Le quotidien Al Diyar estime que le réglement politique impliquant la destitution du juge Tarek Bitar en charge de l’enquête concernant l’explosion du port de Beyrouth pourrait passer par le parlement et plus précisemment par la présence des députés du Courant Patriotique Libre lors de cette session. Cette solution aurait à la fois la préférence du Premier Ministre Najib Mikati et celle du président de la chambre des députés Nabih Berri.

Une fois destitué de l’enquête en cours, les réunions du conseil des ministres interrompues depuis le début du mois de novembre pourront alors reprendre dès la fin des vacances alors que le Liban entre en période électoral. Tous les dossiers critiques, à l’exception du volet judiciaire de l’explosion du Port de Beyrouth seraient ainsi reportés.

En contrepartie, le CPL obtiendrait l’élection de 6 députés par les libanais de l’étranger lors des prochaines élections législatives. Ces voix pourraient ainsi bénéficier principalement aux candidats dits de la société civile et cela au détriment des partis politiques traditionnels dont le CPL. Ce vote pourrait même amener à la perte de la majorité du 8 mars. Par ailleurs, cet amendement avantageant le vote des libanais de l’étranger ferait face à l’opposition à la fois de l’Arabie Saoudite et des Etats-unis.

Pour l’heure, les projections électorales montreraient que les forces libanaises conserveraient leur nombre de députés, tout comme le parti socialiste progressiste.

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