L’Armée Libanaise indique, par un communiqué publié sur les réseaux sociaux, procéder à des patrouilles dans les quartiers les plus touchés par l’explosion du 4 août 2020.

Ces patrouilles visent à maintenir la sécurité et prévenir à face à de possibles abus et vols.

Pour l’heure, le ministère de la santé indique que 163 personnes sont décédées, un nombre indéterminé de personnes toujours portées disparues et plus de 6 000 personnes ont été blessées selon un bilan toujours provisoire dans l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une grande partie de la capitale libanaise. 300 000 personnes seraient également sans logement des suites de cette explosion.

La piste d’une explosion accidentelle de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium à l’intérieur d’un entrepôt du port de Beyrouth, saisies en 2014 à bord d’un navire poubelle, le Rhosus battant pavillon moldave, est pour le moment privilégiée par les autorités libanaises. Cette explosion équivaudrait à celle de 600 tonnes de TNT ou encore à un tremblement de terre de 3.3 sur l’échelle de Richter.
Elle aurait ainsi causé un cratère de 210 mètres de long sur 43 mètres de profondeur, indique le dimanche 9 août une source sécuritaire citant les propos d’experts français présents sur place.