La route Beyrouth Damas au niveau de la vallée de la Békaa. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.
La route Beyrouth Damas au niveau de la vallée de la Békaa. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.

Une série d’action a touché les banques libanaises ce mardi 4 octobre, dont une effectuée par un ancien gendarme. Celui-ci aurait forcé les porte de la succursale de la BLC bank à Chtaura et souhaiterait obtenir une partie de son épargne, indique l’association des déposants.

À Tyr, la branche locale de Byblos Bank a été visée par un autre déposant en colère, Ali Hassan Hudruj, qui réclame le retrait d’une partie de son épargne.

Au nord du Liban, une action collective des employés de la compagnie de production d’électricité de Qadisha vise cette fois-ci la FNB de Tripoli. Cet établissement souhaite réduire de 3% les salaires des employés, une somme équivalent à 500 000 LL par personne.

Côté banque, on estime que ces actions des épargnants dont les fonds ont été gelés unilatéralement suite à l’imposition d’un contrôle informel des capitaux en 2019, constituent des holdups. Pour rappel, une série d’action similaire il y a 3 semaines avait amené à la fermeture des établissements dont les dirigeants réclament des garanties sécuritaires.

Pour leur part, les déposants en colère ont mené d’abord une série d’actions judiciaires qui, si elles se sont soldées souvent par des victoires devant les tribunaux, n’ont pas abouti à libérer les fonds y compris dans les cas de vie ou de mort, faute d’exécution des verdicts par les forces de sécurité intérieure.

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