Une dizaine de personnes sont rassemblées devant le Palais de Justice Beyrouth pour dénoncer les lois criminalisant les propos insultant la Présidence de la République, estimant qu’elles contreviennent à la liberté d’expression.
Ces lois permettent l’emprisonnement pour une durée allant jusqu’à 2 ans les personnes qui seraient les auteurs de propos diffamatoires contre le chef de l’état, notamment sur les réseaux sociaux. les manifestants appellent les autorités à poursuivre plutôt les personnes ayant détourné les fonds publics ou encore à contrôler les frontières, indique une dépêche de l’Agence Nationale d’Information.
Les manifestants ont également demandé la libération d’une activiste Pascale Tarraf convoquée par les services de la sécurité de l’Etat à Baabdace mercredi pour avoir publié un post sur Facebook s’en prenant aux dirigeants libanais.
Cette dernière a été libéré au bout d’un interrogatoire de 4 heures qui s’est déroulé en présence de son avocat.
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