La crise financière et les manifestations qui ont débuté le 17 octobre 2019 ont donné une visibilité aux gauches libanaises. Ces dernières ont d’ailleurs réussi à donner aux manifestations le nom de “thawra” qui signifie “révolution”, préféré à celui de “intifada” qui signifie littéralement “secouement” ou de “hirak” qui signifie “mouvement”. Dans les rangs des manifestants, on voit un grand nombre de keffiehs noirs ou rouges, des faucilles et des marteaux imprimés sur des vêtements, des casquettes ou des étendards ainsi que du drapeau palestinien et de celui de l’ASL ou Armée syrienne libre, formée des djihadistes dissidents de l’armée syrienne, dont la plupart sont d’ailleurs passés à al-Qaïda (al-Nosra) quand celle-ci est venue recruter en Syrie. Sur certains murs, des tags LGBT.

Les manifestants sont largement issus des classes populaires, notamment au début. Il y a aussi un grand nombre de personnes issues des classes moyennes qui ne profitent pas du clientélisme politique et subissent le déclassement social. Enfin, il y a des personnes aisées critiques du pouvoir et craignant le “haircut”, c’est-à-dire la perte d’une partie de leurs dépôts bancaires. Il y a également beaucoup d’étudiants et d’écoliers qui conférent beaucoup d’entrain et de jeunesse au rassemblement. Tous ne sont pas attirés par les idéaux de gauche ; mais une partie de la jeunesse dorée tombe sous le charme de l’idéologie dite “progressiste” proche des gauches sur le plan sociétal et des mœurs mais tendant plutôt au libéralisme sur le plan économique, tout en affirmant un soutien aux idées de justice sociale et aux migrants palestiniens et syriens car “ça fait bien”. C’est l’équivalent de la population aisée de gauche qu’on appelle en France “gauche caviar” car elle a “le cœur à gauche et le portefeuille à droite”.

Rappelons que Samir Geagea, le chef du parti des Forces libanaises, aime surfer sur cette vague de gauche tout en se disant chrétien de droite : en 1978, il nomme son groupe dissident des Forces libanaises (de Bachir Gemayel à qui il s’opposait) les « Révolutionnaires du Nord » ; et, en 1984, il qualifie son coup d’État contre Fouad Abou Nader, le commandant en chef des Forces libanaises, d’ « intifada », le terme utilisé par les gauches irakiennes contre la monarchie hachémite en 1952.

La moitié des Libanais n’ont pas connu la guerre, et ont subi la version du vainqueur et une version monolithe des événements. Cette version correspond à celle que patronnait une coalition formée par l’Union Soviétique, l’Arabie Saoudite, la Libye, et qui finançait et armait l’OLP et la Syrie d’Hafez el-Assad, leur fournissait des armes, et payait leur propagande, dans la presse libanaise et ailleurs. D’emblée, cette propagande a été crue : on se souvient de l’importance qu’a eu l’opinion de gauche dans les années 1970-1980. On était alors considéré comme nul si on n’y adhérait pas. Au Liban, cependant, elle n’a pas été crue dans les quartiers chrétiens ou chiites, puisque les faits l’ont contredit Il suffit d’une seule information tronquée, ou encore, d’une seule contre-vérité ajoutée à une information vraie tirée de son contexte, pour donner une image totalement contraire à la réalité sur le terrain. Exemple : le massacre de Sabra et Chatila en 1982, a été présenté en Occident comme étant le seul massacre de la guerre du Liban, parfois même comme ayant commis par « les chrétiens ». Sans vouloir examiner ici les faits eux-mêmes, il faut signaler que la même presse avait ignoré presque tous les massacres de chrétiens, dont il y a eu plusieurs dizaines avant celui-là. La situation ressemble en fait à celle du Nigéria aujourd’hui. Et un an plus tard exactement, durant le mois de septembre 1983, la même presse mondiale a ignoré plusieurs dizaines de massacres de chrétiens qu’on connaissait parfaitement quand on vivait sur place, notamment dans les régions chrétiennes, puisqu’on voyait arriver les réfugiés et que la presse allait photographier les cadavres dans des villages qui formaient autant d’Oradours. En même temps, il y avait une importante Force multinationale sur le terrain, chargée d’empêcher justement les massacres de civils. Et elle n’avait pas reçu l’ordre d’empêcher ces massacres-là.

La nouvelle génération n’a pas eu la possibilité de vérifier au quotidien l’existence de cette désinformation. Elle voit souvent la guerre du Liban avec le même regard que la jeunesse occidentale qui l’a apprise dans des ouvrages qui ont subi l’influence de cette désinformation. Elle ne voit plus les Palestiniens comme auteurs de massacres, mais comme victimes. Elle subit leur propagande, et cette propagande présente la guerre du Liban du point de vue des Palestiniens et de leurs alliés libanais.

Tout ce monde était appelé en Occident « islamo-progressistes ».

Côté libanais, toutes les formations politiques « islamo-progressistes » étaient groupées dans une coalition appelée « Mouvement National », que dirigeait Kamal Joumblatt. Elles avaient toutes des milices. Voici les principales formations de cette coalition :

– Le PSP (Parti Socialiste Progressiste) dirigé par Kamal Joumblatt, et après sa mort par Walid Joumblatt. Les deux hommes ont bénéficié d’un favoritisme en Occident, dû au nom de « progressiste » de leur parti. Il s’agit en fait d’un parti féodal druze, dont les seigneurs féodaux, les Joumblatt, ont droit de vie ou de morts sur leurs serfs. Au nom de cette féodalité, les Joumblatt estiment normal de tuer leurs adversaires. Cette mentalité est rejetée par un grand nombre de druzes. Mais les Joumblatt sont les plus forts sur la scène druze libanaise, parce qu’ils ont le soutien et le financement de puissances étrangères. Et ils l’ont parce qu’ils se disent socialistes.

– Le mouvement des Déshérités (chiites) de l’imam Moussa Sadr. Le mouvement Amal dirigé par Nabih Berri (président du Parlement depuis 1992) et apparu en 1975, est la milice de ce mouvement.

– L’Organisation populaire nassérienne de Moustapha Saad soutenue par une partie des sunnites de Saïda ; et, d’autres formations nassériennes comme les Mourabitoun.

– Le Parti social-national syrien, pourtant d’extrême-droite, très anti-israélien, composé de chrétiens mais aussi de sunnites et de chiites, qui veut rattacher le Liban à la Syrie, sans nécessairement les faire gouverner de Damas.

– Le parti Baas, alors au pouvoir en Syrie et en Irak et qui se veut socialiste et nationaliste arabe en faveur d’une unification arabe. 

– Le parti communiste libanais d’Élias Atallah et George Haoui dont une grande partie des adhérents sont alors chiites ; et, d’autres formations communistes.

Raymond Eddé est à l’origine du secret bancaire au Liban, et son parti de centre-gauche, le Bloc national libanais, implanté surtout dans les régions chrétiennes, ne faisait pas parti du Mouvement National. Dans les faits, Raymond Eddé, qui n’avait néanmoins pas de milice, reprenait la propagande des Palestiniens puis des Syriens contre le Liban. C’est pourquoi Maroun Khoury, un jeune militant du Bloc national libanais et d’autres jeunes chrétiens de Dekouaneh ont fait dissidence et prirent les armes pour défendre leur quartier de Beyrouth menacé par les Palestiniens. Il s’agit des « Bach Maroun ». À l’époque du mandat français, Kamal Joumblatt appartenait au bloc parlementaire d’Émile Eddé, le père de Raymond Eddé.

Ces partis considérés par la presse occidentale comme étant « la Gauche libanaise », ont pour la plupart éprouvé pour Khomeiny un véritable engouement. Celui-ci a d’ailleurs adopté une phraséologie gauchiste en appelant son coup d’État « Révolution islamique ». 

Face à cette « Gauche », la Résistance libanaise groupait des personnalités indépendantes comme Charles Malek qui a participé à la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme ; Saïd Akl (le Victor Hugo libanais) ; des personnalités sunnites comme le juge et député Abdo Oueidate, qui refusa de se vendre à l’OLP ; des militaires comme le général Aziz Ahdab (sunnite), commandant de la Place de Beyrouth qui, en 1973, prit sur lui de demander directement à Sleiman Frangié de bombarder les camps palestiniens à l’aviation, ou le général Michel Aoun, commandant en chef de l’Armée dans les années 1980; des druzes comme Farid Hamadé, personnalité considérable, ou le philosophe Farid Salman, ou encore, de l’avocat Muhammad Mughrabi qui défendit tous les prisonniers politiques sous l’occupation mais aussi Magid Arslane et son fils Fayçal Arslane ; des personnalités chiites comme Kamel Assaad. C’est Amine Gemayel, président de la République de 1982 à 1988, qui malheureusement céda aux désidératas américains et français en écartant définitivement Fayçal Arslane et Kamel Assaad pour nommer à leur place en 1984 respectivement Walid Joumblatt et Nabih Berri au gouvernement. Le Président de la République française, le socialiste François Mitterrand, avis mis ces derniers au même niveau que le Président de la République libanaise en les recevant au palais de l’Elysée (un honneur que les chefs des Forces libanaises Fady Frem et Fouad Abou Nader n’ont pas eu). 

Et sur le plan militaire, des milices se sont formées sur le tas face aux agressions, soit en 1936, comme les Kataëb de Pierre et Maurice Gemayel, qui, en l’absence d’une armée libanaise (celle-ci n’a été créée qu’en 1945), se sont formés pour faire face aux partisans de l’union avec la Syrie qui étaient organisés militairement ; soit en 1958 comme le Parti National Libéral (PNL) de Camille Chamoun, qui, devant la passivité du général Fouad Chéhab alors commandant en chef de l’armée libanaise, s’est formé pour faire face aux partisans de l’union avec la République arabe unie de Nasser qui étaient organisés militairement ; soit en 1969, comme le Tanzim, qui s’est formé pour faire face aux agressions palestiniennes contre l’armée libanaise, et n’est sorti de l’ombre qu’en 1975 ; soit en 1975, comme les Gardiens du Cèdre, qui, ont formés des barrages dans les faubourgs, précisément pour arrêter les invasions.

Ces quatre dernières formations se sont unies sous le nom de « Forces libanaises » (FL). Ces FL ont été décriées en raison de leurs relations avec les Israéliens. Celles-ci ont été rendues nécessaires car vitales parce que les grandes puissances et les Arabes (et sur le terrain les Palestiniens puis les Syriens) — bref, tout le monde — soutenaient diplomatiquement, médiatiquement et (ou) financièrement et militairement les « islamo-progressistes » qui dressaient des barrages, vérifiaient les identités des Libanais et acceptaient les annexions des Palestiniens et des Syriens (pour qui, jusqu’à l’échange d’ambassadeurs accepté par Bachar el-Assad, considéraient le Liban comme une province syrienne arrachée à leur pays, chose historiquement fausse). Suite à de nombreux massacres commis par les islamo-progressistes et leurs alliés palestiniens et syriens, les FL ont donc été acculées à coopérer avec les Israéliens. Les islamo-progressistes recevaient l’argent et les armes de l’Union Soviétique, de la Syrie, de la Libye et de l’Arabie saoudite. Malheureusement, des intellectuels libanais ont donné leur caution à la supercherie.

En effet, les chrétiens ne se sont jamais alliés avec les Israéliens sur la base d’une unité territoriale, alors que les « islamo-progressistes », alliés aux Palestiniens qui voulaient faire du Liban une patrie de rechange, ont fait cela avec la Syrie. Ils ont accepté d’emblée la négation de l’existence du Liban et des frontières libano-syriennes, et refusé tout échange d’ambassadeurs. Ils acceptaient un « anschluss » avec la Syrie comme précondition, et la soumission du Liban aux Arabes qui auraient eu le droit de décider pour lui. Une soumission illégale et inacceptable : la Constitution libanaise dit que le Liban ne fait pas partie d’un tout et qu’il est souverain et indépendant ; et, le protocole d’Alexandrie (document fondateur de la Ligue arabe) accepte l’indépendance de la politique étrangère du Liban.

Cette soumission à la Syrie a été défendue par le PSP de Walid Joumblatt, le mouvement Amal de Nabih Berri, l’Organisation populaire nassérienne de Moustapha Saad puis d’Oussama Saad, par le parti social-national syrien, par le parti Baas pro-syrien (le parti Baas pro-irakien combattant la Syrie), et par le parti communiste libanais. Tous ces partis au Liban, ont collaboré avec l’occupant syrien.

Hafez el-Assad a admis avoir volé à leur secours en 1976 en violant la frontière libanaise, et n’avoir alors demandé la permission de personne. Il rapporte même que le président Sleiman Frangié lui a téléphoné pour demander ce que faisaient les troupes syriennes au Liban, et qu’ils se sont mutuellement injuriés au téléphone après qu’il lui ait dit que pour lui, l’OLP était une ligne rouge. En d’autres termes, les Syriens intervenaient au Liban contre le gouvernement libanais, puisqu’il s’agissait de sauver les Palestiniens qui attaquaient l’armée libanaise.

Les Syriens se sont ensuite retournés et ont combattu les « islamo-progressistes », après que leur aide contre les faibles milices des Kataëb, du PNL, du Tanzim et des Gardiens du Cèdre, ait rendu possible la chute du régime libanais. En Syrie, en effet, le régime était en butte aux Frères Musulmans. Ce qui l’intéressait était d’entretenir au Liban une guerre occupant l’armée syrienne majoritairement sunnite, et l’empêchant de faire un putsch dans son pays.

Certes, Élias Atallah (qui a créé le Mouvement de la gauche démocratique) et George Haoui se sont progressivement opposés à l’occupant syrien à l’instar de l’écrivain de gauche Samir Kassir ou du politicien Samir Frangié (membre du Mouvement National durant la guerre). Mais en même temps, à l’instar du Bloc national libanais au temps de Raymond Eddé, et plus récemment, de Carlos Eddé, ils se sont alliés au Courant du Futur de Rafic Hariri, Fouad Siniora et Saad Hariri…

Georges Corm a été un excellent ministre des Finances entre 1998 et 2000, tentant de rectifier la politique financière désastreuse menée par Rafic Hariri (Premier ministre entre 1992 et 1998 et à nouveau entre 2000 et 2004) et son ministre des Finances Fouad Siniora, et de réduire les taux d’intérêts surélevés et surréalistes accordés par eux par le biais de Riad Salamé, et dont Hariri, sa famille et ses amis arabes furent les principaux bénéficiaires par l’achat de bons du Trésor à 42% de taux d’intérêt. (En arrivant au pouvoir, en 1992, Hariri a nommé Salamé gouverneur de la Banque du Liban, la Banque centrale libanaise. Interpellé récemment au sujet de sa politique ruineuse, Salamé a dit qu’il obéissait au pouvoir. Le même Rafic Hariri, tout comme ses successeurs, se sont procurés un dollar bon marché en imposant par le biais de Salamé la parité de la livre libanaise avec le dollar. Ainsi, ils ont pu acheter bon marché des dollars et les dépenser ou investir à l’étranger, en faisant payer la différence par le contribuable libanais.)

Enfin, il est important de rappeler que Charbel Nahas, qui a récemment créé sa propre formation politique et participé – sans succès – aux dernières élections législatives (2018), a été ministre entre 2009 et 2012 (des PTT entre 2009 et 2011, et du Travail entre 2011 et 2012) dans la part accordée au bloc parlementaire Courant patriotique libre de Michel Aoun et Gébran Bassil avant de démissionner et de créer son propre mouvement ; et que le blogger et militant de gauche Gino Raidy était un sympathisant du Courant Marada de Sleiman Frangié. (Les Marada faisaient partie de la Résistance libanaise contre les Palestiniens.) Raidy a ensuite également rejoint un temps le Front de la Liberté de Fouad Abou Nader, l’ancien chef des Forces libanaises.

Ces gauches libanaises font plusieurs confusions, aujourd’hui comme hier.

Tout d’abord au sujet de la fin du confessionnalisme politique. Elles ne comprennent pas toujours que la fin du confessionalisme politique sans instauration préalable d’un code civil unifié c’est faire le jeu de l’islam politique.

Mais aussi au sujet du libéralisme économique. Elles pensent que le Liban est un pays capitaliste et que l’économie est libérale. Or, une économie contrôlée par des agences exclusives et des monopoles n’est pas libre. Le Liban compte en effet plus de 1 000 agences exclusives. Les holdings les plus connues sont celles de Katteneh, Abou Adal et Fattal.

La crise financière est essentiellement due à la politique monétaire de la Banque du Liban (BDL, la banque centrale libanaise) de parité fixe entre la livre libanaise et le dollar américain ainsi que le rôle d’intermédiaire entre les banques et le Trésor qu’elle a joué, endettant de manière continue l’État libanais auprès des banques et à l’international en offrant des taux d’intérêts élevés dans le cadre d’un système de pyramide de Ponzi et des prêts au logement contribuant à la bulle immobilière au détriment d’une aide aux secteurs productifs (agriculture et industrie) ou encore le digital, le numérique et les nouvelles technologies ; aux agences exclusives et aux monopoles et donc l’absence d’économie libre ; à la guerre en Syrie et au poids économique de la présence de deux millions de réfugiés (syriens et palestiniens) qui ont mis un terme à la croissance économique et fait ébranlé le système de pyramide de Ponzi ; au clientélisme politique dans l’administration ; aux détournements de fonds publics notamment des conseils et caisses étatiques (déplacés principalement utilisée par le parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt – sud principalement utilisée par le mouvement Amal de Nabih Berri le président du Parlement – développement et reconstruction principalement utilisée par le Courant du Futur de Rafic Hariri, Fouad Siniora et Saad Hariri) et à la corruption ; aux cours du baril de brut et l’échec à produire suffisamment d’électricité (il faut bâtir les infrastructures nécessaires) et à mettre fin à la “mafia des générateurs”; et, à l’augmentation des salaires réclamée et obtenue par la CGTL, un syndicat de gauche…

Par ailleurs, il y a quelques années, la société Petroleb a réussi à se qualifier pour participer à des appels d’offres pour les blocs pétroliers et gaziers du Liban alors qu’elle n’a aucune expérience dans le secteur (elle ne s’est faite attribuée par Oman un bloc pétrolier qu’en 2018 ; et, au Liban elle a finalement dû s’allier à Geopark). Cette société appartient à 50% à Salah Khayat, le neveu de Tahseen Khayat (le propriétaire de la chaine de télévision Al Jadeed et le fondateur du groupe Tahseen Khayat), le reste des actions étant distribuées entre Omar et Bachar Khayat. Rappelons que Tahseen Khayat et Al Jadeed prétendent être de gauche et dénoncer la corruption de la classe politique.

1 COMMENTAIRE

  1. Je crois que le Liban n’a pas besoin , ni de droite ni de gauche , mais des élus citoyens , dévoués , amoureux de leur pays et distants de toute influence extérieure . La diplomatie et la réciprocité du respect mutuel et bilatéral des relations suffiraient pour une bonne entente entre les pays .
    Le Liban est à la merci de tous les influents belligérants et belliqueux ! Il n’a pas à être à a botte de quiconque et il pourrait émerger à nouveau par la bonne volonté de son peuple et de ses élus intègres et compétents .
    Toute l’intelligentsia qui oeuvre à l’étranger et dont le pays a besoin ne retourne pas au bercail par dégoût de la corruption et le clientélisme .
    Si comme vous dites que les Gauches libanaises ont tué le Liban c’est qu’elles ont été commanditées de l’étranger et soutenues par les pétro-dollars et d’autres monnaies……….aux dépends des bonnes volontés .
    Espérons que la fin du chapitre sera bientôt annoncée et que les magouilleurs et les voleurs soient punis pour retourner la page noire que vit le peuple libanais depuis longtemps .

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