie, en particulier les gouvernorats de Quneitra, Deraa et Soueïda. Il a affirmé que son gouvernement ne permettrait pas le déploiement de l’armée syrienne ni des forces alliées à l’Iran dans ces zones.
Selon Nahar Int’l (26 février 2025), cette déclaration s’accompagne d’une intensification des frappes israéliennes sur des positions militaires syriennes, notamment des bases supposées du Hezbollah et des dépôts d’armements affiliés aux forces iraniennes en Syrie.
Un jeu d’influence dans le sud syrien
L’intervention israélienne dans le sud de la Syrie s’inscrit dans une stratégie plus large de contrôle indirect de cette région. Ad Diyar (26 février 2025) indique que Tel-Aviv exploite les tensions intercommunautaires pour justifier son intervention. Les autorités israéliennes ont notamment évoqué la protection des Druzes de Soueïda, un argument qui s’inscrit dans une stratégie similaire à celle menée au Liban dans les années 1980.
En parallèle, Al Sharq (26 février 2025) mentionne que des factions armées en Syrie, y compris d’anciens groupes rebelles et des formations locales, ont reçu un soutien indirect d’Israël pour contrer l’influence de Damas et de Téhéran dans la région.
Les implications pour l’équilibre régional
L’escalade israélienne en Syrie suscite des inquiétudes chez plusieurs puissances régionales. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) rapporte que la Turquie et la Russie suivent avec attention ces évolutions, craignant que cette dynamique n’affaiblisse davantage le régime syrien et ne favorise une fragmentation du pays.
Par ailleurs, Al Akhbar (26 février 2025) mentionne que Téhéran a renforcé sa présence militaire en Syrie en réponse aux actions israéliennes. Des convois d’équipements militaires auraient été acheminés vers l’ouest syrien ces dernières semaines, tandis que des conseillers militaires iraniens seraient de plus en plus impliqués dans la formation des troupes syriennes.
L’ONU et la communauté internationale face à l’agression israélienne
Face aux déclarations israéliennes et aux frappes militaires en Syrie, la communauté internationale peine à réagir. Al Quds(26 février 2025) souligne que l’ONU a exprimé son inquiétude, appelant Tel-Aviv à respecter les résolutions internationales et à éviter toute expansion territoriale en Syrie. Cependant, ces mises en garde restent sans impact concret, Israël poursuivant ses opérations militaires sans entrave.
Dans ce contexte, Al Liwa’ (26 février 2025) mentionne que les États-Unis restent ambigus sur la situation, ne condamnant pas ouvertement les frappes israéliennes mais appelant à une désescalade pour éviter une guerre ouverte entre Israël et l’Iran.
Économie : Stagnation et incertitudes sur les réformes financières
Absence de consensus sur le programme du FMI
Les négociations entre le Liban et le Fonds monétaire international (FMI) ont été suspendues, les autorités libanaises étant incapables de fournir des données financières précises. Nahar (26 février 2025) rapporte que le gouvernement de Nawaf Salam doit négocier un nouvel accord, prenant en compte des exigences actualisées du FMI. L’absence de réformes et de transparence empêche l’institution de valider une aide substantielle.
D’après Ad Diyar (26 février 2025), le Liban espérait obtenir jusqu’à 3 milliards de dollars, conditionnés à l’adoption de réformes sur la gestion des finances publiques et le contrôle des déficits bancaires. Cependant, les divisions internes et l’absence d’un plan économique clair compliquent ces discussions.
Inflation et crise monétaire persistante
L’inflation continue de frapper durement les ménages libanais. Selon Al Bina’ (26 février 2025), les prix des produits alimentaires et du carburant restent instables, affectant directement le pouvoir d’achat des citoyens. L’absence de régulation monétaire efficace et la spéculation sur le marché parallèle alimentent cette volatilité.
Le taux de change de la livre libanaise demeure un sujet sensible, mais aucun chiffre précis n’est confirmé dans les sources. Al Liwa’ (26 février 2025) souligne que les fluctuations de la devise libanaise compliquent la planification économique, tandis que la Banque du Liban n’a pas encore annoncé de stratégie claire pour stabiliser le marché.
Un secteur bancaire paralysé
La crise du secteur bancaire libanais se prolonge. Ad Diyar (26 février 2025) indique que les déposants ne peuvent toujours pas récupérer leurs fonds en dollars, et les restrictions sur les retraits persistent. Les discussions sur la restructuration du système bancaire sont au point mort, les banques refusant d’assumer seules les pertes accumulées.
Al Akhbar (26 février 2025) rapporte que la nomination d’un nouveau gouverneur de la Banque du Liban est attendue, une décision qui pourrait influencer les prochaines étapes de la réforme bancaire. Plusieurs candidats sont en lice, mais aucun consensus politique ne semble se dessiner pour l’instant.
Secteurs économiques : Des performances contrastées
Industrie : Un secteur en difficulté
L’industrie libanaise traverse une période critique. Al Sharq (26 février 2025) indique que le secteur manufacturier souffre d’une forte baisse des exportations, due à la concurrence régionale et à des coûts de production élevés. Le manque d’investissements freine la modernisation des infrastructures industrielles.
Agriculture : Un secteur en déclin
Le secteur agricole subit une dégradation continue. Al Liwa’ (26 février 2025) rapporte que le manque de soutien gouvernemental et l’augmentation des coûts de production ont poussé de nombreux agriculteurs à abandonner leur activité. La dépendance aux importations fragilise encore plus la souveraineté alimentaire du pays.
Tourisme : Un redressement limité
Selon Ad Diyar (26 février 2025), le tourisme au Liban pourrait connaître une légère reprise, portée par le retour des visiteurs du Golfe et des expatriés libanais. Cependant, l’instabilité politique et l’absence de politique touristique structurée restent des obstacles majeurs.
Investissements étrangers : Une méfiance persistante
Les investisseurs étrangers restent réticents à s’engager au Liban. Nahar (26 février 2025) rapporte que les entreprises du Golfe hésitent à investir sans garanties sur la sécurité et la stabilité politique. Le manque de transparence et la persistance de la corruption restent des facteurs dissuasifs pour les capitaux internationaux.
Tarek Bitar sont actuellement suspendues, et aucune avancée significative n’a été réalisée depuis plusieurs mois. Des recours déposés par des personnalités politiques mises en cause ont conduit à des interruptions répétées du travail des juges.
D’après Al Liwa’ (26 février 2025), les familles des victimes ont intensifié leurs protestations, dénonçant l’inaction des autorités et l’impunité des responsables politiques et sécuritaires potentiellement impliqués. Plusieurs manifestations ont eu lieu devant le Palais de justice de Beyrouth, exigeant la reprise immédiate des investigations et la levée des immunités parlementaires de certains responsables.
Affaires de corruption : Enquêtes en cours sur des détournements de fonds publics
Le gouvernement de Nawaf Salam a promis de relancer la lutte contre la corruption, mais les avancées restent limitées. Ad Diyar (26 février 2025) mentionne que plusieurs dossiers de détournements de fonds sont actuellement examinés, notamment dans le secteur de l’énergie et des infrastructures. Ces enquêtes portent sur la mauvaise gestion des subventions destinées à la production électrique et sur des contrats frauduleux signés entre l’État et des entreprises privées.
En outre, Al Akhbar (26 février 2025) rapporte l’implication de hauts responsables dans des transferts financiers suspects vers l’étranger. Certains politiciens et banquiers auraient organisé des fuites de capitaux massives avant l’effondrement financier de 2019, mais aucune arrestation n’a encore eu lieu. La justice libanaise enquête actuellement sur ces mouvements de fonds, mais les difficultés d’accès aux données bancaires ralentissent les investigations.
Les personnalités politiques et bancaires sous le coup de poursuites judiciaires
Plusieurs figures publiques sont actuellement sous enquête ou citées dans des affaires de corruption :
- Riad Salamé, ancien gouverneur de la Banque du Liban, fait face à des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment d’argent. Son dossier est examiné à la fois par la justice libanaise et par des autorités européennes, qui soupçonnent des opérations de blanchiment via des banques suisses et françaises.
- Des députés et anciens ministres sont soupçonnés d’avoir facilité des transferts illégaux de fonds bancaires, mais aucune inculpation officielle n’a été confirmée. Les banques libanaises sont accusées d’avoir permis à certaines élites politiques de retirer et transférer des montants importants avant la crise, laissant les déposants ordinaires sans accès à leurs économies.
- Le secteur bancaire est sous le feu des critiques pour son rôle dans la crise financière, mais aucun cadre bancaire n’a encore été traduit en justice malgré les enquêtes en cours. Des pressions internationales s’exercent sur le Liban pour accélérer la mise en place d’une régulation plus stricte du secteur financier.
Le rôle du pouvoir judiciaire face aux pressions politiques
Le système judiciaire libanais fait face à des interférences constantes, ce qui ralentit la progression des affaires. Al Sharq (26 février 2025) indique que plusieurs juges ont signalé des pressions directes exercées par des responsables politiques pour entraver certaines enquêtes sensibles. Des menaces et des intimidations ont été dénoncées par plusieurs magistrats, ce qui pousse certains d’entre eux à éviter de traiter des dossiers impliquant de hauts responsables.
Selon Al Liwa’ (26 février 2025), le gouvernement envisage une réforme judiciaire pour renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire, mais l’opposition parlementaire empêche l’adoption rapide des réformes proposées. Certains partis politiques accusent l’exécutif d’utiliser la réforme judiciaire comme un prétexte pour affaiblir leurs opposants, ce qui bloque tout consensus au Parlement.
Société : Nouvelles dynamiques et défis émergents
Changements démographiques et impact de l’exode
Le Liban fait face à une transformation sociale majeure due à l’exode massif des jeunes et des compétences. Selon Ad Diyar (26 février 2025), 40 % des Libanais ont quitté le pays au cours des 50 dernières années, la majorité étant des jeunes diplômés et des professionnels qualifiés. Ce phénomène entraîne une perte de capital humain et un vieillissement accéléré de la population.
D’après Al Liwa’ (26 février 2025), les Libanais de la diaspora jouent un rôle crucial dans l’économie nationale, mais leur influence reste limitée en raison des restrictions bancaires qui empêchent les transferts de fonds vers le pays.
L’essor des initiatives locales et de l’économie solidaire
Face à la crise, plusieurs initiatives locales émergent pour soutenir la population. Al Akhbar (26 février 2025) met en avant l’essor des coopératives agricoles et des circuits courts, permettant aux producteurs de vendre directement aux consommateurs à des prix plus abordables.
Par ailleurs, Al Sharq (26 février 2025) rapporte que les plateformes de troc et d’échange de services connaissent un succès croissant, notamment sur les réseaux sociaux. Ces nouvelles formes d’entraide permettent aux Libanais d’accéder à des biens et services sans dépendre du système monétaire traditionnel.
La privatisation des services publics : une menace ou une opportunité ?
Selon Al Akhbar (26 février 2025), le gouvernement envisage de privatiser plusieurs secteurs clés, notamment les télécommunications et l’énergie, afin d’attirer les investissements étrangers et d’améliorer la qualité des services. Cependant, cette initiative suscite des craintes quant à une augmentation des prix et une réduction de l’accessibilité pour les classes populaires.
De son côté, Al Sharq Al Awsat (26 février 2025) souligne que les privatisations pourraient s’accompagner d’un renforcement du contrôle des services par des intérêts privés, ce qui limiterait leur transparence et leur régulation.
Les nouvelles tendances culturelles et sociales
En dépit de la crise, la scène culturelle libanaise reste dynamique. Nahar (26 février 2025) rapporte que le théâtre et le cinéma jouent un rôle clé dans l’expression des tensions sociales, avec des pièces engagées mettant en lumière les problématiques économiques et politiques actuelles.
Par ailleurs, Al Sharq (26 février 2025) note une montée de l’intérêt pour le bien-être mental et les pratiques alternatives, notamment chez les jeunes qui se tournent vers la méditation et les thérapies inspirées des traditions orientales.
Culture : Une scène artistique en mutation entre crises et renouveau
Festivals culturels et résilience artistique
Malgré la crise économique, les festivals culturels au Liban se maintiennent. Selon Al Akhbar (26 février 2025), le Festival international de Baalbeck et le Festival Al Bustan sont confirmés pour cette année, avec une programmation axée sur la musique classique et les fusions contemporaines.
Par ailleurs, Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) rapporte que deux films libanais ont été sélectionnés au Festival international de Berlin dans la section Forum Expanded, un signe de la vitalité du cinéma libanais malgré les difficultés financières.
Le théâtre libanais comme espace d’expression sociale
La scène théâtrale libanaise continue de se réinventer. Nahar (26 février 2025) met en avant une initiative originale : la comédienne et metteuse en scène Zina Daccache propose des performances associant théâtre et thérapie sociale, notamment à destination des publics vulnérables.
En parallèle, Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) mentionne une série de lectures théâtrales intitulée « Baba Ghanouj » au Centre culturel Al Nimer à Beyrouth, explorant des thématiques sociales à travers une approche documentaire et humoristique.
La musique libanaise entre tradition et modernité
La musique libanaise connaît un regain d’intérêt, porté par une nouvelle génération d’artistes fusionnant musique traditionnelle et électronique. Al Akhbar (26 février 2025) signale un concert majeur dirigé par le maestro Liban Baalbaki, revisitant les classiques de la musique arabe.
Le cinéma libanais en quête de reconnaissance internationale
Deux courts-métrages libanais ont été sélectionnés au Festival international de Berlin, une avancée notable pour le secteur cinématographique national. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) précise que ces films traitent des réalités sociales et politiques à travers un prisme esthétique et engagé.
Par ailleurs, Al Quds (26 février 2025) mentionne un projet de coproduction cinématographique entre le Liban et l’Égypte, visant à revitaliser les collaborations artistiques entre ces deux pays.
Expositions d’art et mémoire collective
Les arts visuels prennent une place importante dans l’espace public. Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025) met en avant une exposition qui met en lumière l’histoire architecturale de Beyrouth, à travers des installations interactives et des photographies documentaires.
De son côté, Al Akhbar (26 février 2025) évoque le succès d’une exposition regroupant de jeunes artistes libanais, dont les œuvres explorent la mémoire et l’identité nationale.
Sport : Performances notables et compétitions en cours
Championnat libanais de basketball : compétition intense en Super League
Le basketball libanais connaît une saison intense avec des clubs en pleine rivalité. Selon Al Liwa’ (26 février 2025), le club du Homenetmen et l’équipe du NSA disputent actuellement la quatrième phase du championnat national, avec des matchs clés organisés à la salle Nihad Naufal.
Par ailleurs, la Super League régionale, qui regroupe des clubs du Liban, de Jordanie et d’Irak, est en cours. Ce tournoi permet aux équipes libanaises d’affronter une concurrence internationale et d’améliorer leur visibilité.
Athlètes libanais en préparation pour les compétitions internationales
Les préparations pour les échéances internationales s’accélèrent. Selon Al 3arabi Al Jadid (26 février 2025), plusieurs athlètes libanais s’entraînent en vue des qualifications aux Jeux olympiques de 2028, notamment dans les disciplines de l’athlétisme et des sports de combat.
Le développement des académies sportives pour la formation des jeunes talents
L’émergence d’académies sportives visant à encadrer les jeunes talents prend de l’ampleur. Ad Diyar (26 février 2025) rapporte que plusieurs clubs ont lancé des académies de formation axées sur le football et le basketball, afin de préparer la nouvelle génération d’athlètes libanais.
Technologie : Avancées dans l’intelligence artificielle et soutien aux startups
L’essor de l’intelligence artificielle dans l’écosystème libanais
Le Liban commence à intégrer l’intelligence artificielle (IA) dans plusieurs secteurs économiques et industriels. Selon Al Sharq (26 février 2025), un sommet a été organisé par le regroupement des entreprises libanaises sous le patronage de Mohammad Choucair, mettant en avant les applications de l’IA pour accroître la compétitivité et la productivité des entreprises locales.
Dans ce contexte, les experts présents ont souligné l’importance d’adopter des stratégies adaptées pour intégrer l’IA dans la gestion des entreprises, l’innovation industrielle et le commerce électronique.
Startups et innovation : le défi du financement
Le secteur des startups libanaises continue de faire face à des défis de financement et d’investissement. Ad Diyar (26 février 2025) rapporte que plusieurs jeunes entrepreneurs peinent à trouver des investisseurs, notamment en raison des restrictions bancaires et de l’instabilité économique.
Cependant, certains acteurs du secteur privé tentent de pallier ce manque. De nouvelles initiatives d’incubateurs et de fonds de soutien aux startups ont été lancées à Beyrouth et dans le Mont-Liban, permettant aux jeunes entreprises d’accéder à des formations et des ressources pour développer leurs projets.
Les défis de la transformation numérique
Le développement du numérique au Liban se heurte à plusieurs obstacles, notamment l’absence d’une infrastructure adéquate et la faiblesse du cadre réglementaire. Al Liwa’ (26 février 2025) indique que le gouvernement envisage de mettre en place un plan national pour le numérique afin d’améliorer la cybersécurité et la régulation du commerce électronique.
Les entreprises technologiques locales demandent des mesures plus incitatives pour favoriser l’exportation de solutions numériques libanaises, en particulier vers les pays du Golfe.
People : Actualité des célébrités libanaises et mondiales
Walid Al-Hallani aperçu avec Saad Hariri
Le chanteur Walid Al-Hallani, fils d’Assi Al-Hallani, a fait sensation après avoir publié une photo avec l’ancien Premier ministre Saad Hariri sur son compte Instagram. Selon Al Sharq (26 février 2025), cette image, prise à Beit Al-Wasat, a immédiatement alimenté des spéculations sur un rapprochement entre le monde du divertissement et la politique.
Taim Hassan et Karis Bachar en tête d’affiche dans « Taht Sabe’ Ardh »
L’acteur syrien Taim Hassan tiendra le rôle principal dans la série « Taht Sabe’ Ardh », prévue pour le mois de Ramadan. D’après Al Quds (26 février 2025), son personnage incarne un officier de police corrompu impliqué dans un vaste réseau criminel. Le scénario promet une intrigue captivante et de nombreux rebondissements.
À ses côtés, l’actrice Karis Bachar occupera un rôle central, ajoutant une touche dramatique et émotionnelle à cette production attendue.
Sérine Abdel Nour se confie sur sa vie conjugale
L’actrice et chanteuse Sérine Abdel Nour a récemment partagé des confidences sur son mariage. Selon Al Sharq (26 février 2025), elle a évoqué les défis liés à sa carrière tout en mettant en avant le soutien de son époux dans son parcours professionnel.
Nabila Obeid et les rumeurs de fiançailles avec un producteur saoudien
La célèbre actrice égyptienne Nabila Obeid a dû répondre à des rumeurs concernant une prétendue relation avec un producteur saoudien. Selon Al Sharq (26 février 2025), une vidéo montrant l’actrice recevant une bague en diamant a circulé sur les réseaux sociaux, suscitant des spéculations sur une possible annonce officielle. Toutefois, il a été confirmé qu’il s’agissait simplement d’un cadeau de courtoisie et non d’une réelle proposition de mariage.