Gébran Bassil. Source Photo: Tayyar.org

Le département du Trésor des Etats-Unis a confirmé l’imposition de sanctions économiques à l’encontre de l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Gébran Bassil, indique son site internet.

Texte de l’annonce:

SPECIALLY DESIGNATED NATIONALS LIST UPDATE

The following individual has been added to OFAC’s SDN List: 

BASSIL, Gibran (a.k.a. BASSIL, Gebran; a.k.a. BASSIL, Gebran Gerji (Arabic: جبران جرجي باسیل); a.k.a. BASSIL, Gebran Jerji; a.k.a. BASSIL, Jibran), Embassies Street, Baabda, Mount Lebanon Governorate, Lebanon; Bank Street, Beirut, Beirut Governorate, Lebanon; Mar Mikhael Street, Beirut, Beirut Governorate, Lebanon; DOB 21 Jun 1970; POB Batroun, Northern Governorate, Lebanon; nationality Lebanon; Gender Male; Passport LD0000004 (Lebanon) expires 23 Aug 2022 (individual) [GLOMAG].

Réagissant à cette annonce, le député indique sur twitter:

Ni les châtiments ne m’ont fait peur ni les promesses ne m’ont tenté. Je ne me retournerai contre aucun Libanais … Je ne me sauverai pas pour que le Liban périsse. Je me suis habitué à l’injustice et j’ai appris de notre histoire: il nous est prescrit dans cet Orient de porter notre croix chaque jour … pour rester. GB

La décision d’imposer des sanctions économiques à l’encontre de l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Président actuel du Courant Patriotique Libre et gendre du Président de la République du Liban, le Général Michel Aoun a été approuvée sur le principe par le secrétaire d’état américain Mike Pompeo, qui en révélera officiellement le contenu ce matin. David Hale, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Liban s’y serait opposé.

Des sources américaines accusent Gébran Bassil d’être impliqué dans des schémas de corruption. D’autres trains de sanctions économiques visant des personnalités de premier plan devraient suivre, indiquent certaines sources de Washington, allusion indirecte au Président de la Chambre Nabih Berri.

Des sanctions économiques américaines ont déjà touché 2 alliés du Hezbollah, les anciens ministres Youssef Fenianos et Ali Hassan Khalil, ce dernier étant le bras-droit du Président de la Chambre Nabih Berri, dirigeant du mouvement Amal et étant accusé de corruption et de collusion avec le mouvement chiite.Des sanctions visant des responsables du CPL étaient évoquées depuis un certain temps.

Cette décision pourrait encore complexifier le processus de formation du gouvernement Hariri IV, comme le soulignent les marchés financiers, avec l’effondrement de la parité de la Livre Libanaise face au Dollar sur le marché noir ce soir.

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