Le conseil des ministres s’est réuni au Grand Sérail sous la présidence du premier ministre Najib Mikati et malgré le boycott de plusieurs ministres.

Etaient notamment présents, le vice-Premier ministre Saada Al-Shami, ainsi que les ministres des Finances Youssef Al-Khalil, des Travaux publics et des Transports Ali Hamia, de la Jeunesse et des Sports George Kallas, Agriculture Abbas Hajj Hassan et Affaires de développement administratif Najla Al-Riyashi, Santé Firas Al-Abyad, Économie et Commerce Amin Salam, Juge de l’intérieur et des municipalités Bassam Mawlawi, Médias Ziad Makari, Juge de l’éducation Abbas Al-Halabi, Communications Johnny Corm, Industrie George Bushkian, Travail Mustafa Bayram et Tourisme Walid Nassar.

Dès l’ouverture du conseil des ministres, le premier ministre Najib Mikati a estimé que cette réunion intervient avec l’objectif de “gérer les affaires urgentes des citoyens et de maintenir le fonctionnement des équipements publics, et de confirmer que nous nous soucions de chaque Libanais, de la dignité, la sécurité et la stabilité de sa vie”, avant de poursuivre: Nous ne laisserons pas l’occasion de coopérer avec tous les intéressés pour sauver la situation économique, les dépôts bancaires, la stabilité et l’équilibre financier”.

Najib Mikati a cependant reconnu le conflit d’intérêt existant entre justice et “intérêt suprême du Liban” selon lui dans le dossier du détournement de fonds dont sont accusées les banques.

Il est également intervenir sur les accusations qui le visent faisant état d’une ingérence politique dans le cadre des procédures contre les banques libanaises, réfutant cela.

“Nous avons précédemment affirmé dans notre déclaration ministérielle notre respect pour le pouvoir judiciaire et la non-ingérence dans toute affaire liée à ses affaires, mais il y a des questions liées à l’intérêt suprême libanais et au cours de la judiciaire”, a-t-il ainsi déclaré, réfutant les accusations de vouloir protéger à tout prix un secteur bancaire qu’il qualifie pourtant de pilier essentiel à l’économie. “Nous souhaitons que ce secteur soit purifié et que ses affaires soient réglées à travers le projet de loi sur la restructuration bancaire que nous avons soumis à la Chambre des représentants”, conclut-il à ce sujet.

“La priorité reste l’élection du président de la République, car cette élection est la porte d’entrée pour réorganiser les travaux publics, en particulier dans ces circonstances difficiles, et donner au pays un délai de grâce pour le redynamiser. Je a rencontré cette semaine Total, qui a confirmé que son plan d’action se déroule comme prévu et programmé, et qu’ils sont en train de démarrer tous les tests nécessaires pour démarrer le processus d’extraction”, a poursuit le premier ministre, évoquant aussi, sur le plan économique, les indemnités nécessaires pour les fonctionnaires et les militaires.

8 dossiers étaient sur la table la table dont celui des conséquences du séisme qui a touché la Turquie au début du mois, notamment sur les habitations. Une avance de 100 milliards de livres libanaises devrait être ainsi mise en place pour les logements devant être évacués. Par ailleurs, les expertises concernant les visites aux bâtiments devraient se poursuivent.

Autre sujet, deux projets de décrets pour augmenter les salaires des travailleurs du secteur public de l’état et l’armée ont également été examinés.  

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