Un nouveau bilan provisoire fait état de 4000 blessés, dont 400 dans un état critique, et de 12 morts, à la suite d’une attaque ayant visé les pagers utilisés par les membres du Hezbollah au Liban. Ces explosions, qui ont frappé plusieurs régions du pays, notamment Beyrouth, le sud du Liban et la Bekaa, semblent avoir été une attaque non ciblée, déclenchant un chaos dans le pays. Le Hezbollah mène une enquête approfondie pour comprendre les causes de cette attaque technologique.
Le ministère de la Santé a confirmé que les hôpitaux sont submergés, et des appels urgents aux dons de sang ont été lancés. Le Premier ministre Najib Mikati a également reçu l’appui de la Jordanie, qui s’est engagée à fournir une aide médicale.
Réactions et enquêtes en cours
Le Hezbollah a lancé une enquête à la fois sécuritaire et scientifique pour déterminer l’origine de ces explosions synchronisées. Le ministère des Télécommunications libanais est également impliqué dans cette investigation, cherchant à identifier une éventuelle faille technologique dans les systèmes de communication sans fil.
Des suspicions se portent vers Israël, renforcées par la suppression rapide d’un tweet publié par un responsable israélien. L’attaque s’inscrit dans un contexte de tensions régionales croissantes, et les spéculations autour de l’implication israélienne se multiplient, rappelant des précédentes opérations de sabotage technologique attribuées à ses services de renseignement.
Un possible tournant vers l’escalade militaire
Alors que le Hezbollah compte de nombreux blessés parmi ses rangs, des questions se posent quant à sa réaction. L’ampleur des dégâts subis par ses membres force le groupe à envisager une réponse qui pourrait déclencher une escalade des tensions. Avec l’armée israélienne maintenant son état de vigilance et conduisant des consultations de sécurité, les observateurs craignent une possible confrontation armée dans les jours à venir.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant, et les dirigeants des services de sécurité israéliens continuent leurs réunions de sécurité, alors que la région reste suspendue à l’évolution de la situation. Washington a également assuré Israël qu’il ne souhaitait pas de dérapage vers un conflit élargi avec le Liban, mais les options défensives et offensives sont sur la table en cas de nouvelles attaques.