le navire français le PHA Le Tonnerre est arrivé aux port de Beyrouth, avec à son bord une cargaison d’aide humanitaire.

Il avait quitté Toulon le 9 août dernier, conformément à la promesse du président de la république française Emmanuel Macron qui s’était rendu le 6 août au Liban, de fournir au Liban une aide humanitaire urgente, 2 jours à peine après l’explosion.

À son bord, une unité du régiment du génie de l’armée française, des machines et des équipements nécessaires au déblayage des ruines du port de Beyrouth et à sa remise en fonction dans les plus brefs délais, cela afin de faciliter l’acheminement d’une aide humanitaire, mais aussi des fournitures médicales, de la nourriture dont 500 tonnes de farine, une donation des minotiers français, du matériel de construction dont une donation du groupe Saint Gobain et 2 véhicules destinés à la défense civile.

Sitôt arrivé, du matériel est déjà déchargé.

Pour l’heure, le ministère de la santé indique que plus de 178 personnes sont décédées, plus de 30 personnes toujours portées disparues et plus de 6 000 personnes ont été blessées selon un bilan toujours provisoire dans l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une grande partie de la capitale libanaise. 300 000 personnes seraient également sans logement des suites de cette explosion.

La piste d’une explosion accidentelle de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium à l’intérieur d’un entrepôt du port de Beyrouth, saisies en 2014 à bord d’un navire poubelle, le Rhosus battant pavillon moldave, est pour le moment privilégiée par les autorités libanaises. Cette explosion équivaudrait à celle de 600 tonnes de TNT ou encore à un tremblement de terre de 3.3 sur l’échelle de Richter.
Elle aurait ainsi causé un cratère de 110 mètres de long sur 43 mètres de profondeur, indique, le dimanche 9 août une source sécuritaire citant les propos d’experts français présents sur place.