The headquarters of the Association of Banks of Lebanon after the explosion of the Port of Beirut. Photo Credit: Libnanews.com
The headquarters of the Association of Banks of Lebanon after the explosion of the Port of Beirut. Photo Credit: Libnanews.com

La valeur de la livre libanaise continue à se dégrader au marché noir, avec un taux de change de 8 825 LL/USD à l’achat et de 8 875 LL/USD à la vente, se rapprochant dangereusement du seuil des 9 000 LL/USD qu’elle avait déjà franchi y a quelques mois.

En cause, l’effondrement économique et notamment des réserves monétaires disponibles qui finançaient jusqu’à présent l’importation des produits de première nécessité, le fort taux d’inflation conséquence également de cette chute brutale des réserves monétaires et les difficultés à former un prochain gouvernement seul apte à négociation le déblocage de l’aide internationale avec le Fonds Monétaire International.

À cela évidemment, les propos du gouverneur de la Banque du Liban qui évoque la fin de la politique de maintien de la parité lors d’une interview diffusée sur France24 la semaine dernière n’a pas été de nature à rassurer la population, tout comme la mise en place d’un couvre-feu à partir de ce jeudi suite à l’augmentation importante du nombre de personnes contaminées par le coronavirus, couvre-feu qui devrait encore ralentir l’activité économique.

Aussi, le mois prochain risque de s’avérer être crucial pour le système bancaire, avec la fin du délai accordé à ces établissements concernant l’augmentation des fonds propres de ces derniers. Les observateurs estiment qu’un certain nombre de banques dont des banques majeures ne puissent respecter ces dispositions, les poussant à un effondrement en dépit de l’assurance du gouvernement de la BdL concernant une possible prise de contrôle de ces derniers par la Banque Centrale.

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