Le Président de la Chambre Nabih Berri a appelé le gouvernement, l’association des banques du Liban et la Banque du Liban à déclarer le Liban – qu’il considère être pris en otage par le marché noir – en état d’urgence financière.

Ces propos interviennent alors que la livre libanaise a atteint son plus bas historique face au dollar, avec une parité de 6 100 LL/USD à l’achat et de 6 300 LL/USD à la vente au marché noir.

Selon Nabih Berri, il s’agit est inacceptable de voir les libanais otages du marché noir en ce qui concerne l’argent, la nourriture, les médicaments et le fioul.

Il estime que la dégradation brutale de la livre face au dollars est suspecte et semble coordonnée.

Nabih Berri a indiqué que les réformes demandées par le FMI dans le cadre des négociations afin d’obtenir un prêt de 10 milliards de dollars doivent débuter avec le secteur de production d’électricité qui draine 2 milliards de dollars par an.

Il estime ainsi qu’il est faux de penser que le FMI “ou tout autre pays donateur ou entité” accordera des fonds sans réformes préalables et en particulier dans ce secteur.