S’exprimant sur Twitter, le président de la république libanaise, Général Michel Aoun, a estimé nécessaire l’inclusion de nouvelles figures compétentes représentant les manifestants du 17 octobre au sein du prochain gouvernement.

Il s’agit également de représenter la voix de la rue dans le prochain cabinet, alors que l’ancien premier ministre Saad Hariri est donné favori pour succéder à Hassan Diab démissionnaire depuis le 10 août, malgré le faite qu’il avait dû démissionner le 29 octobre 2019, justement suite à importantes manifestations qui avaient alors lieu à Beyrouth.

Pour l’heure, la présidence de la république n’a toujours pas annoncé la date des consultations parlementaires obligatoires en vue de désigner un prochain premier ministre, en dépit de la rencontre hier entre le président de la république, le général Michel Aoun, et le président de la chambre des députés, Nabih Berri, qui a quitté le palais de Baabda sans faire de commentaire.

De source médiatique saoudienne, on indique cependant que ce dernier serait favorable à la nomination de Saad Hariri. Il serait soutenu dans cette démarche par des responsables américains, français et saoudiens. La France, notamment, espère la formation d’un prochain gouvernement avant le 1er septembre, date du retour annoncé du président français Emmanuel Macron au pays des cèdres pour la célébration de son premier centenaire.