Le siège de l'Association des Banques du Liban après l'explosion du Port de Beyrouth. Crédit Photo: Libnanews.com
Le siège de l'Association des Banques du Liban après l'explosion du Port de Beyrouth. Crédit Photo: Libnanews.com

S’il fallait encore en douter, les banques libanaises menacent de fermer leurs rideaux, selon un communiqué de l’Association des Banques du Liban, après la proposition de loi présentée devant la commission parlementaire des finances et du budget visant à obliger les actionnaires et les dirigeants des établissements financiers, ainsi que les hauts fonctionnaires à rapatrier les sommes transféres à l’étranger depuis l’instauration d’un contrôle informel des capitaux en novembre 2019.

Pour rappel, 43% des actions des banques appartiennent à des personnes exposées politiquement. Ainsi, parmi les principaux actionnaires de la Banque Audi, figure le premier ministre Najib Mikati alors que la famille Hariri possèderait 10% des actions des banques au Liban, selon une étude effectuée en 2016.

Cette information intervient alors que les banques locales sont déjà considérées comme étant insolvables par leurs banques correspondantes à l’étranger voire même en état de défaut de paiement sélectif par les agences de notation internationales en raison de leur incapacité à permettre le retrait des sommes déposées en devise étrangère.

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