Le Palais Présidentiel de Baabda. Source Photo: Facebook
Le Palais Présidentiel de Baabda. Source Photo: Facebook

La Présidence de la République a répondu aux accusations portées par les 3 anciens premier ministres Najib Mikati, Fouad Saniora et Tammam Salam, concernant le retard pris pour le début des consultations parlementaires obligatoires visant à nommer un nouveau premier ministre.

Selon le communiqué de la Présidence publié notamment sur Facebook,

Si les anciens présidents avaient réalisé que les consultations parlementaires obligatoires n’auraient pas eu des conséquences négatives sur la situation générale du pays et sur l’unité nationale et la légitimité charte, ils n’auraient pas publié cette déclaration et les contrevérités. Is ne se seraient pas rendu compte de la décision à venir. Le Président de la République, le général Michel Aoun, a pour mission de préserver les bases nationales et chartes du Liban.

La consultation par président de la République ne constitue pas une violation de la constitution, ni des accords de taëf, ni de son esprit, d’autant plus que la constitution et que ces accords ne stipule aucun délai pour les consultations parlementaires obligatoires pour le président. (…)

Le président de la République a pour objectif d’obtenir un large soutien au Premier Ministre qui sera nommé, facilitant la formation du gouvernement à la lumière des expériences difficiles qui ont eu lieu à la lumière des expériences douloureuses des jours des Premiers Ministres qui notamment ont publié la déclaration aujourd’hui.

Il est à noter que la question de la consultation avant la création d’un nouveau gouvernement a toujours été naturelle et a toujours lieu dans des circonstances exceptionnelles. Il s’agit aujourd’hui, d’un moment exceptionnel, où l’objectif est de protéger l’unité, la réconciliation nationale et les prérogatives constitutionnelles du président de la République. (…)

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Pour rappel, le dernier gouvernement du Premier Ministre sortant Saad Hariri, a mis 9 mois à être mis en place à l’issue des élections législatives de mai 2018, alors que le Liban est sans gouvernement depuis la démission du Premier Ministre Saad Hariri, le 29 octobre dernier. 

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