L’ancien PDG de l’alliance Renault Nissan est attendu devant le procureur général de la République, Ghassan Owaida qui souhaite l’entendre suite à la publication d’une fiche rouge par Interpol. Pour rappel Carlos Ghosn, alors en résidence surveillée à Tokyo et accusé d’avoir détourné d’importantes sommes d’argent du constructeur automobile japonais, avait fui le Japon, le 20 décembre dernier pour se réfugier au Liban.

Selon les sources judiciaires, le Liban est dans l’obligation de le convoquer suite à la publication du mandat d’arrêt d’Interpol et devrait par la suite décider soit de l’appréhender ou de le libérer. Cette convocation devrait intervenir le 7 ou le 8 janvier.

Par ailleurs, l’ancien chef d’entreprise fait également l’objet d’une plainte déposée par un groupe d’avocats au Liban. Ces derniers l’accusent de collaboration avec Israël, suite à de nombreux déplacements vers l’état hébreu dans le cadre de ses fonctions. Il avait alors rencontré le Président Israélien, Shimon Peres et le premier ministre Ehud Olmert. Cette plainte devrait être prochainement examinée par le procureur militaire qui pourrait alors le déférer, si valide devant le Tribunal Militaire.

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