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Revue de presse du 26/04/25: Famine à Gaza, le Programme alimentaire mondial tire la sonnette d’alarme

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Selon Al Quds Al Arabi, daté du 26 avril 2025, la situation humanitaire dans la bande de Gaza atteint un niveau critique. Le Programme alimentaire mondial a annoncé avoir entièrement épuisé ses stocks alimentaires disponibles pour les civils. Depuis plus de sept semaines, aucune aide humanitaire ni marchandise n’a pu entrer dans Gaza en raison de la fermeture totale des points de passage imposée par Israël. Plus de 116 000 tonnes de nourriture destinées à un million de personnes restent bloquées à la frontière, mettant directement en péril la survie de la population.

Le journal rapporte que les cuisines populaires de Gaza, dernier filet de sécurité alimentaire, devraient à leur tour cesser leur activité dans les jours à venir, faute de ravitaillement. Dans ce contexte, les hôpitaux soutenus par l’UNRWA fonctionnent avec seulement un tiers de leurs besoins médicaux couverts, avec des pénuries critiques déjà effectives pour 32 des ressources essentielles.

Le même jour, Al Bina’ souligne l’ampleur de la famine en cours, évoquant l’imminence d’une catastrophe humanitaire totale si l’accès humanitaire n’est pas rétabli immédiatement.

Offensive israélienne et résistance palestinienne : un conflit meurtrier

D’après Al Quds Al Arabi (26 avril 2025), les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations militaires sur Gaza, causant la mort de 31 Palestiniens supplémentaires en 24 heures. La branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, et la branche militaire du Jihad islamique, les Brigades al-Quds, multiplient les contre-attaques contre les forces israéliennes positionnées à l’est de Gaza.

Le journal rapporte également que l’armée israélienne a reconnu la perte de deux soldats et plusieurs blessés graves. Les forces palestiniennes organisent des embuscades méthodiques de Rafah au sud jusqu’à Beit Hanoun au nord.

Al Sharq du même jour précise que ces affrontements interviennent alors que des négociations indirectes entre Israël et les factions palestiniennes via l’Égypte et le Qatar sont au point mort, accentuant la probabilité d’une escalade prolongée.

Position du Liban : Joseph Aoun prône la diplomatie pour le Sud

Le président de la République libanaise Joseph Aoun, cité par Ad Diyar (26 avril 2025), a rappelé que « le Liban ne peut plus se permettre le langage de la guerre » et qu’aucune solution durable ne pourra être trouvée dans le Sud sans une approche diplomatique. Ses propos ont été prononcés à l’occasion d’une visite au Conseil économique et social.

Il a réaffirmé que « la solution réside dans l’application complète de la diplomatie », appelant les responsables politiques et sécuritaires libanais à « transcender les logiques partisanes pour atteindre une paix durable ». Al Joumhouriyatsouligne que ces propos visent à calmer les tensions à la frontière libano-israélienne, où des accrochages sporadiques continuent d’être signalés.

Nabih Berri et la question des armes du Hezbollah

Parallèlement, le président du Parlement libanais Nabih Berri a affirmé dans les colonnes de Al Sharq (26 avril 2025) que « le Liban ne livrera pas ses armes tant qu’Israël n’aura pas respecté ses engagements de retrait et de cessez-le-feu ». Selon lui, les armes détenues par les forces de la résistance sont « des cartes de négociation stratégiques » qu’il est hors de question d’abandonner sans garanties concrètes.

Al Binaa’ (26 avril 2025) rapporte que ces déclarations renforcent la stratégie d’attente et de préparation défensive, alors que les négociations avec les intermédiaires internationaux piétinent.

Israël, États-Unis et Iran : vers une reconfiguration diplomatique ?

Sur le plan international, Al Sharq Al Awsat (26 avril 2025) indique que les États-Unis et l’Iran sont entrés dans une phase sensible de négociations indirectes à Mascate, capitale d’Oman. Ces pourparlers visent à établir un nouveau cadre d’accord sur le nucléaire iranien après l’échec de la précédente mouture sous l’administration Trump.

Le président américain Donald Trump a, selon Al Quds (26 avril 2025), exprimé son « optimisme prudent » quant à un potentiel accord, déclarant être « ouvert à une rencontre avec le guide suprême iranien Ali Khamenei ou avec le président iranien Massoud Bezhkian ».

Cependant, Al Binaa’ souligne que malgré ce climat de discussions, les divergences restent nombreuses, notamment sur l’inspection des sites militaires iraniens et les restrictions sur le programme balistique.

Syrie : nouveau symbole à l’ONU et repositionnement international

Dans un contexte régional en pleine mutation, Al Quds Al Arabi (26 avril 2025) rapporte qu’Assaad al-Shaibani, ministre syrien des Affaires étrangères, a hissé pour la première fois le drapeau syrien « post-Assad » au siège des Nations unies à New York. Cet événement marque une tentative de réhabilitation diplomatique de la Syrie sur la scène internationale, après des années d’isolement.

Le ministre a aussi plaidé pour la levée des sanctions internationales qui, selon lui, « entravent la reconstruction du pays et pénalisent injustement la population syrienne ».

Par ailleurs, Al Sharq (26 avril 2025) révèle que l’ancien président syrien Bachar el-Assad aurait fui vers Moscou après avoir secrètement transféré ses biens les plus précieux vers Abu Dhabi à travers des moyens aériens russes, confirmant l’effondrement total de son pouvoir en Syrie.

Politique locale : entre dialogue difficile, diplomatie forcée et tensions sur le front sud

Joseph Aoun affirme la priorité de la diplomatie pour le Liban

Le président de la République Joseph Aoun a renouvelé son engagement en faveur d’une résolution pacifique des tensions au Sud-Liban. Selon Al Joumhouriyat du 26 avril 2025, lors de sa visite au Conseil économique et social, Aoun a déclaré que « le Liban ne peut plus supporter la logique de la guerre ». Il a souligné que seule une approche fondée sur la diplomatie permettra d’éviter une nouvelle explosion de violence à la frontière sud.

Le président a également insisté sur la nécessité de rompre avec « la langue de la guerre », faisant référence à ses déclarations antérieures à Bkerké. Devant les membres du Conseil économique et social, Joseph Aoun a expliqué qu’il attend de chaque responsable au Liban une transition immédiate vers une logique de coopération nationale, appelant à un dépassement des intérêts partisans pour œuvrer à l’intérêt général.

Selon Ad Diyar (26 avril 2025), cette position s’inscrit dans une dynamique discrète de concertations avec des partenaires internationaux, en particulier avec des acteurs européens, pour soutenir la stabilité au Liban et obtenir des aides économiques conditionnées par la paix civile.

Le dossier sensible du désarmement du Hezbollah : positions divergentes

La question du désarmement du Hezbollah continue de diviser profondément la scène politique libanaise. Le président du Parlement, Nabih Berri, a réaffirmé dans Al Sharq (26 avril 2025) que « le Liban ne livrera pas ses armes tant qu’Israël n’aura pas respecté ses obligations de retrait ». Selon ses déclarations, le maintien de l’arsenal de la résistance est une « carte de négociation essentielle » face aux ambitions israéliennes.

Dans le même temps, Ad Diyar (26 avril 2025) rapporte que Washington aurait donné un « feu vert discret » à Joseph Aoun pour mener des discussions internes sur une réduction partielle des armes au Sud-Liban, mais sans fixer de calendrier précis. Les États-Unis auraient choisi d’accorder une certaine marge de manœuvre au président libanais, conscientes de la complexité locale et du risque d’embrasement.

D’après des sources citées par Al Bina’ (26 avril 2025), des émissaires américains auraient indiqué en privé que l’objectif est d’encourager une évolution progressive, sans confrontation directe avec le Hezbollah, ce qui pourrait compromettre la fragile stabilité intérieure.

L’économie au cœur du pacte politique : vers des réformes imposées

En marge de ces tensions sécuritaires, la classe politique libanaise est également confrontée aux exigences internationales concernant les réformes économiques. Al Joumhouriyat (26 avril 2025) mentionne que l’adoption de la loi sur le secret bancaire et la relance d’une série de lois de restructuration bancaire figurent parmi les priorités du gouvernement pour débloquer les aides financières du FMI.

Un haut responsable cité par Al Joumhouriyat affirme que Joseph Aoun « a exprimé une détermination totale à engager ces réformes malgré les résistances internes ». Selon cette même source, la dynamique politique actuelle cherche à associer désarmement progressif, stabilité régionale et avancées économiques pour sortir le Liban de son isolement.

Pressions sociales et défi des élections municipales

Sur le terrain social, Ad Diyar (26 avril 2025) note que la perspective des élections municipales, maintes fois reportées, redevient un enjeu brûlant. Plusieurs mouvements populaires, relayés par la presse locale, réclament l’organisation rapide de ces scrutins comme premier pas vers une recomposition démocratique et locale de la gouvernance.

La presse souligne que les tensions montent notamment dans des villes comme Saïda, où les camps adverses hésitent encore entre chercher des compromis électoraux ou engager un bras de fer frontal. Dans ce contexte, l’éventuelle incapacité des partis à s’entendre pourrait conduire à des affrontements symboliques lourds de conséquences.

Al Bina’ évoque par ailleurs la possible montée en puissance de nouvelles forces indépendantes prônant la réforme municipale, même si leur capacité à peser face aux appareils traditionnels reste limitée.

Vers un dialogue politique suspendu entre les principales forces

Selon Al Sharq (26 avril 2025), la tentative de Joseph Aoun de relancer un dialogue national élargi sur l’ensemble des sujets – de l’armement à l’économie en passant par la justice – est pour l’instant suspendue. Le président aurait proposé un format de dialogue bilatéral entre les représentants du gouvernement et du Hezbollah, mais ce projet reste bloqué par les méfiances mutuelles et l’absence de concessions concrètes.

Nabih Berri a laissé entendre dans Al Binaa’ que les conditions pour un dialogue national sérieux « ne sont pas encore mûres », en soulignant que « chaque camp reste prisonnier de ses calculs stratégiques et régionaux ».

Selon Ad Diyar, plusieurs diplomates européens en poste à Beyrouth auraient discrètement encouragé le président libanais à persévérer malgré les obstacles, en espérant que des avancées sur le front économique pourraient créer un climat propice au dialogue.

Le sud du Liban sous tension : risques de dérapage militaire

La tension demeure palpable le long de la frontière sud. Nida’ Al Watan du 26 avril 2025 rapporte un incident survenu entre la Syrie et le Liban, où huit réfugiés syriens auraient été blessés dans une explosion de drone dans une ferme proche de la frontière. Le journal cite également des accusations échangées entre Damas et des factions armées libanaises quant à l’origine des tirs transfrontaliers.

Joseph Aoun, lors de ses récentes déclarations, a tenu à calmer les esprits en affirmant que le Liban reste fermement attaché au respect de la ligne bleue et au dialogue pour prévenir toute escalade.

Diplomatie : intensification des pourparlers et repositionnement stratégique régional

États-Unis et Iran : reprise tendue des négociations nucléaires

Selon Al Sharq Al Awsat du 26 avril 2025, les négociations entre les États-Unis et l’Iran ont repris dans un climat extrêmement délicat à Mascate, la capitale d’Oman. Cette troisième phase de pourparlers indirects s’annonce décisive pour tenter d’aboutir à un nouvel accord nucléaire. Le président américain Donald Trump a déclaré être « ouvert à un dialogue direct avec Ali Khamenei ou Massoud Bezhkian », montrant ainsi une volonté d’assouplissement.

Néanmoins, Al Binaa’ (26 avril 2025) souligne que les divergences restent importantes, notamment sur le programme balistique iranien et sur les inspections des installations militaires. Les négociateurs américains, dirigés par Steve Wetkoff, insistent sur l’obligation d’accès aux sites militaires, une exigence qualifiée de « ligne rouge » par la partie iranienne.

Le quotidien rapporte également que malgré l’optimisme affiché par Trump, les discussions ont été momentanément suspendues deux jours plus tôt à cause de désaccords techniques liés à la limitation du stock d’uranium enrichi et aux garanties sur l’usage pacifique du nucléaire.

Washington : prudence diplomatique sur la situation au Moyen-Orient

Le positionnement américain sur la région reste nuancé. Dans une déclaration relayée par Al Sharq Al Awsat du 26 avril 2025, Trump a affirmé qu’il n’empêcherait pas Israël d’agir contre les infrastructures nucléaires iraniennes si la situation devenait critique. Toutefois, il a précisé préférer « un accord à une guerre », en réaffirmant son attachement à une approche multilatérale.

De son côté, Al Binaa’ signale que la Maison-Blanche surveille de près les évolutions dans la mer Rouge et au Yémen, où le prolongement du conflit pourrait affecter les routes commerciales stratégiques, renforçant ainsi les risques d’un élargissement du conflit régional.

Le repositionnement diplomatique de la Syrie à l’ONU

Al Quds Al Arabi du 26 avril 2025 rapporte que la Syrie a franchi une étape symbolique importante en hissant son nouveau drapeau aux Nations Unies à New York. Le ministre des Affaires étrangères syrien, Assaad al-Shaibani, a déclaré que cet acte représentait « la fin de l’ère Assad et l’entrée de la Syrie dans une nouvelle phase internationale ».

Durant son intervention au Conseil de sécurité, Shaibani a plaidé pour la levée des sanctions internationales, qualifiant leur maintien d’« injustice envers le peuple syrien ». Selon Al Quds, plusieurs diplomates européens, notamment français et italiens, se seraient montrés ouverts à une levée progressive de certaines mesures restrictives, à condition d’obtenir des garanties sur la stabilisation interne syrienne.

Al Sharq (26 avril 2025) complète cette information en précisant que le gouvernement syrien a entamé des démarches auprès de plusieurs pays arabes pour renforcer sa réintégration régionale, notamment via des propositions de coopération économique et sécuritaire.

Le dossier palestinien : pressions sur le Hamas et la diplomatie d’urgence

Concernant la situation palestinienne, Al Sharq Al Awsat (26 avril 2025) révèle que le Conseil central palestinien a adopté une position ferme en appelant le Hamas à « mettre fin à sa domination de la bande de Gaza ». Ce conseil a souligné que « la guerre et la paix doivent être des décisions nationales collectives et non monopolisées par une faction ».

Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par une intensification dramatique des opérations militaires israéliennes contre Gaza, rendant la situation humanitaire catastrophique comme l’ont documenté à la fois Al Quds Al Arabi et Al Sharq.

Sur un plan diplomatique, la France et le Qatar ont lancé une initiative conjointe pour tenter de convaincre le Hamas et le Fatah de s’asseoir à une même table de discussion, sans résultats tangibles pour l’instant.

Israël : tensions croissantes avec la communauté internationale

L’attitude israélienne face aux critiques internationales devient un sujet majeur. Al Binaa’ (26 avril 2025) explique que Tel Aviv accuse plusieurs chancelleries européennes d’adopter une approche « biaisée » contre ses opérations militaires. Israël a d’ailleurs intensifié ses efforts diplomatiques pour justifier ses actions dans la bande de Gaza, en mettant en avant le droit à l’autodéfense face aux tirs de roquettes.

De son côté, Al Sharq Al Awsat note que l’Union européenne envisage d’envoyer une mission humanitaire spéciale pour Gaza, initiative que le gouvernement israélien considère comme une ingérence politique.

Parallèlement, selon Al Quds, des pourparlers en coulisse entre l’Égypte, le Qatar et les Nations Unies visent à obtenir un cessez-le-feu temporaire à Gaza, sans conditions préalables. Les efforts égyptiens seraient soutenus discrètement par la France, qui milite pour une résolution rapide de la crise humanitaire.

Le rôle de la Russie dans les négociations sur l’Ukraine et le Moyen-Orient

Sur un autre registre diplomatique, Al Sharq Al Awsat (26 avril 2025) rapporte que l’envoyé spécial américain Steve Wetkoff s’est rendu à Moscou pour discuter d’une proposition de paix concernant la guerre en Ukraine. Les pourparlers auraient également abordé la situation au Moyen-Orient, notamment le rôle de la Russie en Syrie et son influence croissante dans certaines capitales arabes.

Le Kremlin, selon le journal, chercherait à capitaliser sur son image de médiateur global pour renforcer ses relations économiques avec les pays du Golfe et avec l’Iran, dans un contexte de sanctions prolongées imposées par les pays occidentaux.

Multiplication des alertes diplomatiques sur la situation au Liban

Enfin, la diplomatie internationale exprime de plus en plus d’inquiétudes concernant la stabilité du Liban. Al Binaa’(26 avril 2025) évoque plusieurs mises en garde formulées par des diplomates européens à Beyrouth, qui insistent sur la nécessité d’un dialogue politique national, d’une désescalade dans le Sud, et d’une accélération des réformes économiques et judiciaires.

Ad Diyar confirme que Joseph Aoun bénéficie du soutien discret de plusieurs chancelleries occidentales dans sa tentative de maintenir une ligne diplomatique claire et équilibrée, loin des provocations internes.

Politique internationale : escalades, négociations et repositionnements stratégiques

Gaza au centre de l’attention mondiale

La situation dramatique à Gaza reste au cœur de l’actualité internationale. Al Quds Al Arabi du 26 avril 2025 rapporte que l’armée israélienne continue ses opérations massives dans le territoire palestinien, causant un nombre croissant de victimes civiles. Selon des sources médicales citées par le journal, plus de 31 Palestiniens ont été tués en 24 heures, portant le nombre total de morts à plusieurs centaines depuis le début de l’offensive.

Al Binaa’ précise que l’isolement total imposé à Gaza par la fermeture des points de passage a mené à un effondrement humanitaire sans précédent. Plus de 116 000 tonnes de vivres destinées à un million de personnes sont actuellement bloquées aux frontières, avec un risque imminent de famine de grande ampleur.

L’absence de progrès dans les négociations entre Israël et les factions palestiniennes, malgré les médiations égyptienne et qatarienne, est également soulignée par Al Sharq Al Awsat. Le quotidien note que les tentatives de cessez-le-feu se heurtent à des conditions inacceptables pour chacune des parties.

États-Unis-Iran : tensions et dialogue sous pression

La reprise des pourparlers entre les États-Unis et l’Iran à Mascate est suivie avec attention par l’ensemble de la communauté internationale. Al Sharq Al Awsat (26 avril 2025) rapporte que les négociations abordent à la fois la question nucléaire et les activités régionales de l’Iran, notamment son soutien aux groupes armés au Liban, en Syrie et au Yémen.

Al Binaa’ signale que si la Maison-Blanche affiche un certain optimisme, les analystes restent prudents, soulignant l’énorme défi de parvenir à un compromis sur les inspections des sites militaires iraniens et les garanties contre la militarisation du programme nucléaire.

De son côté, Al Quds précise que Donald Trump a affirmé sa disposition à rencontrer les dirigeants iraniens pour « conclure un accord historique », tout en maintenant la pression militaire via un soutien implicite aux capacités d’action israéliennes.

Ukraine : tentative de relance des négociations de paix

La guerre en Ukraine continue d’avoir des répercussions internationales majeures. Selon Al Sharq Al Awsat (26 avril 2025), l’émissaire américain Steve Wetkoff s’est rendu à Moscou pour relancer les négociations de paix avec la Russie.

Le Kremlin aurait montré une certaine ouverture à un nouvel accord, notamment en échange de concessions économiques sur les sanctions occidentales. Wetkoff aurait présenté une feuille de route comprenant une cessation progressive des hostilités, une démilitarisation partielle de certaines zones de conflit et des garanties pour les minorités russophones d’Ukraine.

Toutefois, Al Sharq note que le président russe Vladimir Poutine conditionne tout accord à la reconnaissance de la souveraineté de la Crimée par les puissances occidentales, une exigence rejetée par Washington et ses alliés européens.

Israël et ses alliances internationales

Face à l’aggravation du conflit à Gaza, Israël renforce ses alliances stratégiques. Al Binaa’ (26 avril 2025) indique que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a intensifié ses contacts avec l’administration américaine et plusieurs chancelleries européennes pour justifier les actions militaires en cours.

Al Sharq Al Awsat ajoute que malgré la solidarité affichée avec Israël, certaines capitales européennes, notamment Paris et Berlin, expriment de plus en plus de réserves face à l’ampleur des pertes civiles dans la bande de Gaza.

Dans ce contexte, Israël multiplie également les initiatives diplomatiques en direction des pays du Golfe, en particulier des Émirats arabes unis et de Bahreïn, dans l’objectif de maintenir une alliance régionale solide contre l’Iran et ses alliés.

La Syrie cherche sa réhabilitation diplomatique

La situation en Syrie connaît une évolution notable. Selon Al Quds Al Arabi (26 avril 2025), la levée du nouveau drapeau syrien aux Nations Unies symbolise la volonté de Damas de tourner la page du conflit civil et de reprendre une place normale dans la communauté internationale.

Assaad al-Shaibani, ministre syrien des Affaires étrangères, a plaidé pour une levée rapide des sanctions économiques, soulignant que leur maintien prolongé freine les efforts de reconstruction et pénalise les civils syriens.

Al Sharq confirme que plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis et l’Égypte, soutiennent la réintégration de la Syrie dans les enceintes arabes régionales, tandis que d’autres comme l’Arabie Saoudite se montrent encore réservés.

La crise humanitaire au Soudan : alerte rouge

Le Soudan reste plongé dans une grave crise humanitaire. Al Quds Al Arabi (26 avril 2025) décrit une situation chaotique, marquée par des bombardements massifs contre des camps de réfugiés par les forces de soutien rapide.

Le journal rapporte la mort de onze civils, dont une mère et ses quatre enfants, dans un camp de déplacés à Atbara, ainsi que des milliers de personnes menacées par la faim, les épidémies et la pénurie de médicaments.

L’ONU a lancé un nouvel appel urgent à la communauté internationale pour obtenir des financements humanitaires d’urgence. Toutefois, selon Al Quds, les donateurs se montrent hésitants face à l’instabilité politique persistante dans le pays.

Pakistan et Inde : tensions renouvelées autour de la question nucléaire

La rivalité entre le Pakistan et l’Inde refait surface dans les déclarations diplomatiques récentes. Selon Al Sharq Al Awsat (26 avril 2025), le ministre de la Défense pakistanais a mis en garde contre « une possible confrontation nucléaire » avec l’Inde, appelant à une reprise rapide du dialogue bilatéral.

La montée des tensions est attribuée à de récents incidents le long de la ligne de contrôle au Cachemire, où des accrochages armés ont été signalés. Al Sharq précise que plusieurs pays, dont les États-Unis et la Chine, ont exhorté Islamabad et New Delhi à faire preuve de retenue.

Palestine : reconnaissance diplomatique en progression

Sur la scène diplomatique, la Palestine enregistre une avancée importante. Al Quds Al Arabi rapporte que la Norvège a officiellement accrédité son premier ambassadeur palestinien, une démarche symbolique majeure consécutive à la reconnaissance de la Palestine comme État indépendant par Oslo.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué cette décision comme « un pas historique vers une reconnaissance internationale accrue », alors que d’autres pays européens, dont l’Espagne et l’Irlande, envisagent des mesures similaires dans les mois à venir.

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